Actus Monde du 10/06/2007

Un suspect arrêté mardi dans les Alpes-Maritimes par la DST dans une enquête sur des "filières irakiennes" liée au recrutement et l'acheminement de djihadistes vers l'Irak depuis la France, a été mis en examen et écroué samedi à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Le TGV Est inaugural a quitté samedi à 07h36 la gare de l'Est à Paris en direction de Strasbourg, avec à son bord le Premier ministre François Fillon, à la veille de la mise en service commercial de la ligne qui réduira certains temps de trajet en Europe.

La mise en place de la réforme des heures supplémentaires dans la fonction publique ne convainc pas les syndicats, qui jugent la mesure "inadaptée" et estiment qu'elle ne répond pas aux attentes des fonctionnaires en terme de pouvoir d'achat.

Les habitants de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français proche du Canada, ont commencé à voter au premier tour des législatives samedi à 08H00 (12H00 à Paris), ouvrant un week-end électoral qui s'achèvera dimanche à 20H00 en métropole.

Les trois universités d'Aix-Marseille ont annoncé samedi qu'elles avaient décidé de s'unir pour former d'ici deux ans l'une des plus grosses universités françaises, Aix-Marseille Université, qui aura quelque 70.000 étudiants et couvrira "la totalité des champs disciplinaires".

Des milliers de personnes ont manifesté à Bilbao (au Pays basque) et à Pampelune (Navarre), dans le nord de l'Espagne, pour la paix et contre l'organisation indépendantiste basque ETA. Celle-ci a annoncé mardi son retour à la lutte armée.

Le troisième défilé gay organisé en Roumanie depuis la chute du communisme a tourné samedi à Bucarest en une démonstration des forces de l'ordre. Les quelque 300 participants ont été dépassés en nombre par les 700 policiers et gendarmes mobilisés.

Cinq membres d'une troupe de théâtre ont été hospitalisés après avoir été roués de coups par des militants néonazis à Halberstadt, dans l'est de l'Allemagne, a annoncé la police locale. Le motif de l'agression n'a pas encore été établi.

La Russie a maintenu la pression samedi sur les Etats-Unis, appelant Washington à "geler" son projet de bouclier antimissile en Europe le temps que soit examinée une proposition alternative russe et mettant en garde contre des "complications" dans la crise nucléaire iranienne.

Des chefs d'Etats et de gouvernement retranchés derrière une clôture assiégée par des milliers d'altermondialistes, des débordements parfois violents: les opposants au G8 d'Heiligendamm auront réussi à lui voler plusieurs fois la vedette.