En revanche, ne sont conviés ni les représentants du Collectif étudiant contre l'autonomie des universités (CECAU, minoritaire), à l'origine du mouvement qui a émergé en début de semaine dernière, ni ceux de la coordination nationale qui s'est réunie à Rennes le week end dernier. Tous deux réclament l'abrogation de la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.
L'agitation dans les universités a atteint son niveau le plus élevé depuis 15 jours, mercredi, en liaison avec la mobilisation des cheminots, avec 36 sites universitaires perturbés.
Les cours reprenaient progressivement jeudi matin sur le campus de Rennes 2 (Sciences humaines et Lettres) quelques heures après l'évacuation par les forces de l'ordre des étudiants qui bloquaient l'université depuis le 6 novembre. Les étudiants ont été évacués par la police dans la nuit de mercredi à jeudi, et le président de l'université, aidé du personnel, a nettoyé les locaux "pour préparer la rentrée de 08H00".
Lundi, lors d'un vote à bulletins secrets, près de 62% des 3.290 étudiants votants s'étaient prononcés contre le blocage à Rennes 2 qui compte près de 18.000 étudiants. Ce vote, décidé en assemblée générale la semaine précédente, a été reconnu par le syndicat étudiant Unef. Mais une autre assemblée générale, qui a rassemblé le même jour un millier d'étudiants selon la présidence de Rennes 2, plus de 2.000 selon les syndicats étudiants, a voté "le blocage de l'université jusqu'au retrait de la loi Pécresse".
Mercredi soir, la FSU s'est indignée de ne pas être conviée, en dénonçant une "provocation". Lors de la rencontre, il s'agira de "faire le point sur la situation dans les universités", a affirmé le ministère.
Bruno Julliard (Unef), qui appelle à amplifier le mouvement mais sans demander l'abrogation de la loi votée cet été, a salué "la prise en compte" par le gouvernement d'une contestation devenue selon lui le fait d'une "majorité d'étudiants inquiets". Omniprésente sur les plateaux-télés, ou encore sur une vidéo visible sur le site du ministère, Mme Pécresse a voulu "rassurer" les étudiants qui expriment des craintes qu'elle dit cependant "ne pas comprendre".
Sur le terrain, 36 universités sur 85 et un IUT étaient perturbés mercredi par des blocages, de tout ou partie des sites, par des barrages filtrants, ou fermés par décision de l'administration, selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP en province et de l'Unef.
Trente sites étaient concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier II et III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours, l'IUT de Tarbes, Valenciennes (pôle lettres).
L'agitation dans les universités a atteint son niveau le plus élevé depuis 15 jours, mercredi, en liaison avec la mobilisation des cheminots, avec 36 sites universitaires perturbés.
Les cours reprenaient progressivement jeudi matin sur le campus de Rennes 2 (Sciences humaines et Lettres) quelques heures après l'évacuation par les forces de l'ordre des étudiants qui bloquaient l'université depuis le 6 novembre. Les étudiants ont été évacués par la police dans la nuit de mercredi à jeudi, et le président de l'université, aidé du personnel, a nettoyé les locaux "pour préparer la rentrée de 08H00".
Lundi, lors d'un vote à bulletins secrets, près de 62% des 3.290 étudiants votants s'étaient prononcés contre le blocage à Rennes 2 qui compte près de 18.000 étudiants. Ce vote, décidé en assemblée générale la semaine précédente, a été reconnu par le syndicat étudiant Unef. Mais une autre assemblée générale, qui a rassemblé le même jour un millier d'étudiants selon la présidence de Rennes 2, plus de 2.000 selon les syndicats étudiants, a voté "le blocage de l'université jusqu'au retrait de la loi Pécresse".
Mercredi soir, la FSU s'est indignée de ne pas être conviée, en dénonçant une "provocation". Lors de la rencontre, il s'agira de "faire le point sur la situation dans les universités", a affirmé le ministère.
Bruno Julliard (Unef), qui appelle à amplifier le mouvement mais sans demander l'abrogation de la loi votée cet été, a salué "la prise en compte" par le gouvernement d'une contestation devenue selon lui le fait d'une "majorité d'étudiants inquiets". Omniprésente sur les plateaux-télés, ou encore sur une vidéo visible sur le site du ministère, Mme Pécresse a voulu "rassurer" les étudiants qui expriment des craintes qu'elle dit cependant "ne pas comprendre".
Sur le terrain, 36 universités sur 85 et un IUT étaient perturbés mercredi par des blocages, de tout ou partie des sites, par des barrages filtrants, ou fermés par décision de l'administration, selon des informations recueillies auprès des bureaux de l'AFP en province et de l'Unef.
Trente sites étaient concernés par un blocage partiel ou total: Amiens, Angers, Besançon, Bordeaux II et III, Brest, Caen, Dijon, Lille I et III, La Rochelle, Le Havre, Limoges, Lyon II, Metz, Montpellier II et III, Nantes, Paris I-Tolbiac, Paris III, Paris VIII, Paris XIII, Pau, Perpignan, Rouen, Toulouse II-le Mirail, Toulouse III, Tours, l'IUT de Tarbes, Valenciennes (pôle lettres).
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