"Nous n'avons pas bloqué les bâtiments de droit, éco et sciences politiques pour ne pas braquer les étudiants les moins mobilisés", a expliqué la présidente de l'Unef pour la faculté de Nanterre, Vanessa Favaro.
Devant les portes du bâtiment de droit, des étudiants opposés au blocage ont distribué des tracts exigeant la "liberté d'aller en cours" et appelant à se mobiliser pour voter en masse contre la grève à la prochaine assemblée générale, lundi. "Ils veulent venir bloquer ici aussi, il faut les en empêcher", a dit une étudiante en droit. Le blocage et l'occupation jusqu'à lundi de l'université ont été votés à une large majorité (615 pour, 199 contre) lors d'une AG jeudi qui a réuni plus de 800 étudiants.
Finalement, les étudiants ont renoncé à occuper la faculté jeudi soir, mais une centaine d'entre eux se sont retrouvés tôt vendredi matin pour empêcher l'ouverture des portes des bâtiments de sciences humaines. Le président de l'université, Olivier Audéoud, avait déclaré jeudi à l'AFP qu'il ferait fermer l'établissement "s'il y a blocage", pour les "34.000 étudiants, moins une mini-minorité, qui réclament de pouvoir aller en cours".
Jeudi soir, le trafic des grandes lignes (Eurostar, Thalys, TGV) et de deux lignes transiliennes a été interrompu pendant plus d'une heure après l'occupation de voies de la gare du Nord à Paris par des manifestants protestant contre la loi sur l'autonomie des universités. Des jeunes étant sur les voies, la SNCF a coupé le courant de 19h25 à 20h33, heure à partir de laquelle le trafic a progressivement repris, a-t-on précisé de même source.
Deux cents jeunes manifestants ont occupé des voies peu après 19h30. Les jeunes, essentiellement des étudiants - au nombre de 300 selon la police - se sont tranquillement installés sur les voies grandes lignes après avoir remonté les quais jusqu'au bout. Debout ou assis, ils ont scandé : "Cheminots avec nous". Au moment de l'arrivée de la police, les manifestants ont quitté les voies sans incident avant 20h30. Aucune interpellation n'est intervenue, a précisé la police.
Les manifestants avaient quitté la Sorbonne vers 18H00 puis s'étaient rendus à la gare du Nord.
La mobilisation étudiante contre la loi Pécresse s'est encore étendue jeudi, avec de nouveaux blocages dans les universités et des manifestations, un mouvement que le gouvernement a tenté d'apaiser en annonçant une majoration des crédits dédiée au logement étudiant.
Peut-être soucieuse de désamorcer la crise qui a pris une ampleur inattendue depuis le début de la semaine, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, auteur de la loi votée cet été , a consenti devant l'Assemblée nationale à déplacer 11 millions d'euros de son budget 2008, de la rénovation de Jussieu à celle des logements étudiants.
Evoquant "une concession claire à la mobilisation", le président de l'Unef et leader du mouvement contre le CPE, Bruno Julliard, a déclaré à l'AFP que cette rallonge budgétaire était "de bonne augure", quoique "insuffisante". "La première leçon que je tire, c'est que les étudiants ont raison de se mobiliser. Ils doivent poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir d'autres concessions", a-t-il ajouté faisant état de la participation de "10.000 étudiants" dans les assemblées générales (AG) jeudi (environ 1,4 million d'étudiants sont inscrits à l'université, ndlr).
Sur le terrain, trois nouvelles universités ont voté jeudi en AG un blocage total ou partiel: Paris X-Nanterre, Pau, la faculté des Sciences à Caen. Montpellier 2 (Sciences et Techniques) a voté le blocage de son site à partir de vendredi, de même que Lyon II, à partir de lundi. Quant à Paris I (Tolbiac), occupée mercredi soir, elle a été fermée administrativement
Certains ont voté la grève comme Grenoble ou Metz et Brest, sans blocage. Dans d'autres universités - Paris VI, Paris XII, Marne-la-Vallée, Nancy II, Nîmes, Strasbourg II, Evry, Besançon - le mouvement a gagné mais les AG n'ont voté ni blocage ni grève. A Montpellier III (lettres), l'AG s'est contenté de voter le principe d'une participation à la journée du 20 novembre aux côtés des fonctionnaires.
En outre, les universités de Rouen, une partie de Tours, Nantes, Aix-Marseille I, Toulouse-II, Lille I et III, Rennes II, le département des lettres de Caen, étaient toujours bloqués jeudi.
De petites manifestations réunissant plusieurs centaines de personnes ont eu lieu à Rennes (3.000 selon les organisateurs/1.500 selon la police), Toulouse (1.500/1.200), Lille (600), Perpignan (1.000/500), Aix-en-provence (300-400), Caen (600/500) ou encore à Nancy (une centaine).
A Paris, plus de 500 personnes ont manifesté et se sont opposées brièvement aux forces de l'ordre, lorsqu'ils ont voulu modifier leur itinéraire pour rejoindre la très symbolique Sorbonne. Après avoir pénétré dans les locaux, une trentaine d'étudiants en sont ressortis sans incident.
