La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé mardi qu'un accord avait été conclu entre l'Etat et les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) pour bloquer en France l'accès aux sites pédophiles.
"La coopération avec les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) a déjà porté ses premiers résultats. Depuis mon intervention du 14 février, nous avons travaillé avec les fournisseurs d'accès à Internet sur la protection des plus faibles", a expliqué la ministre de l'Intérieur.
"Nous ne pouvons tolérer cette exploitation sexuelle des enfants qu'est la cyber-pédopornographie. Nous nous sommes mis d'accord: l'accès aux sites à caractère pédopornographique sera bloqué en France. D'autres démocraties l'ont fait. La France ne devait plus attendre", a-t-elle souligné.
Dès "septembre prochain", a détaillé la ministre, la France se dotera d'une "plateforme automatisée qui permettra à chaque internaute de signaler automatiquement toute forme de malversation constatée sur Internet : l'escroquerie, mais aussi les sites pédopornographiques, l'apologie du terrorisme, l'incitation à la haine raciale".
Le traitement des signalements "se fera en temps réel". La plateforme "transmettra ensuite les informations à la justice lorsque les faits seront caractérisés. Elle sera couplée à un site de conseils et de prévention contre les contenus illicites d'Internet".
Concernant la pédophilie, la plateforme, "par le biais d'une liste noire, transmettra aux FAI la liste des sites à bloquer. C'est donc l'Etat qui prendra la responsabilité d'informer du caractère pédopornographique d'un site internet en vue de son blocage".
Mme Alliot-Marie n'imposera "pas de solution technique" et les professionnels "seront libres de choisir les logiciels qui correspondent à leurs installations". En définitive, il ne "s'agit pas de créer un 'Big Brother' de l'Internet", a-t-elle assuré en réaffirmant son attachement "à cette liberté fondamentale qu'est l'accès à Internet".
"Ce dont j'ai la charge en tant que ministre de l'Intérieur, c'est de protéger les enfants et leurs familles contre les pédophiles. Pour tout autre site illégal non hébergé en France, nous saisissons l'autorité judiciaire ou nous transmettons aux autres pays par Europol ou Interpol les informations dont nous disposons", a-t-elle précisé.
Europol, de son côté, hébergera une "plateforme européenne de signalement des contenus illicites d'Internet", permettant l'établissement d'une "liste noire des sites à caractère pédopornographique ou d'incitation au terrorisme". La ministre souhaite également profiter de la présidence française de l'Union européenne pour renforcer l'action commune et mieux centraliser les informations.
Aujourd'hui, a-t-elle déploré, un même site illicite peut en effet donner lieu à des enquêtes "multiples, non coordonnées". Une fermeture dans un pays "peut aboutir à son hébergement immédiat dans un autre pays", une "dépense d'énergie inutile et inefficace pour la protection de nos concitoyens".
Source: news.yahoo.com
"La coopération avec les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) a déjà porté ses premiers résultats. Depuis mon intervention du 14 février, nous avons travaillé avec les fournisseurs d'accès à Internet sur la protection des plus faibles", a expliqué la ministre de l'Intérieur.
"Nous ne pouvons tolérer cette exploitation sexuelle des enfants qu'est la cyber-pédopornographie. Nous nous sommes mis d'accord: l'accès aux sites à caractère pédopornographique sera bloqué en France. D'autres démocraties l'ont fait. La France ne devait plus attendre", a-t-elle souligné.
Dès "septembre prochain", a détaillé la ministre, la France se dotera d'une "plateforme automatisée qui permettra à chaque internaute de signaler automatiquement toute forme de malversation constatée sur Internet : l'escroquerie, mais aussi les sites pédopornographiques, l'apologie du terrorisme, l'incitation à la haine raciale".
Le traitement des signalements "se fera en temps réel". La plateforme "transmettra ensuite les informations à la justice lorsque les faits seront caractérisés. Elle sera couplée à un site de conseils et de prévention contre les contenus illicites d'Internet".
Concernant la pédophilie, la plateforme, "par le biais d'une liste noire, transmettra aux FAI la liste des sites à bloquer. C'est donc l'Etat qui prendra la responsabilité d'informer du caractère pédopornographique d'un site internet en vue de son blocage".
Mme Alliot-Marie n'imposera "pas de solution technique" et les professionnels "seront libres de choisir les logiciels qui correspondent à leurs installations". En définitive, il ne "s'agit pas de créer un 'Big Brother' de l'Internet", a-t-elle assuré en réaffirmant son attachement "à cette liberté fondamentale qu'est l'accès à Internet".
"Ce dont j'ai la charge en tant que ministre de l'Intérieur, c'est de protéger les enfants et leurs familles contre les pédophiles. Pour tout autre site illégal non hébergé en France, nous saisissons l'autorité judiciaire ou nous transmettons aux autres pays par Europol ou Interpol les informations dont nous disposons", a-t-elle précisé.
Europol, de son côté, hébergera une "plateforme européenne de signalement des contenus illicites d'Internet", permettant l'établissement d'une "liste noire des sites à caractère pédopornographique ou d'incitation au terrorisme". La ministre souhaite également profiter de la présidence française de l'Union européenne pour renforcer l'action commune et mieux centraliser les informations.
Aujourd'hui, a-t-elle déploré, un même site illicite peut en effet donner lieu à des enquêtes "multiples, non coordonnées". Une fermeture dans un pays "peut aboutir à son hébergement immédiat dans un autre pays", une "dépense d'énergie inutile et inefficace pour la protection de nos concitoyens".
Source: news.yahoo.com
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