« La justice a bien fait son travail. Une sanction est tombée sur ce qu’il est convenu d’appeler un fléau. » Le footballeur marocain Abdeslam Ouaddou a ainsi résumé à l’AFP son sentiment après que le tribunal de grande instance de Metz (Est de la France) a condamné, mardi, un supporter accusé d’avoir proféré contre lui « des injures publiques à caractère racial ».
Persona non grata dans les stades
Verdict : Christophe H. écope de trois mois de prison avec sursis, de trois ans d’interdiction de stade et il devra payer 1 500 euros de dommages et intérêts au plaignant. A sa charge aussi de verser une somme allant de un à 800 euros à six parties civiles, à savoir Valenciennes Sport Développement, la Fédération française de football, la Ligue de football professionnel, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme.
Christophe H. pourrait ne pas interjeter appel. Son avocat a annoncé qu’il allait « recommander » à son client de ne pas s’opposer aux peines prononcées, qui suivent le réquisitoire du parquet. Maître Arnaud Vauthier estime en effet que « compte-tenu de l’émotion soulevée par cette affaire dans le pays », il considérait que la sanction était « justifiée ».
Retour sur l’« affaire ». Le 16 février dernier, Abdeslam Ouaddou emmène ses dix co-équipiers dans un match de Ligue 1 contre Metz, hôte de la rencontre. Dans les gradins, Christophe H. lance des insultes, comme « sale négro » et de « singe », qui feront craquer le capitaine valenciennois : à la mi-temps, l’international marocain monte dans les tribunes pour trouver l’auteur des injures et s’expliquer avec lui. Au final, l’arbitre, qu’il avait alerté plusieurs fois concernant les insultes, lui colle un carton jaune pour comportement anti-sportif... De quoi renforcer sa colère et son sentiment d’injustice.
Eviter de tels incidents à l’avenir
Un sentiment d’injustice en partie apaisé par la sentence du tribunal de Metz. Abdeslam Ouaddou s’en félicite, de même que la Licra et SOS Racisme, partie civiles dans ce dossier. La Licra, qui juge « courageuse et unique » l’action en justice d’Abdeslam Ouaddou, qualifie de « décision exemplaire » l’interdiction de stade pendant trois ans...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14283.html
Persona non grata dans les stades
Verdict : Christophe H. écope de trois mois de prison avec sursis, de trois ans d’interdiction de stade et il devra payer 1 500 euros de dommages et intérêts au plaignant. A sa charge aussi de verser une somme allant de un à 800 euros à six parties civiles, à savoir Valenciennes Sport Développement, la Fédération française de football, la Ligue de football professionnel, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme.
Christophe H. pourrait ne pas interjeter appel. Son avocat a annoncé qu’il allait « recommander » à son client de ne pas s’opposer aux peines prononcées, qui suivent le réquisitoire du parquet. Maître Arnaud Vauthier estime en effet que « compte-tenu de l’émotion soulevée par cette affaire dans le pays », il considérait que la sanction était « justifiée ».
Retour sur l’« affaire ». Le 16 février dernier, Abdeslam Ouaddou emmène ses dix co-équipiers dans un match de Ligue 1 contre Metz, hôte de la rencontre. Dans les gradins, Christophe H. lance des insultes, comme « sale négro » et de « singe », qui feront craquer le capitaine valenciennois : à la mi-temps, l’international marocain monte dans les tribunes pour trouver l’auteur des injures et s’expliquer avec lui. Au final, l’arbitre, qu’il avait alerté plusieurs fois concernant les insultes, lui colle un carton jaune pour comportement anti-sportif... De quoi renforcer sa colère et son sentiment d’injustice.
Eviter de tels incidents à l’avenir
Un sentiment d’injustice en partie apaisé par la sentence du tribunal de Metz. Abdeslam Ouaddou s’en félicite, de même que la Licra et SOS Racisme, partie civiles dans ce dossier. La Licra, qui juge « courageuse et unique » l’action en justice d’Abdeslam Ouaddou, qualifie de « décision exemplaire » l’interdiction de stade pendant trois ans...
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