Fonction publique : un front large de contestation
Les syndicats de la fonction publique, notamment la CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP, ont lancé un appel à la grève pour s’opposer aux économies prévues dans le budget 2025. Avec un plan visant à réduire les dépenses de l’administration de 1,2 milliard d’euros, les discussions avec le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, n’ont pas répondu aux attentes des organisations syndicales.
Les revendications portent sur le gel des salaires, les suppressions de postes et les jours de carence. Ces mesures, perçues comme injustes, suscitent des réactions dans plusieurs secteurs, notamment les écoles, les hôpitaux, les services administratifs et les collectivités territoriales. À Strasbourg, par exemple, les parents d’élèves ont été informés de la fermeture des cantines scolaires.
Force ouvrière (FO), bien que partie prenante des contestations générales, a choisi de ne pas se joindre à cette journée, privilégiant une grève distincte de trois jours à partir du 11 décembre, en parallèle à la mobilisation des cheminots.
Les revendications portent sur le gel des salaires, les suppressions de postes et les jours de carence. Ces mesures, perçues comme injustes, suscitent des réactions dans plusieurs secteurs, notamment les écoles, les hôpitaux, les services administratifs et les collectivités territoriales. À Strasbourg, par exemple, les parents d’élèves ont été informés de la fermeture des cantines scolaires.
Force ouvrière (FO), bien que partie prenante des contestations générales, a choisi de ne pas se joindre à cette journée, privilégiant une grève distincte de trois jours à partir du 11 décembre, en parallèle à la mobilisation des cheminots.
Écoles, hôpitaux et services publics en première ligne
Le mouvement touchera largement le secteur éducatif, où les syndicats appellent à une mobilisation massive des professeurs, enseignants-chercheurs et personnels éducatifs. Des préavis de grève étendus, comme celui de Sud Éducation, couvrent une période allant du 21 novembre 2024 au 20 janvier 2025.
Les hôpitaux ne seront pas en reste. Depuis octobre, un préavis de grève reconductible a été déposé, avec des revendications portant notamment sur les conditions de travail et les indemnités d’arrêt maladie. À Villeurbanne, par exemple, les soignants de l’hôpital des Charpennes ont d’ores et déjà annoncé leur participation au mouvement.
Les services administratifs, tels que les mairies et les centres des impôts, devraient également être perturbés. Les polices municipales seront mobilisées dans plusieurs communes.
Les hôpitaux ne seront pas en reste. Depuis octobre, un préavis de grève reconductible a été déposé, avec des revendications portant notamment sur les conditions de travail et les indemnités d’arrêt maladie. À Villeurbanne, par exemple, les soignants de l’hôpital des Charpennes ont d’ores et déjà annoncé leur participation au mouvement.
Les services administratifs, tels que les mairies et les centres des impôts, devraient également être perturbés. Les polices municipales seront mobilisées dans plusieurs communes.
Secteur de l’énergie : une mobilisation parallèle
En parallèle, le secteur énergétique, représenté par les syndicats CGT, CFDT, FO et CFE-CGC, prévoit une grève pour dénoncer des augmentations salariales jugées insuffisantes. Les négociations en cours dans les entreprises du secteur électrique et gazier ne répondent pas aux attentes des travailleurs.
Laurent Koessler, représentant de la CFE-Énergies, a précisé que les augmentations générales atteignent seulement 0,8 %, tandis que les revendications incluent une augmentation individuelle de 2,3 %. Les salariés d’entreprises comme EDF, Enedis et GRDF participeront à cette journée de mobilisation.
Cette mobilisation dans l’énergie coïncide avec celle de la fonction publique, mettant en lumière des revendications similaires liées au pouvoir d’achat. Les organisations syndicales du secteur énergétique se réuniront en soirée pour envisager la suite à donner au mouvement.
Les conséquences de cette grève seront perceptibles dans de nombreux domaines. Les fermetures d’écoles et de cantines, les services hospitaliers réduits, ainsi que les perturbations dans les services administratifs, marqueront cette journée. Toutefois, les responsables du secteur énergétique estiment que les effets pour le grand public resteront limités.
Laurent Koessler, représentant de la CFE-Énergies, a précisé que les augmentations générales atteignent seulement 0,8 %, tandis que les revendications incluent une augmentation individuelle de 2,3 %. Les salariés d’entreprises comme EDF, Enedis et GRDF participeront à cette journée de mobilisation.
Cette mobilisation dans l’énergie coïncide avec celle de la fonction publique, mettant en lumière des revendications similaires liées au pouvoir d’achat. Les organisations syndicales du secteur énergétique se réuniront en soirée pour envisager la suite à donner au mouvement.
Les conséquences de cette grève seront perceptibles dans de nombreux domaines. Les fermetures d’écoles et de cantines, les services hospitaliers réduits, ainsi que les perturbations dans les services administratifs, marqueront cette journée. Toutefois, les responsables du secteur énergétique estiment que les effets pour le grand public resteront limités.
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