France: la suppression de mesures anitcrise fait débat

Comme on pouvait s'y attndre, la gauche a accusé ce mardi le gouvernement français de faire financer le déficit des finances publiques par les plus pauvres. La majorité présidentielle a défendu la suppression des déductions fiscales pour les ménages modestes et les très petites entreprises décidées en 2009 pour répondre à la crise. Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, ont expliqué que ces mesures n'avaient pas vocation à devenir permanentes et qu'il fallait désormais favoriser la réduction des déficits.La suppression des charges pour les très petites entreprises a coûté plusieurs centaines de millions d'euros et les autres aides pour les ménages modestes, 2,6 milliards.
"Si tous nos dispositifs exceptionnels qui valaient en 2009, sur une année très dure de crise, sont prolongés en 2010, puis en 2011, puis en 2012, ce vers quoi on s'achemine, c'est pas une politique de rigueur, c'est une politique de déficit récurrent", a dit Laurent Wauquiez a souligné sur Itélé. Il disait de par ailleurs ne pas savoir si l'aide au chômage partiel, l'aide à l'embauche des apprentis et d'autres dispositifs seraient reconduits en 2011. "On verra sans doute lors d'une deuxième rencontre, sans doute, avec les partenaires sociaux", a-t-il dit.
Quant à Xavier Bertrand, sur LCI, il a de nouveau assuré que la suppression de ces mesures ne constituait pas une politique de rigueur et affirmé qu'il s'agissait de favoriser l'emploi. "N'ayant pas la mémoire courte, il avait bien été dit l'an dernier que c'étaient des mesures prises pour l'an dernier pour faire face au cur (sic) de la crise." Il faudrait donc en conclure que les effets de la crise ont cessé au sein des ménages les plus démunis....

Source Reuters via Yahoo news