Burkina Faso : Les autorités confirment que l’ancien président Compaoré est attendu Vendredi

Les informations se concordent et se confirment entre Ouagadougou et Abidjan. Des sources proches du président Ouattara d’une part et du colonel Damiba d’autre part semblent confirmées la présence de Blaise Compaoré ce Vendredi. L’entourage de l’ancien président reconnu comme coupable de l’assassinat de Thomas Sankara le confirme aussi. 
En début de semaine les autorités parlaient de fin de semaine et par la suite de jeudi ou vendredi. Il faut donc se rendre compte que le vendredi serait certainement la date retenue sauf changement de dernière minute.

Il y a quelques jours on ne pouvait l’imaginer puisque l’homme devrait être en prison à pour l’assassinat de Thomas Sankara. Il ne vient certainement pas pour cette affaire qui reste pourtant d’actualité au Burkina.
Il faut se rappeler que le Burkina est à l’épreuve du terrorisme depuis le départ forcé de Blaise Compaoré. Ce qui n’a pas manqué d’impacter négativement la situation politique du pays. Actuellement les militaires au pouvoir peinent aussi à trouver une solution contre le terrorisme. C’est dans ce cadre que l’actuel président veut jouer une autre carte pour le bonheur du peuple burkinabé. Entamer un processus de réconciliation national commençant par une rencontre avec les anciens chefs d’états. Blaise Compaoré en est aussi un, même s’il est sous le coup d’une condamnation.

Les autorités annoncent que son séjour sera d’une courte durée. On note dans la population diverses réactions qui nécessitent plus de vigilance des autorités. Pour les partisans de l’ancien président, l’homme mériterait encore le tapis rouge dès son arrivée. Certains pensent même à une mobilisation pour l’accueillir à l’aéroport.
L’ambiance ne décolère pas du côté opposé. Des voix s’élèvent pour demander son arrestation à la descente.
Il faut redouter le pire dans une ambiance aussi polémique en ce qui concerne les mouvements de foules de diverses opinions. Il ne faut pas que le processus de réconciliation commence par un affrontement entre partisans. Pour l’instant on ne saurait affirmer avec précision si les dispositions légales sont prises pour que Compaoré soit en mesure de jouir de quelque droit que ce soit pendant son court séjour.