Cette décision vient mettre un terme à un long processus judiciaire qui avait suivi le départ de l’ex-cheffe de l’État au terme de plusieurs mois de manifestations massives dans les rues.
Première femme élue présidente en Corée du Sud, Park Geun-hye avait en 2018 été condamnée à 30 années de prison pour corruption et abus de pouvoir. Une série de recours et de nouveaux procès avaient par la suite ramené sa peine à 20 ans de détention.
Jeudi 14 janvier 2021, le dossier est revenu pour la seconde fois devant la Cour suprême qui a confirmé la peine de 20 ans.
La haute juridiction a également approuvé les amendes et indemnités auxquelles l’ex-présidente doit renoncer, et qui s’élèvent en totalité à 21,5 milliards de won.
Mme Park avait été reconnue coupable d’avoir reçu ou demandé des dizaines de millions de dollars de conglomérats sud-coréens, dont Samsung Electronics, d’avoir partagé des documents classés secrets, d’avoir mis sur une «liste noire» des artistes critiques de sa politique ou encore d’avoir limogé des responsables qui s’opposaient à ses abus de pouvoir.
Elle a en outre été condamnée à deux années de prison pour des infractions aux législations électorales. Ces peines n’ayant pas été confondues, l’ex-dirigeante aura plus de 80 ans si elle purge l’intégralité des 22 années de prison auxquelles elle a été condamnée.
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