La jeune femme de 34 ans qui s'était présentée comme la mère du garçon de deux ans et demi, a été mise en examen mercredi, à l'issue d'une nouvelle garde à vue, pour "simulation d'enfant", un délit passible de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Désormais, les enquêteurs savent qu'elle a menti sur l'enfant à l'état civil. La jeune femme se défend en disant qu'elle l'a adopté, légalement, en Algérie peu après sa naissance en 2006 et qu'elle a déclaré être sa vraie mère par peur de le perdre.
"Le juge d'instruction aura notamment pour mission de vérifier en Algérie l'origine de l'enfant, le lieu de naissance, etc., pour déterminer s'il est bien ce que nous dit la mère", a déclaré jeudi sur la radio RMC le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, ajoutant que "toute investigation à l'étranger est toujours aléatoire".
Soupçonnée également d'aide au séjour irrégulier et de faux en écriture publique, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national.
L'affaire n'en est pas à son premier rebondissement.
Elle débute le 5 août lorsque des habitants de la cité de Fonscolombes, vaste labyrinthe d'immeubles situé dans le troisième arrondissement de Marseille, remarquent un petit garçon aux cheveux bouclés, vêtu d'un T-shirt blanc, d'un short orange et de baskets argentées, errant seul sur une esplanade.
Ils le confient à la police qui attend que ses parents viennent le chercher. Mais personne ne se manifeste. Au bout d'une semaine, un appel à témoins est lancé dans le but d'identifier l'enfant dont l'âge est évalué à 30 mois mais dont on ne connaît même pas le prénom.
Le mystère est d'autant plus grand que personne ne dit le connaître dans la cité Fonscolombes. Au bout de treize jours enfin, en lisant par hasard La Provence, une habitante du nord de la ville reconnaît sur la photographie le fils d'une cousine et se manifeste auprès de la police.
La mère, contactée en Algérie, est priée de rentrer au plus vite, ce qu'elle fait le 19 août. Cette femme de nationalité algérienne, résidant régulièrement en France, explique alors aux enquêteurs qu'elle est partie en Algérie le 9 juillet au chevet de sa mère malade, sans avoir pu emmener le dernier de ses cinq enfants en raison d'un problème de passeport.
Elle ajoute avoir confié l'enfant à une amie en lui donnant 500 euros, de la nourriture et des vêtements. Elle devait lui verser 200 euros supplémentaires à son retour prévu le 25 août. Mais l'enfant échappe à la vigilance de la "nounou" qui n'ose pas se présenter à la police car elle est en situation irrégulière. La prétendue mère assure qu'elle ne le savait pas et que son amie lui a également caché la disparition de Mohamed pendant 13 jours.
Selon une source proche de l'enquête, toute l'affaire tourne autour des problèmes de séjour irrégulier, principalement celui de la "nounou" qui aurait effectué un mariage blanc et qui demeure toujours introuvable.
Source: Yahoo News
Désormais, les enquêteurs savent qu'elle a menti sur l'enfant à l'état civil. La jeune femme se défend en disant qu'elle l'a adopté, légalement, en Algérie peu après sa naissance en 2006 et qu'elle a déclaré être sa vraie mère par peur de le perdre.
"Le juge d'instruction aura notamment pour mission de vérifier en Algérie l'origine de l'enfant, le lieu de naissance, etc., pour déterminer s'il est bien ce que nous dit la mère", a déclaré jeudi sur la radio RMC le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, ajoutant que "toute investigation à l'étranger est toujours aléatoire".
Soupçonnée également d'aide au séjour irrégulier et de faux en écriture publique, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national.
L'affaire n'en est pas à son premier rebondissement.
Elle débute le 5 août lorsque des habitants de la cité de Fonscolombes, vaste labyrinthe d'immeubles situé dans le troisième arrondissement de Marseille, remarquent un petit garçon aux cheveux bouclés, vêtu d'un T-shirt blanc, d'un short orange et de baskets argentées, errant seul sur une esplanade.
Ils le confient à la police qui attend que ses parents viennent le chercher. Mais personne ne se manifeste. Au bout d'une semaine, un appel à témoins est lancé dans le but d'identifier l'enfant dont l'âge est évalué à 30 mois mais dont on ne connaît même pas le prénom.
Le mystère est d'autant plus grand que personne ne dit le connaître dans la cité Fonscolombes. Au bout de treize jours enfin, en lisant par hasard La Provence, une habitante du nord de la ville reconnaît sur la photographie le fils d'une cousine et se manifeste auprès de la police.
La mère, contactée en Algérie, est priée de rentrer au plus vite, ce qu'elle fait le 19 août. Cette femme de nationalité algérienne, résidant régulièrement en France, explique alors aux enquêteurs qu'elle est partie en Algérie le 9 juillet au chevet de sa mère malade, sans avoir pu emmener le dernier de ses cinq enfants en raison d'un problème de passeport.
Elle ajoute avoir confié l'enfant à une amie en lui donnant 500 euros, de la nourriture et des vêtements. Elle devait lui verser 200 euros supplémentaires à son retour prévu le 25 août. Mais l'enfant échappe à la vigilance de la "nounou" qui n'ose pas se présenter à la police car elle est en situation irrégulière. La prétendue mère assure qu'elle ne le savait pas et que son amie lui a également caché la disparition de Mohamed pendant 13 jours.
Selon une source proche de l'enquête, toute l'affaire tourne autour des problèmes de séjour irrégulier, principalement celui de la "nounou" qui aurait effectué un mariage blanc et qui demeure toujours introuvable.
Source: Yahoo News
A lire également:
-
L'Investissement en Nue-Propriété : Une Option Prisée au Lieu du Viager à Nice et Cannes avec Azur Real Estate - Tel : +33 7 67 99 15 64
-
SDF tué par un parpaing à Lyon : Arrestation d'un homme à Toulon, soupçonné de plusieurs crimes et agressions
-
Meurtres de SDF à Lyon et à Rotterdam : un lien possible entre les deux affaires
-
Alerte météo à Marseille
-
Le suspect du meurtre de Philippine remis à la justice française