La Bourse de Paris repartait en léger repli lundi matin, le CAC 40 cédant 0,22% et essuyant des prises de bénéfices après trois semaines consécutives de hausse, sans toutefois redescendre sous la barre psychologique des 5.000 points.
Londres était fermée pour cause de jour de férié, mais Francfort abandonnait 0,05% et l'Eurostoxx 50 0,13%.
"L'horizon des marchés actions s'éclaircit de jour en jour, avec deux nouveaux éléments de soutien apparus vendredi, venus du marché américain du travail et de la Réserve fédérale américaine" (Fed), a commenté Jean-François Virolle, stratégiste de Global Equities.
Les places boursières ont en effet profité des chiffres moins mauvais qu'attendu de l'emploi américain en avril, qui ont couronné une semaine riche en bonnes surprises des Etats-Unis, avec un produit intérieur brut et un indicateur d'activité manufacturière supérieurs aux attentes.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a toutefois indiqué craindre que cette embellie ne soit "qu'un feu de paille" et que "la tendance à moyen terme reste celle (que le FMI a) prévue", soit une "légère récession cette année" aux Etats-Unis.
Autre élément évoqué par M. Virolle, la Fed, la Banque centrale européenne et la Banque nationale suisse ont annoncé un accroissement de leurs aides à la liquidité des marchés financiers, ce que le stratégiste interprète comme le signe, rassurant, que ces institutions continuent à oeuvrer de concert.
Les trois banques centrales ont toutefois signalé les difficultés persistantes des banques à se refinancer, rappelant que l'optimisme des places boursières n'a pas encore gagné le marché interbancaire.
Enfin, sur le front des fusions-acquisitions, le géant américain des logiciels Microsoft a retiré son offre d'achat de 46 milliards de dollars du groupe internet Yahoo!, numéro 2 mondial de la publicité en ligne, faute d'accord sur le prix, après trois mois de vains efforts.
Côté statistiques, les investisseurs surveilleront durant cette séance la publication à 14H00 GMT de l'indice ISM mesurant l'activité dans les services américains, attendu en légère baisse à 49,5 points en avril après 49,6 points en mars.
ACCOR (+2,51% à 55,56 euros) se hisse en tête des valeurs vedettes, profitant de l'intention affichée par les fonds Eurazeo et Colony Capital de détenir à terme 30% du capital du groupe, ce qui laisse "entrevoir une pression accrue sur le management d'Accor" pour améliorer la valorisation du titre, via "de nouvelles cessions d'actifs", selon le Crédit Mutuel-CIC.
EADS (-2,64% à 16,58 euros) pèse sur la tendance, affecté par la remontée de l'euro face au dollar et par des informations de presse évoquant de nouveaux retards dans les livraisons d'avions gros porteurs A380. Airbus s'est refusé à tout commentaire.
VALLOUREC (+0,24% à 180,58 euros) progresse après avoir obtenu toutes les autorisations réglementaires nécessaires à l'acquisition de trois sociétés auprès du groupe américain Grant Prideco, pour 800 millions de dollars (519,5 millions d'euros).
FRANCE TELECOM (-0,39% à 20,53 euros): l'opérateur téléphonique Deutsche Telekom réfléchit au lancement d'une offre sur l'américain Sprint Nextel, qui, en cas de succès, le catapulterait au premier rang sur le marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis, affirme dimanche le Wall Street Journal.
AIR FRANCE-KLM (-1,24% à 20,64 euros), dopé en fin de semaine dernière par la baisse marquée des cours du baril de brut, essuie des prises de bénéfices dans le sillage de la remontée, vendredi soir, des prix du pétrole.
Source: news.yahoo.com
Londres était fermée pour cause de jour de férié, mais Francfort abandonnait 0,05% et l'Eurostoxx 50 0,13%.
"L'horizon des marchés actions s'éclaircit de jour en jour, avec deux nouveaux éléments de soutien apparus vendredi, venus du marché américain du travail et de la Réserve fédérale américaine" (Fed), a commenté Jean-François Virolle, stratégiste de Global Equities.
Les places boursières ont en effet profité des chiffres moins mauvais qu'attendu de l'emploi américain en avril, qui ont couronné une semaine riche en bonnes surprises des Etats-Unis, avec un produit intérieur brut et un indicateur d'activité manufacturière supérieurs aux attentes.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a toutefois indiqué craindre que cette embellie ne soit "qu'un feu de paille" et que "la tendance à moyen terme reste celle (que le FMI a) prévue", soit une "légère récession cette année" aux Etats-Unis.
Autre élément évoqué par M. Virolle, la Fed, la Banque centrale européenne et la Banque nationale suisse ont annoncé un accroissement de leurs aides à la liquidité des marchés financiers, ce que le stratégiste interprète comme le signe, rassurant, que ces institutions continuent à oeuvrer de concert.
Les trois banques centrales ont toutefois signalé les difficultés persistantes des banques à se refinancer, rappelant que l'optimisme des places boursières n'a pas encore gagné le marché interbancaire.
Enfin, sur le front des fusions-acquisitions, le géant américain des logiciels Microsoft a retiré son offre d'achat de 46 milliards de dollars du groupe internet Yahoo!, numéro 2 mondial de la publicité en ligne, faute d'accord sur le prix, après trois mois de vains efforts.
Côté statistiques, les investisseurs surveilleront durant cette séance la publication à 14H00 GMT de l'indice ISM mesurant l'activité dans les services américains, attendu en légère baisse à 49,5 points en avril après 49,6 points en mars.
ACCOR (+2,51% à 55,56 euros) se hisse en tête des valeurs vedettes, profitant de l'intention affichée par les fonds Eurazeo et Colony Capital de détenir à terme 30% du capital du groupe, ce qui laisse "entrevoir une pression accrue sur le management d'Accor" pour améliorer la valorisation du titre, via "de nouvelles cessions d'actifs", selon le Crédit Mutuel-CIC.
EADS (-2,64% à 16,58 euros) pèse sur la tendance, affecté par la remontée de l'euro face au dollar et par des informations de presse évoquant de nouveaux retards dans les livraisons d'avions gros porteurs A380. Airbus s'est refusé à tout commentaire.
VALLOUREC (+0,24% à 180,58 euros) progresse après avoir obtenu toutes les autorisations réglementaires nécessaires à l'acquisition de trois sociétés auprès du groupe américain Grant Prideco, pour 800 millions de dollars (519,5 millions d'euros).
FRANCE TELECOM (-0,39% à 20,53 euros): l'opérateur téléphonique Deutsche Telekom réfléchit au lancement d'une offre sur l'américain Sprint Nextel, qui, en cas de succès, le catapulterait au premier rang sur le marché de la téléphonie mobile aux Etats-Unis, affirme dimanche le Wall Street Journal.
AIR FRANCE-KLM (-1,24% à 20,64 euros), dopé en fin de semaine dernière par la baisse marquée des cours du baril de brut, essuie des prises de bénéfices dans le sillage de la remontée, vendredi soir, des prix du pétrole.
Source: news.yahoo.com