Devant les portes du bâtiment de droit, des étudiants opposés au blocage ont distribué des tracts exigeant la "liberté d'aller en cours" et appelant à se mobiliser pour voter en masse contre la grève à la prochaine assemblée générale, lundi. "Ils veulent venir bloquer ici aussi, il faut les en empêcher", a dit une étudiante en droit. Le blocage et l'occupation jusqu'à lundi de l'université ont été votés à une large majorité (615 pour, 199 contre) lors d'une AG jeudi qui a réuni plus de 800 étudiants.
Finalement, les étudiants ont renoncé à occuper la faculté jeudi soir, mais une centaine d'entre eux se sont retrouvés tôt vendredi matin pour empêcher l'ouverture des portes des bâtiments de sciences humaines. Le président de l'université, Olivier Audéoud, avait déclaré jeudi à l'AFP qu'il ferait fermer l'établissement "s'il y a blocage", pour les "34.000 étudiants, moins une mini-minorité, qui réclament de pouvoir aller en cours".
Jeudi soir, le trafic des grandes lignes (Eurostar, Thalys, TGV) et de deux lignes transiliennes a été interrompu pendant plus d'une heure après l'occupation de voies de la gare du Nord à Paris par des manifestants protestant contre la loi sur l'autonomie des universités. Des jeunes étant sur les voies, la SNCF a coupé le courant de 19h25 à 20h33, heure à partir de laquelle le trafic a progressivement repris, a-t-on précisé de même source.
Deux cents jeunes manifestants ont occupé des voies peu après 19h30. Les jeunes, essentiellement des étudiants - au nombre de 300 selon la police - se sont tranquillement installés sur les voies grandes lignes après avoir remonté les quais jusqu'au bout. Debout ou assis, ils ont scandé : "Cheminots avec nous". Au moment de l'arrivée de la police, les manifestants ont quitté les voies sans incident avant 20h30. Aucune interpellation n'est intervenue, a précisé la police.
Les manifestants avaient quitté la Sorbonne vers 18H00 puis s'étaient rendus à la gare du Nord.
La mobilisation étudiante contre la loi Pécresse s'est encore étendue jeudi, avec de nouveaux blocages dans les universités et des manifestations, un mouvement que le gouvernement a tenté d'apaiser en annonçant une majoration des crédits dédiée au logement étudiant.
Peut-être soucieuse de désamorcer la crise qui a pris une ampleur inattendue depuis le début de la semaine, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, auteur de la loi votée cet été , a consenti devant l'Assemblée nationale à déplacer 11 millions d'euros de son budget 2008, de la rénovation de Jussieu à celle des logements étudiants.
Evoquant "une concession claire à la mobilisation", le président de l'Unef et leader du mouvement contre le CPE, Bruno Julliard, a déclaré à l'AFP que cette rallonge budgétaire était "de bonne augure", quoique "insuffisante". "La première leçon que je tire, c'est que les étudiants ont raison de se mobiliser. Ils doivent poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir d'autres concessions", a-t-il ajouté faisant état de la participation de "10.000 étudiants" dans les assemblées générales (AG) jeudi (environ 1,4 million d'étudiants sont inscrits à l'université, ndlr).
Sur le terrain, trois nouvelles universités ont voté jeudi en AG un blocage total ou partiel: Paris X-Nanterre, Pau, la faculté des Sciences à Caen. Montpellier 2 (Sciences et Techniques) a voté le blocage de son site à partir de vendredi, de même que Lyon II, à partir de lundi. Quant à Paris I (Tolbiac), occupée mercredi soir, elle a été fermée administrativement
Certains ont voté la grève comme Grenoble ou Metz et Brest, sans blocage. Dans d'autres universités - Paris VI, Paris XII, Marne-la-Vallée, Nancy II, Nîmes, Strasbourg II, Evry, Besançon - le mouvement a gagné mais les AG n'ont voté ni blocage ni grève. A Montpellier III (lettres), l'AG s'est contenté de voter le principe d'une participation à la journée du 20 novembre aux côtés des fonctionnaires.
En outre, les universités de Rouen, une partie de Tours, Nantes, Aix-Marseille I, Toulouse-II, Lille I et III, Rennes II, le département des lettres de Caen, étaient toujours bloqués jeudi.
De petites manifestations réunissant plusieurs centaines de personnes ont eu lieu à Rennes (3.000 selon les organisateurs/1.500 selon la police), Toulouse (1.500/1.200), Lille (600), Perpignan (1.000/500), Aix-en-provence (300-400), Caen (600/500) ou encore à Nancy (une centaine).
A Paris, plus de 500 personnes ont manifesté et se sont opposées brièvement aux forces de l'ordre, lorsqu'ils ont voulu modifier leur itinéraire pour rejoindre la très symbolique Sorbonne. Après avoir pénétré dans les locaux, une trentaine d'étudiants en sont ressortis sans incident.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN