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Municipales/Cantonales 2008

L'union est un combat, mais pas a n'importe quel prix: Sin-le-Noble : militants communistes et Lutte ouvrière alliés contre Christiane Pezin; Denain : Patrick Leroy monte d’un cran; Flines-lez-Râches: Pas d’union PS-PC; Auray : gauche unie, droite de reconquête; Quatre candidats communistes dans le Finistère; La droite menacée au Havre par le Député PCF; Le Martinet, communiste depuis quatre-vingt-sept ans; Fontenay-sous-Bois: Accord à gauche sur les municipales; Bobigny, Catherine Peyge (PC) : « Continuer ce qui a été entrepris »; Saint Denis: Sept socialistes rejoignent la liste de Didier Paillard (PCF); La gauche affirme son unité à Blanc-Mesnil face à une liste dissidente du PS-MoDem; Marc Everbercq (PCF) : « En finir avec les clivages stériles »; Sevran: Les socialistes rejoignent la liste d’union à gauche; Tremblay: Les socialistes feront cavalier seul; ROMAINVILLE: La candidate communiste présente son programme


Municipales de Mars 2008: le point national (suite-5)
Nord (59)

Sin-le-Noble : militants communistes et Lutte ouvrière alliés contre Christiane Pezin

Josyane Bridoux emmène une liste qui rassemble militants du PC et de LO. Point clé du programme : consulter les habitants avant de décider quoi que ce soit.

C’est à l’ancien domicile de l’ancien maire et député communiste, Henri-Martel, devenu un lieu de réunion, que Josyane Bridoux a présenté vendredi sa liste « Sin-le-Noble debout ». « Cette liste est une liste d’ouverture soutenue par le PCF », prend bien soin de préciser M me Bridoux. On y trouve en effet de nombreux adhérents au PC, et d’anciens élus dont Mme Bridoux mais aussi Thérèse Pernot. Les autres colistiers que l’on remarque sont quatre adhérents de Lutte ouvrière, dont Roger Marie, qui siège au conseil municipal, dans l’opposition naturellement.

Le programme de cette liste 100 % à gauche est relativement peu détaillé. « Il n’est pas question de faire un concours de promesses électorales » souligne Mme Bridoux. Cette réserve s’explique sans doute par le fait que Mme Bridoux sait fort bien qu’elle devra composer avec les autres listes de gauche au 2e tour - « Ce rassemblement avec les autres forces de gauche est acté » - et que le « vrai » programme sera établi à ce moment-là.

La première des propositions avancées par « Sin-le-Noble debout » est l’instauration d’une « véritable démocratie en créant des lieux d’échange et de concertation pour discuter bien en amont des projets ville ou Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD).

Christiane Pezin a bien fait des réunions mais pour y annoncer des décisions qui étaient déjà prises. » La seconde est de créer un service de médiation contre les incivilités, « et pas une police municipale, pas plus que des citoyens-relais ». Un propos qui s’explique par la présence de Jacky Maréchal, ancien commissaire responsable du Douaisis et promoteur des citoyens-relais, dans la liste de Mme Pezin.

On trouve ensuite la construction d’une médiathèque et l’engagement de redonner aux centres sociaux le financement nécessaire pour fonctionner. « Christiane Pezin a coupé dans les subventions et les centres sociaux vivotent. » Même chose pour le centre communal d’action sociale, qui sera complété par une Maison de la solidarité. Le développement des transports à l’intérieur de la ville sera également étudié.

Mme Bridoux rappelle enfin les deux principaux points du programme de Christiane Pezin en 2001 : déménager l’usine de compostage et remplir la zone d’activités Desjardins. « L’usine de compostage est toujours là. Et la zone Desjardins va accueillir un golf qui va créer trois emplois… » De façon plus générale, « Sin-le-Noble debout » déplore la façon dont la ville est représentée au sein de la CAD. « Sin y est la 2e ville en population, mais n’est pas du tout respectée, sans zone d’activités pour y créer des emplois. »

Josyane Bridoux.- Mme Bridoux est bien connue des Sinois puisqu’elle a été élue trois fois, de 1983 à 2001, sur la liste du PC de Paulette Deblock. Elle a occupé chaque fois un poste d’adjointe, dont celui de 1re adjointe de 1989 à 2001. Elle a également été conseillère régionale communiste de 1992 à 2004. Mme Bridoux est enseignante au collège de Lallaing. Cette femme âgée de 59 ans, mère de deux enfants, est également responsable du Secours populaire sinois.

