France USA: Sarkozy à Washington pour 'consacrer les retrouvailles'

"L'objet de cette visite, c'est de consacrer les retrouvailles entre la France et les Etats-Unis après la crise de 2003 et d'adresser un message au peuple américain à travers le discours que le président fera au Congrès", a indiqué M. Martinon lors de son point presse hebdomadaire.

Sous la présidence de Jacques Chirac, en 2003, la France s'était vigoureusement opposée à l'invasion de l'Irak par les troupes américaines, affectant pour plusieurs années les relations entre la France et les Etats-Unis.

Selon M. Martinon, la visite de M. Sarkozy est "une visite à caractère politique". Ainsi, les chefs d'entreprise qui l'accompagneront ne feront pas partie de la délégation officielle.

Il s'agit également "d'adresser un message au peuple américain à travers le discours que le président de la République fera au Congrès", a ajouté le porte-parole.

Parmi les sujets qui seront abordés par le président Sarkozy et son homologue américain George W. Bush figurent l'Iran, le Proche-Orient, le Liban, le Kosovo, la sécurité en Europe, la Birmanie, l'environnement et "sans doute", selon M. Martinon, la question des otages en Colombie.

Outre M. Bush et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, M. Sarkozy rencontrera aussi Adrian Fenty, maire de Washington, "le plus jeune maire élu des Etats-Unis, métis, et donc symbole d'une Amérique métissée, travailleuse et ambitieuse que le président affectionne", a affirmé M. Martinon.

Le mercredi, M. Sarkozy sera accueilli au Capitole par Nancy Pelosi, la première femme à occuper la fonction de présidente (speaker) de la Chambre des représentants.

Le chef de l'Etat doit également décorer six vétérans américains de la Deuxième guerre mondiale, qui ont participé au débarquement allié, rencontrer la communauté française de Washington ainsi que les représentants des principales organisations juives.

Plusieurs ministres seront du voyage: Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Christine Lagarde (Economie), Rachida Dati (Justice), Rama Yade (Droits de l'Homme), ainsi que des parlementaires, dont le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, et les deux porte-parole de l'UMP Yves Jégo et Nadine Morano.