Les restaurants et cafés subissent de plein fouet la baisse du pouvoir d'achat des vacanciers, avec des chutes de fréquentation jusqu'à 20 ou 30% en juillet, selon leur syndicat patronal (Umih). Les hôteliers s'en tirent mieux, tout comme les campings qui ont commencé à recruter parmi les cadres.
Les Français multiplient les astuces pour ne pas dépasser leur budget vacances: covoiturage pour économiser de l'essence, échange d'appartements pour s'assurer un canapé pas cher, recours accru au vélo, séjour à la campagne contre petit boulot.
Une première cet été, les vacanciers "tentent leur chance pour marchander une baisse des prix de leurs chambres", témoigne Yannick Fassaert, président de la Fédération nationale des Gîtes de France. Et ce indépendamment de leur salaire, "qu'ils gagnent le Smic ou 3.000 euros par mois".
Plus d'un quart des Français ont mis de l'argent de côté pour financer leur départ, et les deux tiers des vacanciers comptaient renoncer à des activités payantes, selon une étude du Credoc. Face à l'envolée des prix à la pompe, 56% des touristes envisageaient de partir moins loin cette année.
Si "les Français ne sont pas prêts à sacrifier la qualité de leur hébergement", ils "font des arbitrages draconiens sur place", relève Didier Arino du cabinet Protourisme. "Certains arrivent en 4X4 et font leurs courses dans les hard-discount ou ont les coffres remplis de victuailles."
"Pouvoir d'achat oblige, de plus en plus de Français ont tendance à choisir des modes d'hébergement moins onéreux" comme les campings "dont les réservations sont au beau fixe", reconnaît Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Tourisme.
"La fréquentation dans les campings est au moins équivalente à celle de juillet 2007, sauf pour la montagne, et les perspectives semblent excellentes pour août, mais les séjours sont plus courts", nuance Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA).
Si les campings tirent leur épingle du jeu, ce sont "surtout les à-côtés qui trinquent": l'activité du restaurant du camping Anton à Trèbes, près de Carcassonne, a baissé de 15%, car "les gens préfèrent aller au supermarché et manger chez eux", selon un responsable.
Sur la Côte d'Azur, les restaurateurs font grise mine: "Plutôt que de dépenser 50 euros pour un repas, on préfère écouter du jazz ou aller au festival de Menton", déplore Michel Tschann, président du syndicat hôtelier local.
Les balades en bateau pâtissent de la hausse des carburants: les vacanciers "sortent moins souvent en mer" et "font attention à la manière dont ils naviguent pour avoir un meilleur rendement de leur moteur", constate Alain Gautier, directeur général du port d'Arcachon.
De nombreux vacanciers se font héberger par la famille, à l'instar de Philippe Sanmartin, de Salon-de-Provence, venu avec ses deux filles à Strasbourg. Les années passées, il avait opté pour un village vacances. "On ne fait pas d'économies, on fait attention", dit-il.
Source: Yahoo News
Les Français multiplient les astuces pour ne pas dépasser leur budget vacances: covoiturage pour économiser de l'essence, échange d'appartements pour s'assurer un canapé pas cher, recours accru au vélo, séjour à la campagne contre petit boulot.
Une première cet été, les vacanciers "tentent leur chance pour marchander une baisse des prix de leurs chambres", témoigne Yannick Fassaert, président de la Fédération nationale des Gîtes de France. Et ce indépendamment de leur salaire, "qu'ils gagnent le Smic ou 3.000 euros par mois".
Plus d'un quart des Français ont mis de l'argent de côté pour financer leur départ, et les deux tiers des vacanciers comptaient renoncer à des activités payantes, selon une étude du Credoc. Face à l'envolée des prix à la pompe, 56% des touristes envisageaient de partir moins loin cette année.
Si "les Français ne sont pas prêts à sacrifier la qualité de leur hébergement", ils "font des arbitrages draconiens sur place", relève Didier Arino du cabinet Protourisme. "Certains arrivent en 4X4 et font leurs courses dans les hard-discount ou ont les coffres remplis de victuailles."
"Pouvoir d'achat oblige, de plus en plus de Français ont tendance à choisir des modes d'hébergement moins onéreux" comme les campings "dont les réservations sont au beau fixe", reconnaît Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Tourisme.
"La fréquentation dans les campings est au moins équivalente à celle de juillet 2007, sauf pour la montagne, et les perspectives semblent excellentes pour août, mais les séjours sont plus courts", nuance Guylhem Féraud, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA).
Si les campings tirent leur épingle du jeu, ce sont "surtout les à-côtés qui trinquent": l'activité du restaurant du camping Anton à Trèbes, près de Carcassonne, a baissé de 15%, car "les gens préfèrent aller au supermarché et manger chez eux", selon un responsable.
Sur la Côte d'Azur, les restaurateurs font grise mine: "Plutôt que de dépenser 50 euros pour un repas, on préfère écouter du jazz ou aller au festival de Menton", déplore Michel Tschann, président du syndicat hôtelier local.
Les balades en bateau pâtissent de la hausse des carburants: les vacanciers "sortent moins souvent en mer" et "font attention à la manière dont ils naviguent pour avoir un meilleur rendement de leur moteur", constate Alain Gautier, directeur général du port d'Arcachon.
De nombreux vacanciers se font héberger par la famille, à l'instar de Philippe Sanmartin, de Salon-de-Provence, venu avec ses deux filles à Strasbourg. Les années passées, il avait opté pour un village vacances. "On ne fait pas d'économies, on fait attention", dit-il.
Source: Yahoo News
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