Cela s'ajoute aux 9.500 postes qui vont quitter les effectifs suite à la vente de notre activité de supérettes aux Etats-Unis", a déclaré Tony Hayward.
Le numéro trois mondial du pétrole, le groupe britannique BP, a annoncé mardi une hausse de 52,7% de son bénéfice net au quatrième trimestre, à 4,399 milliards de dollars (2,96 milliards d'euros), gonflé par une hausse des volumes de ventes et des prix des hydrocarbures. Sur le trimestre, la production du groupe a en effet progressé de 2% à 3,907 millions de barils équivalent pétrole par jour (mbep/j), et le chiffre d'affaires a grimpé de 28,9% à 79,852 milliards de dollars (81,942 milliards en incluant des gains de cessions et autres revenus), a-t-il annoncé dans un communiqué.
Les résultats trimestriels incluent au total 1,03 milliard de dollars de charges non opérationnelles, dont 603 millions liés à la cession des supérettes adjacentes aux stations-service aux Etats-Unis, une opération annoncée en novembre, et 338 millions de frais de restructuration liés à l'application d'un programme d'économies.
En revanche, sur l'ensemble de l'année 2007, le groupe a dégagé un bénéfice net de 20,845 milliards de dollars, en baisse de 5,25% par rapport à 2006, du fait notamment d'une baisse de la production de 3% à 3,818 mbep/j, dans le bas de sa propre fourchette de prévisions qui allait de 3,8 à 3,9 mbep/j. Le groupe a également enregistré une charge non opérationnelle nette de 272 millions de dollars sur l'année, contre un gain net de 1,062 milliard un an plus tôt. Le chiffre d'affaires annuel a néanmoins progressé de 6,9% à 284,365 milliards de dollars, et de 6,2% à 291,438 milliards en incluant les gains de cessions et autres revenus.
Par ailleurs, dans un communiqué séparé, le groupe a affirmé qu'il avait relevé l'estimation à des fins comptables du prix moyen du baril de pétrole brut à 60 dollars, au lieu de 40 jusque-là. Le cours du baril de brut léger américain, qui avait dépassé pour la première fois les 100 dollars le 3 janvier, évolue actuellement autour de 90 dollars.
Dans le cadre du plan de restructuration en profondeur annoncé en octobre par le directeur général Tony Hayward, le groupe a également annoncé qu'il voulait réduire ses dépenses administratives de 15 à 20%. "Les mesures que nous avons déjà mises en place vont réduire les effectifs de BP d'environ 5.000 personnes d'ici le milieu de l'année prochaine. Cela s'ajoute aux 9.500 postes qui vont quitter les effectifs suite à la vente de notre activité de supérettes aux Etats-Unis", a déclaré Tony Hayward.
Le patron de BP, qui a pris les commandes du groupe en mai, en a profité pour se livrer à nouveau à une autocritique, qualifiant les performances en matière de raffinage de "très mauvaises". Selon lui, le "manque de fiabilité des raffineries aux Etats-Unis" - une allusion aux accidents qui avaient touché plusieurs installations et conduit le groupe à annoncer un vaste plan de remise en état - "est aggravé par la complexité et les charges structurelles de ces activités".
"Nous devons faire bien plus que de restaurer la fiabilité de nos raffineries américaines. Je suis absolument déterminé à transformer entièrement notre activité aval. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais nous pensons que nous pouvons réduire l'écart de performance avec nos concurrents dans les prochaines années", a-t-il assuré.
Pour alimenter sa croissance future, le groupe compte relever ses investissements en capital à 21 à 22 milliards de dollars cette année, contre 19 milliards en 2006, et BP prévoit de porter sa production au-dessus de 4 mbep/j en 2009, puis autour de 4,3 mbep/j en 2012, a-t-il ajouté.
Source: www.lesechos.fr/
Le numéro trois mondial du pétrole, le groupe britannique BP, a annoncé mardi une hausse de 52,7% de son bénéfice net au quatrième trimestre, à 4,399 milliards de dollars (2,96 milliards d'euros), gonflé par une hausse des volumes de ventes et des prix des hydrocarbures. Sur le trimestre, la production du groupe a en effet progressé de 2% à 3,907 millions de barils équivalent pétrole par jour (mbep/j), et le chiffre d'affaires a grimpé de 28,9% à 79,852 milliards de dollars (81,942 milliards en incluant des gains de cessions et autres revenus), a-t-il annoncé dans un communiqué.
Les résultats trimestriels incluent au total 1,03 milliard de dollars de charges non opérationnelles, dont 603 millions liés à la cession des supérettes adjacentes aux stations-service aux Etats-Unis, une opération annoncée en novembre, et 338 millions de frais de restructuration liés à l'application d'un programme d'économies.
En revanche, sur l'ensemble de l'année 2007, le groupe a dégagé un bénéfice net de 20,845 milliards de dollars, en baisse de 5,25% par rapport à 2006, du fait notamment d'une baisse de la production de 3% à 3,818 mbep/j, dans le bas de sa propre fourchette de prévisions qui allait de 3,8 à 3,9 mbep/j. Le groupe a également enregistré une charge non opérationnelle nette de 272 millions de dollars sur l'année, contre un gain net de 1,062 milliard un an plus tôt. Le chiffre d'affaires annuel a néanmoins progressé de 6,9% à 284,365 milliards de dollars, et de 6,2% à 291,438 milliards en incluant les gains de cessions et autres revenus.
Par ailleurs, dans un communiqué séparé, le groupe a affirmé qu'il avait relevé l'estimation à des fins comptables du prix moyen du baril de pétrole brut à 60 dollars, au lieu de 40 jusque-là. Le cours du baril de brut léger américain, qui avait dépassé pour la première fois les 100 dollars le 3 janvier, évolue actuellement autour de 90 dollars.
Dans le cadre du plan de restructuration en profondeur annoncé en octobre par le directeur général Tony Hayward, le groupe a également annoncé qu'il voulait réduire ses dépenses administratives de 15 à 20%. "Les mesures que nous avons déjà mises en place vont réduire les effectifs de BP d'environ 5.000 personnes d'ici le milieu de l'année prochaine. Cela s'ajoute aux 9.500 postes qui vont quitter les effectifs suite à la vente de notre activité de supérettes aux Etats-Unis", a déclaré Tony Hayward.
Le patron de BP, qui a pris les commandes du groupe en mai, en a profité pour se livrer à nouveau à une autocritique, qualifiant les performances en matière de raffinage de "très mauvaises". Selon lui, le "manque de fiabilité des raffineries aux Etats-Unis" - une allusion aux accidents qui avaient touché plusieurs installations et conduit le groupe à annoncer un vaste plan de remise en état - "est aggravé par la complexité et les charges structurelles de ces activités".
"Nous devons faire bien plus que de restaurer la fiabilité de nos raffineries américaines. Je suis absolument déterminé à transformer entièrement notre activité aval. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais nous pensons que nous pouvons réduire l'écart de performance avec nos concurrents dans les prochaines années", a-t-il assuré.
Pour alimenter sa croissance future, le groupe compte relever ses investissements en capital à 21 à 22 milliards de dollars cette année, contre 19 milliards en 2006, et BP prévoit de porter sa production au-dessus de 4 mbep/j en 2009, puis autour de 4,3 mbep/j en 2012, a-t-il ajouté.
Source: www.lesechos.fr/