Denain : Patrick Leroy monte d’un cran

Patrick Leroy, candidat à sa propre succession, a inauguré vendredi soir son QG de campagne et dévoilé une (petite) partie de sa stratégie.

L’hôtel-restaurant le Villars était fermé depuis quatre ans. Avant de devenir une banque, cette belle bâtisse située en face de l’hôtel de ville est le local de campagne de Patrick Leroy qui va conduire la liste Unis pour un avenir durable (Denain, des hommes et des femmes d’action) aux municipales de mars. Vendredi soir, avant d’inaugurer son QG, Patrick Leroy a tenu une mini conférence de presse, où il n’a guère fait de révélations, se contentant de dire que sa liste sera « très ouverte » et « renouvelée aux deux-tiers ». Si aucune mention n’est faite au PCF sur ses affiches, le maire dit ne pas renier pour autant sa filiation politique. Il a souhaité que sa liste réunisse « des femmes et des hommes d’action, d’expérience et aux modes de penser différents ». S’appuyant sur son bilan, P. Leroy « souhaite changer la ville plus durablement encore dans les cinq ans à venir ».

Il s’est refusé à dévoiler des noms, mais au fil des conversations et en regardant la salle, fort bien garnie, c’est un secret de Polichinelle que de dire qu’il y aura sa première adjointe actuelle (Solange Caron) et son adjoint aux sports (Patrick Deruelle). On peut y rajouter André Drelon, l’ancien commissaire de police, Gérard Clipet, un magistrat qui préside l’USD, Jacqueline Donain, la veuve de Jean, l’ancien adjoint aux sports décédé en 2006. Entre autres.

Flines-lez-Râches: Pas d’union PS-PC

La section flinoise du Parti socialiste ira seule aux municipales puisque, selon elle, le Parti communiste n’a pas voulu d’une liste commune d’union de la gauche.

Depuis 1971, communistes et socialistes allaient ensemble au combat municipal à Flines avec des règles à peu près claires : une place prépondérante pour le PCF au sein de la liste commune avec plus d’élus, mais aussi le fauteuil du maire et celui de 1er adjoint. Le PS disposant néanmoins, au travers de postes d’adjoints, d’une représentation réelle.

Cette année, au grand dam du PS, le PC n’a pas souhaité reconduire ce schéma. Claudine Déthée, la responsable du PS flinois, par ailleurs 2e adjointe, a dit, entourée par des membres du PS de la commune, salle Condorcet, sa surprise et sa rancoeur à l’annonce de cette nouvelle. Et annoncé que le PS ira donc seul à la bataille, en présentant aux électeurs « une liste d’ouverture » qui reste à fixer.
Le PS flinois ne s’attendait pas à devoir faire face à pareil cas de figure. Il s’y est quand même pris de curieuse manière. Dans le cadre de la négociation pour établir la traditionnelle liste d’union, le PS avait mis en avant de nouvelles prétentions, issues d’une analyse de tous les scrutins s’étant déroulés depuis 1995. Le PS ayant obtenu de meilleurs résultats que le PC (en moyenne quand le PS fait trois voix dans la commune, le PC en a deux), Mm e Déthée a demandé une plus grande part du gâteau : 17 membres choisis par le PS sur la liste contre 12 pour le PC et répartition égale du nombre d’adjoints (4). Le poste clé de maire restant néanmoins à un communiste, en l’occurrence Daniel Lemaire, maire actuel.

