Célébrer "les retrouvailles" franco-américaines sans apparaître comme le "caniche de Bush", surnom dont avait été affublé le Britannique Tony Blair: c'est l'exercice délicat auquel va s'atteler Nicolas Sarkozy pour sa première visite officielle aux Etats-Unis, un pays qui l'attend les bras grands ouverts, tout à son soulagement de tourner la page chiraquienne.
Le président français, qui a déjà rencontré George W. Bush lors du sommet du G8 d'Heiligendamm puis dans sa résidence de Kennebunkport (Maine) cet été, doit dîner mardi soir à la Maison blanche avec son homologue américain et son épouse Laura. Il s'entretiendra à nouveau avec le président Bush mercredi, après avoir prononcé un discours devant le Congrès -"un très grand honneur" pour un chef d'Etat étranger, a souligné vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon.
Cette visite doit "consacrer les retrouvailles entre la France et les Etats-Unis après la crise de 2003" sur l'Irak, a-t-il affirmé. Car "la France a de nouveau la cote aux Etats-Unis", assure un diplomate français. Nicolas Sarkozy "a insufflé beaucoup d'air frais à la relation" franco-américaine, confirmait mercredi dernier le secrétaire d'Etat adjoint américain Nicholas Burns, en visite à Paris.
Le précédent hôte de l'Elysée Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin incarnaient en effet pour Washington le violent conflit qui avait opposé les deux pays en 2003 au moment de l'intervention américaine en Irak. A l'époque, Nicolas Sarkozy, qui avait pris l'habitude de recevoir de hauts responsables américains place Beauvau dès 2002, avait gardé le silence.
Il critiqua par la suite la façon dont les autorités françaises avaient géré la crise avec Washington. "Certains en France m'appellent 'Sarkozy l'Américain'. J'en suis fier", proclamera-t-il ensuite, en avril 2004, lors d'un déplacement aux Etats-Unis.
Sur le fond, Français et Américains sont désormais sur la même ligne sur les principaux dossiers internationaux, à commencer par celui du nucléaire iranien, qui devrait être au coeur des discussions entre MM. Bush et Sarkozy. "Nous avons les mêmes objectifs" et "nous travaillons main dans la main avec les Etats-Unis dans une logique d'accroissement à terme du régime des sanctions" contre Téhéran, a confirmé David Martinon.
Source Yahoo news
Le président français, qui a déjà rencontré George W. Bush lors du sommet du G8 d'Heiligendamm puis dans sa résidence de Kennebunkport (Maine) cet été, doit dîner mardi soir à la Maison blanche avec son homologue américain et son épouse Laura. Il s'entretiendra à nouveau avec le président Bush mercredi, après avoir prononcé un discours devant le Congrès -"un très grand honneur" pour un chef d'Etat étranger, a souligné vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon.
Cette visite doit "consacrer les retrouvailles entre la France et les Etats-Unis après la crise de 2003" sur l'Irak, a-t-il affirmé. Car "la France a de nouveau la cote aux Etats-Unis", assure un diplomate français. Nicolas Sarkozy "a insufflé beaucoup d'air frais à la relation" franco-américaine, confirmait mercredi dernier le secrétaire d'Etat adjoint américain Nicholas Burns, en visite à Paris.
Le précédent hôte de l'Elysée Jacques Chirac et son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin incarnaient en effet pour Washington le violent conflit qui avait opposé les deux pays en 2003 au moment de l'intervention américaine en Irak. A l'époque, Nicolas Sarkozy, qui avait pris l'habitude de recevoir de hauts responsables américains place Beauvau dès 2002, avait gardé le silence.
Il critiqua par la suite la façon dont les autorités françaises avaient géré la crise avec Washington. "Certains en France m'appellent 'Sarkozy l'Américain'. J'en suis fier", proclamera-t-il ensuite, en avril 2004, lors d'un déplacement aux Etats-Unis.
Sur le fond, Français et Américains sont désormais sur la même ligne sur les principaux dossiers internationaux, à commencer par celui du nucléaire iranien, qui devrait être au coeur des discussions entre MM. Bush et Sarkozy. "Nous avons les mêmes objectifs" et "nous travaillons main dans la main avec les Etats-Unis dans une logique d'accroissement à terme du régime des sanctions" contre Téhéran, a confirmé David Martinon.
Source Yahoo news
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