Point d’orgue d’une série de concerts exceptionnels, rassemblant virtuoses et jeunes talents, grands chefs et nouvelles voix du chant classique ou choral, le concert du samedi 10 mai à Bab Manzah, la grande scène du Festival des Alizés, n’a pas déçu les très nombreux spectateurs qui avaient pris la salle d’assaut bien avant la représentation...
Le pari était le même que chaque année : montrer la convergence des grandes traditions religieuses et musicales monothéistes, et la proximité de leurs messages d’amour, poésie ou musique. Selon les mots mêmes de Mohammed Ennaji, principal organisateur du Festival, la main de l’artiste "est paix et amour". "Miraculeux, son lâcher libère les oiseaux messagers de la liberté". Ou encore, pour reprendre les termes d’André Azoulay, cette année encore parrain du Festival des Alizés, il s’agit de faire de ces quelques jours de musique partagée "un carrefour musical inédit d’échanges croisés qui chantent la paix".
Autres paris importants pour un Festival musical très largement classique : faire la part belle aux jeunes talents, et ouvrir les concerts, gratuitement, à toute la population souirie. La musique est un moyen de toucher et d’ouvrir tous les coeurs, elle ne doit pas être réservée à une élite, et la création contemporaine est accessible à toutes les oreilles, c’est aussi le message du Festival des Alizés.
D’où, samedi 10 mai à 21h30, un concert profondément émouvant, sous le signe de la mise en musique des textes et poèmes latins, arabes et hébreux. Tout d’abord l’Orchestre national de Lille, placé sous la direction de son Chef Jean-Claude Casadesus, interpréta avec rigueur et émotion le Requiem de Fauré, chanté en latin par le Choeur des Trois Cultures, qui rassemble des chanteurs issus des cultures arabe, chrétienne et hébraïque, avec pour solistes Caroline Casadesus, soprano, et Michel Piquemal, baryton...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14269.html
Le pari était le même que chaque année : montrer la convergence des grandes traditions religieuses et musicales monothéistes, et la proximité de leurs messages d’amour, poésie ou musique. Selon les mots mêmes de Mohammed Ennaji, principal organisateur du Festival, la main de l’artiste "est paix et amour". "Miraculeux, son lâcher libère les oiseaux messagers de la liberté". Ou encore, pour reprendre les termes d’André Azoulay, cette année encore parrain du Festival des Alizés, il s’agit de faire de ces quelques jours de musique partagée "un carrefour musical inédit d’échanges croisés qui chantent la paix".
Autres paris importants pour un Festival musical très largement classique : faire la part belle aux jeunes talents, et ouvrir les concerts, gratuitement, à toute la population souirie. La musique est un moyen de toucher et d’ouvrir tous les coeurs, elle ne doit pas être réservée à une élite, et la création contemporaine est accessible à toutes les oreilles, c’est aussi le message du Festival des Alizés.
D’où, samedi 10 mai à 21h30, un concert profondément émouvant, sous le signe de la mise en musique des textes et poèmes latins, arabes et hébreux. Tout d’abord l’Orchestre national de Lille, placé sous la direction de son Chef Jean-Claude Casadesus, interpréta avec rigueur et émotion le Requiem de Fauré, chanté en latin par le Choeur des Trois Cultures, qui rassemble des chanteurs issus des cultures arabe, chrétienne et hébraïque, avec pour solistes Caroline Casadesus, soprano, et Michel Piquemal, baryton...
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