Mais ce dernier n’a rien cédé. Au contraire. Selon Mme Déthée, il a fait état de sa volonté de voir se dérouler des primaires à gauche ou à tout le moins de disposer de plus de conseillers municipaux que le PS. Ce que ce dernier lui a accordé à la réunion suivante, revenant à la répartition actuelle, loin de ses exigences de départ. « Nous avons voulu sauvegarder l’union de la gauche » se justifie Mme Déthée. Le PS flinois en est réduit à s’interroger sur l’attitude du PC et du maire, qui prend quand même un risque alors que l’alliance habituelle, obtenue sans difficulté et au même prix, lui offrait une réélection sur un plateau. Furieuse, Mme Dethée menace : « Une liste d’union au 2e tour ? On verra le 10 mars. »

Morbihan (56)

Auray : gauche unie, droite de reconquête

On n'avait pas vu un tel scénario depuis 1995. La droite s'est recomposée face à une gauche d'expérience. C'est le centre qui trouble la donne.
Les Alréens savourent leur nouveau paysage politique. La droite locale a balayé ses divisions. Celles-ci lui avaient coûté la mairie, en 1995, même si le maire sortant de l'époque, Michel Naël, préférant le Conseil général, avait appelé sans ambiguïté à voter Alain Bourneau (RPR). L'UDF lui avait envoyé un Scud concurrent. Finalement, c'est Michel Le Scouarnec, étiqueté PCF, à la tête d'une liste de gauche qui s'était imposé au deuxième tour.

Des vainqueurs, surpris eux-mêmes, qui ont retroussé leurs manches et appris la gestion de la ville. L'histoire s'est répétée, en 2001, avec encore deux listes à droite, une seule à gauche. Le dévissage de la droite a été encore plus rapide. La gauche a remporté le match dès le premier tour. Au plan départemental, cette nouvelle défaite a été ressentie comme un affront cruel, Auray fait figure de bastion à reprendre.

L'UMP a, depuis, fait le ménage. D'abord insensible à l'invitation, Annick Guillou-Moinard, 66 ans, avocate en retraite, conseillère générale de Vannes-Centre, vice-présidente du Conseil général et siégeant au Conseil régional, a accepté le flambeau. Elle a réussi à fédérer des énergies concurrentes. Elle annonce que Auray n'a pas assez la « fibre économique ». Ce sera l'axe de campagne : liens entre mairie, entreprises et commerces, liens intergénérationnels, souci des personnes âgées, conseil des jeunes.

Mais ce regain d'enthousiasme est terni par l'échec des négociations avec le centre. Si des membres du MoDem figurent bien sur la liste d'union à droite, Jean-Marc Alexandre, 41 ans, nouveau venu dans le paysage, et Christine Bellego, ardente militante centriste, font entendre leurs voix. À la clé, une guerre des étiquettes pour savoir qui est qui. Leur liste en préparation pour mieux vivre ensemble, avec des réflexions sur l'urbanisme, trouble le jeu, mordant à droite, et sans doute à gauche, sans disposer du label MoDem.

À gauche, Michel Le Scouarnec, 58 ans, instituteur en retraite, fait mine de ne pas s'inquiéter d'une telle agitation. Sa liste a été annoncée, dès décembre, comprenant PS, PCF, Verts et non-inscrits. « Toute la gauche, insiste-t-il. Ce sera projet contre projet. Et nous, un bilan en plus : logement social, équipements sportifs et pour la jeunesse, mais aussi le développement durable. »

Finistère (29)

Quatre candidats communistes dans le Finistère

Hier soir, la section départementale 29 du Parti communiste s’est réunie à Châteaulin. Un dernier rendez-vous stratégique avant le lancement de la campagne des municipales.

Aux prochaines élections municipales, le Parti communiste ne présentera que quatre candidats en tête de liste dans le Finistère : à Scrignac, Trégourez, Tréguennec et Kernével. « Mais dans quasiment toutes les villes du département, nous avons trouvé des accords avec les représentants de la gauche progressiste », précise Éric Le Bour, secrétaire du PCF 29.

Reste à éclaircir un peu la notion de « gauche progressiste » : « Je m’adresse à tous ceux qui défendent un autre système de partage des richesses, qui se battent pour la retraite, et pour les droits sociaux en général ». Le parti socialiste est-il concerné ? Silence de quelques secondes... « Évidemment », finit par souffler la conseillère régionale Gaëlle Abily, à l’oreille d’Eric Le Bour qui s’empresse d’enchaîner : « On sent bien qu’il y a des tendances qui se dessinent. En prenant la place à gauche, en créant une nouvelle force, nous souhaitons éviter à certains socialistes de tendre vers le centre ».

