Dexia renoue avec les bénéfices

Dexia a réalisé 434 millions d'euros d'économies en 2009, hors-charges de restructuration. Le groupe s'est engagé à réduire ses coûts de 600 millions d'euros à horizon 2011.
Les provisions pour impayés et les dépréciations ont été divisées par trois par rapport à 2008, en grande partie grâce à la cession du rehausseur de crédit FSA, qui avait engendré une perte de 1,66 milliard de dollars l'an passé. Le résultat est tiré par la banque de détail, qui a vu sa contribution au bénéfice plus que tripler, en partie grâce à une plus-value de cession sur la participation dans le Crédit du Nord.
Le groupe a également arrêté ses activités commerciales dans de nombreux pays, notamment l'Australie, l'Inde, la Scandinavie, le Japon, l'Europe centrale et de l'Est.
Indépendance étatique le 30 juin 2010
Sauvée de la faillite à l'automne 2008 par une intervention conjointe des Etats belge, français et luxembourgeois, Dexia est parvenu, début février, à un accord avec la Commission européenne pour compenser les aides publiques perçues au plus fort de la crise. La banque franco-belge s'engage ainsi à sortir du dispositif de garantie des Etats le 30 juin 2010.
Pour 2010, Dexia envisage de poursuivre son plan de transformation intégrant le contenu de l'accord conclu avec la Commission européenne annoncé le 5 février 2010. Ce plan prévoit la réduction de 35% de la taille de son bilan à l'horizon 2014 ainsi que la cession d'activités de financement de collectivités en Italie, en Espagne et en Slovaquie.

Source: Lefigaro.fr via Yahoo