Les grands argentiers de la planète se sont donnés rendez-vous à Washington aujourd'hui pour parler de la crise financière D'un côté les représentants du G7, le groupe des 7 pays les plus riches du monde. De l'autre, les ministres des Finances et les représentants des banques centrales de 26 états sous l'égide du FMI. Le directeur général du Fonds monétaire international, appelle la communauté internationale à des actions coordonnées.
''Il n'est pas nécessaire d'avoir un fonds collectif, a déclaré hier Dominique Strauss Kahn. Chacun peut agir au niveau de son pays à condition que lorsqu'il agit, il ait décidé cela en accord avec les autres. Prenons un exemple : les Irlandais ont récemment décidé de donner une garantie à leurs déposants. C'est bien, il faut donner une garantie aux déposants. Mais il faut que ce soit la même garantie partout sinon l'argent quitte un pays pour aller dans l'endroit où il semble le mieux garanti. Au lieu de régler les problèmes, on aggrave les problèmes de son voisin.''
Malgré les plans de sauvetage, les épargnants européens souffrent de la crise. Plus de 300.000 clients de la banque islandaise Kaupthing ont vu leurs comptes gelés après la nationalisation de cet établissement. Les Pays Bas ont mis 20 milliards d'euros à disposition de leurs marchés et l'Irlande a étendue sa garantie totale sur les dépôts à 5 banques étrangères implantées sur son territoire.
Cette crise pourrait faire évoluer la géographie des institutions internationales. Pour qu'il soit plus efficace, le président de la banque mondiale, Robert Zoellick, a appelé à une extension du G7 aux pays émergeants. Le Brésil ou encore l'Afrique du Sud, mais aussi la Chine. Qui ne devrait pas être épargnée par la crise d'après Dominique Strauss Kahn.
Le patron du FMI, qui ne table pas sur une reprise de l'activité mondiale avant la fin de l'année prochaine.
Source: Yahoo News
''Il n'est pas nécessaire d'avoir un fonds collectif, a déclaré hier Dominique Strauss Kahn. Chacun peut agir au niveau de son pays à condition que lorsqu'il agit, il ait décidé cela en accord avec les autres. Prenons un exemple : les Irlandais ont récemment décidé de donner une garantie à leurs déposants. C'est bien, il faut donner une garantie aux déposants. Mais il faut que ce soit la même garantie partout sinon l'argent quitte un pays pour aller dans l'endroit où il semble le mieux garanti. Au lieu de régler les problèmes, on aggrave les problèmes de son voisin.''
Malgré les plans de sauvetage, les épargnants européens souffrent de la crise. Plus de 300.000 clients de la banque islandaise Kaupthing ont vu leurs comptes gelés après la nationalisation de cet établissement. Les Pays Bas ont mis 20 milliards d'euros à disposition de leurs marchés et l'Irlande a étendue sa garantie totale sur les dépôts à 5 banques étrangères implantées sur son territoire.
Cette crise pourrait faire évoluer la géographie des institutions internationales. Pour qu'il soit plus efficace, le président de la banque mondiale, Robert Zoellick, a appelé à une extension du G7 aux pays émergeants. Le Brésil ou encore l'Afrique du Sud, mais aussi la Chine. Qui ne devrait pas être épargnée par la crise d'après Dominique Strauss Kahn.
Le patron du FMI, qui ne table pas sur une reprise de l'activité mondiale avant la fin de l'année prochaine.
Source: Yahoo News