En s’appuyant sur les récents événements politiques et sociaux, le Parti communiste espère conserver ses 120 élus municipaux dans le département. Et pour les cantonales ? « Le PC sera présent au premier tour dans 24 des 26 cantons finistériens. Nous avons abandonné Ouessant et Scaër pour permettre aux candidats de gauche de l’emporter. Nous pensons réaliser de très bons scores à Plouigneau et à Huelgoat notamment ». Le score : plus important que la victoire, selon Gaëlle Abily, car « il permettra de peser sur les futurs choix politiques ».

Seine Maritime (76):

La droite menacée au Havre par le Député PCF

Invaincue depuis 1995 au Havre, la droite se retrouverait au coude à coude avec les communistes au second tour des municipales, selon un sondage publié dans Havre-Libre, Le Havre Presse et Paris-Normandie lundi matin. La liste PCF menée par Daniel Paul et celle du maire sortant Antoine Rufenacht sont créditées de 50% d'intentions de vote chacune. Toutefois, la droite est donnée gagnante avec 52% face à la liste PS conduite par Laurent Logiou, ancien premier adjoint au maire de Rouen.

Au premier tour, la droite est en meilleure position puisque la liste UMP remporterait 47% des voix contre 22% pour celle de Daniel Paul et 19% pour celle de Laurent Logiou. La liste MNR de Philippe Fouché Saillenfest compterait 6% des voix devant celles de'Eric Donfu (DVG) et de François Leroux (LCR), avec 3% d'intentions de vote chacune.

Lors des dernières élections municipales en 2001, la liste d'Antoine Rufenacht avait remporté 57,9% des voix face à la liste de rassemblement de la gauche conduite par Daniel Paul.

Gard (30)

Le Martinet, communiste depuis quatre-vingt-sept ans

Le drapeau tricolore et la devise républicaine ne sont pas visibles sur la façade de la mairie.
Au Martinet, 800 habitants, c’est la faucille et le marteau qui sont gravés dans le coeur des habitants depuis la création de la commune, en 1921, et les élections municipales anticipées qui ont suivi. « On a été la première commune communiste de France (NDLR : le Parti communiste a été créé en 1920) . On est aussi le village qui est le plus fidèle à ce mouvement », affirme le maire, André Deleuze, retraité de l’enseignement. Depuis quatre-vingt-sept ans, Le Martinet n’élit donc que des maires « rouges ». Ici, le PC est dans toutes les mémoires et rappelle les batailles des gueules noires contre la direction des houillères qui géraient les mines de charbon.

Mais le PC n’a pas seulement un grand passé local, il continue à rassembler les habitants : à la présidentielle de 2007, Marie-George Buffet, candidate communiste, a cartonné avec 60 % des voix.
Des résultats courus d’avance « Il n’y a plus de boulot, le PC dans toute la région d’Alès est resté arc-bouté sur la lutte pour le maintien des mines alors qu’il était évident qu’elles allaient fermer et que ce n’était plus la richesse du pays. Les jeunes partent, et lorsqu’ils restent, ils vivent d’emplois précaires », explique un villageois rencontré dans l’unique rue de la commune. « Il n’y a plus de grosses entreprises ou d’industrie et 75 % des foyers ne paient pas d’impôts fonciers. La moitié de la population a plus de 60 ans !

Depuis la fermeture des mines, on ne connaît que le déclin et la misère », ajoute le maire, un compagnon de route du PC, dont le conseil municipal est composé en majorité d’élus encartés.
Au Martinet, les élections municipales sont courues d’avance, ou presque. « Le PC fait toujours les deux tiers des voix », rappelle le maire.

Val de Marne (94)

Fontenay-sous-Bois: Accord à gauche sur les municipales

Les communistes, les socialistes, les Verts et leurs alliés ont signé un accord pour une liste commune au premier tour des élections municipales à Fontenay-sous-Bois.

Jean-François Voguet, sénateur-maire sortant (PCF), l’a évoqué lors du conseil municipal de jeudi soir, consacré notamment au débat d’orientations budgétaires. Cet accord prévoit un relatif équilibrage des groupes politiques en cas de victoire. Sur une base de 36 élus, la majorité comporterait 12 PS et 4 Verts face à 20 PC et alliés. Pour David Dornbusch, socialiste qui était prêt à mener une liste avec les Verts, « ces positions sont moins déséquilibrées qu’à la précédente mandature, mais elles ne reflètent pas les rapports de force des dernières élections législatives où le PS et les Verts ont fait jeu égal avec le PC ». Il a annoncé qu’il ne figurera pas sur la liste conduite par Jean-François Voguet, en raison « de considérations d’analyses politiques ». Laurence Abeille, conseillère municipale des Verts et élue régionale, assure qu’elle sera « vigilante ».

Seine Saint Denis (93)

Bobigny, Catherine Peyge (PC) : « Continuer ce qui a été entrepris »

Catherine Peyge (PC), 48 ans maire depuis 2006 Projet prioritaire :poursuivre la rénovation de tous les quartiers et créer du logement social « en alliant l’urbain et l’humain ».

Au soir de son élection, en septembre 2006, après le décès de Bernard Birsinger, Catherine Peyge promettait « fidélité et continuité ». Un an et demi plus tard, la maire mise aussi sur l’union à gauche pour garder ce bastion communiste. Le PS la suit mais les Verts se sont ralliés à une dissidente de sa propre équipe. Pas grave, rétorque la maire qui mène campagne en sillonnant les quartiers à bord d’un pimpant fourgon rose et blanc et verdit un peu sa liste d’une « écologiste de la ville ». Elle compte sur l’image très Vivre ensemble de personnalités de la société civile et des associations. « Je suis la maire de tous les Balbyniens, et je suis là pour continuer tout ce qui a été entrepris et dont les grandes orientations ont été confortées par les 15 000 réponses à la Consult’action. »

Saint Denis: Sept socialistes rejoignent la liste de Didier Paillard (PCF)

Annonce pour le moins inattendue à Saint-Denis. Le maire communiste, Didier Paillard, a signé hier soir un accord avec sept militants socialistes, deux semaines après que le PS a obtenu le feu vert pour faire une liste autonome. En désaccord avec leurs responsables locaux, ces derniers ont quitté la liste conduite par le socialiste Georges Sali pour rejoindre celle de Didier Paillard. Parmi eux, l’adjointe au maire et récente candidate PS aux législatives Rose Gomis, « C’est plus utile et intelligent de partir unis, résume Christophe Girard, un militant PS. Entre nos deux programmes, il n’y avait pas de divergences fondamentales. »

La gauche affirme son unité à Blanc-Mesnil face à une liste dissidente du PS-MoDem

Des élus et responsables PS, PCF, Verts et Lutte ouvrière de Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ont souligné mardi leur «accord politique» en vue des municipales alors que des socialistes dissidents ont constitué avec le MoDem une liste face au maire communiste sortant.

«Comme elle a toujours su le faire dans les moments importants, la gauche s'engage rassemblée dans la campagne électorale», affirment dans un communiqué commun Marc Soury (adjoint PS au maire), Alain Barres (Conseiller municipal PS), Yann Le Pollotec, secrétaire de la section du PCF, Jean-Yves Souben (adjoint Verts au maire), Serge Fournet (LO).

Des socialistes ont constitué avec le MoDem une liste commune face à celle de l'union PCF-PS-Verts-LO conduite par le maire sortant communiste Daniel Feurtet sur laquelle se présente aussi la secrétaire nationale du PCF et députée de Blanc-Mesnil, Marie-George Buffet.

«Ici au Blanc-Mesnil, l'attachement des femmes et des hommes de progrès à l'union des forces de gauche, au-delà même des clivages politiques, ne s'est jamais démenti», affirment les signataires.

La liste de gauche «s'engage à vivifier les pratiques politiques et à porter l'avenir», affirment-ils. Selon eux, «ce rassemblement a permis de bâtir la ville moderne et solidaire», à «résister aux mauvais coups de la droite» et à «écarter l'extrême-droite».

Marc Everbercq (PCF) : « En finir avec les clivages stériles »


MARC EVERBECQ (PCF), 40 ans Son projet prioritaire : retrouver un urbanisme plus cohérent en créant un quartier économique porte de Bagnolet et en transformant l’ancienne mairie pour un service public plus efficace.

En 2001, Marc Everbecq, qui occupait la deuxième place sur la liste, prend la succession de l’ancien maire (PC) Daniel Mongeau. Sept ans plus tard, l’ancien directeur du bureau de presse du Parti communiste s’est imposé à Bagnolet. La semaine dernière, il a réuni plus de cinq cents personnes pour le lancement de sa campagne et, sur son blog, il affiche ses soutiens, du peintre Jean Rustin au boxeur Ali Oubaali. Dans son bilan, l’édile met en avant le renouvellement urbain dans le quartier des Malassis, la couverture de l’A 3 « enfin bouclée », l’ouverture de la médiathèque, l’aménagement du parc Jean-Moulin, le nouveau gymnase à côté du lycée Hénaff, la deuxième salle du Cin’Hoche, les zones bleues. Pour lui, l’enjeu de ces élections, c’est « de faire sortir Bagnolet des clivages stériles et, pour clarifier le débat, il faut que la gauche arrive à se mettre d’accord autour d’un projet », préconise l’élu.

Sevran: Les socialistes rejoignent la liste d’union à gauche

LES SOCIALISTES et le maire (PCF) de Sevran, Stéphane Gatignon, ont finalement réussi à s’entendre pour les municipales. Hier soir, ils sont tombés d’accord sur la composition de la liste d’union, qui compte également neuf représentants des Verts et d’associations écolos et deux membres du PRG. Les candidats socialistes obtiennent dix places, contre treize pour le groupe Sevran à gauche (PCF et divers). Le projet sera distribué aux habitants le 11 février, et la liste sera officiellement présentée le 21 lors d’une grande réunion publique.

Tremblay: Les socialistes feront cavalier seul

C’EST une conclusion qui se dessinait depuis déjà plusieurs jours. Cette fois, c’est officiel, le Parti socialiste présentera sa propre liste aux élections municipales à Tremblay… face à celle conduite par le député-maire PCF sortant François Asensi. Une primaire à gauche : la chose ne s’était pas produite depuis 1971. La décision a été prise hier par la direction nationale du PS. Tremblay est la septième ville du département où PS et PC s’affronteront au premier tour des municipales en mars.

« La direction nationale a pris acte de la volonté du maire de ne pas associer les socialistes à sa liste », indique Franck Misson, secrétaire de la section locale. Les négociations avaient en effet achoppé sur le nom des candidats du PS. François Asensi souhaitait reconduire six élus sortants ­ qui figurent d’ailleurs sur sa liste. Contestant la légitimité de ces sortants, dont certains se sont éloignés du PS, la section locale souhaitait renouveler ses candidats et ne conserver que deux de ses élus.

De part et d’autre, on se rejette la responsabilité de ce divorce. « Nous nous sommes battus jusqu’au bout pour qu’il y ait l’union », assure Franck Misson. François Asensi, de son côté, affirme qu’il sera celui qui conduira une « liste de large rassemblement, avec des socialistes, des Verts, des communistes, et des personnalités sans appartenance politique. »

Les militants du PS peuvent désormais constituer leur équipe, qui devrait bénéficier du soutien du PRG et sera menée par le conseiller municipal sortant Thierry Godin. « Nous espérons pouvoir entrer en campagne dès lundi », confie Franck Misson. Une campagne qui sera nécessairement plus animée que d’ordinaire. Et c’est sans doute le PS qui tirera la première salve. La direction fédérale va en effet écrire aux élus sortants pour leur interdire de se qualifier de « socialistes », s’ils se présentent sur la liste de François Asensi. La menace fait sourire Alain Durandeau, actuel président des élus socialistes au conseil municipal. « Il y a un copyright ? Je ne me réclame pas de la direction nationale du PS, mais j’entends être reconnu comme socialiste. »

ROMAINVILLE: La candidate communiste présente son programme

SOFIA DAUVERGNE, la candidate communiste aux élections municipales à Romainville, présente son programme aujourd’hui, à partir de 18 h 30, dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Elle est soutenue par LO et le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS).

Nicolas Maury
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Perspective COMMUNISTE
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Nicolas Maury
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