Mbeki, chargé de la médiation au Zimbabwe, a souligné que les négociations ne s'étaient pas soldées par un échec, mais que Mugabe avait simplement conclu un accord avec le chef de file d'une faction dissidente du Mouvement pour un changement démocratique (MDC).
Le président sud-africain n'était toutefois pas certain que cet accord ait été formellement signé. Tsvangirai, qui dirige le MDC proprement dit, étudie encore quant à lui ses différentes possibilités, a ajouté Mbeki.
Ces négociations doivent permettre de trouver une solution à la crise politique marquée par la réélection contestée de Mugabe en juin, à l'issue d'un scrutin entaché de violences dont Tsvangirai avait dû se retirer malgré sa victoire au premier tour.
TSVANGIRAI EST- IL MARGINALISÉ ?
Mbeki s'est rendu mercredi en Angola afin d'y rencontrer le président Jose Eduardo dos Santos. Ce dernier est chargé des affaires politiques au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), qui a désigné Mbeki comme médiateur au Zimbabwe.
Mbeki doit faire un point sur la situation au Zimbabwe ce week-end lors d'un sommet de la SADC à Johannesburg. Il a répété mardi soir sa confiance dans une issue positive à la crise politique.
"Je n'ai aucun doute que cela arrivera. Si cela implique de rester six mois dans ce pays, c'est ce que je ferais."
Au Zimbabwe, la situation paraissait nettement plus incertaine. Un haut responsable de la Zanu-PF, parti de Mugabe, a annoncé la signature d'un accord avec une faction dissidente du MDC dirigée par Arthur Mutambara, mais un porte-parole de ce petit parti a démenti la signature, sans toutefois nier l'existence de l'accord.
Un tel projet pourrait viser à marginaliser Tsvangirai, et on s'attend à ce que Mugabe convoque le parlement la semaine prochaine afin de former un gouvernement d'unité nationale avec Mutambara.
Les dix sièges dont dispose le mouvement de Mutambara permettraient à une coalition de pouvoir d'obtenir la majorité parlementaire perdue par la Zanu-PF lors des législatives de mars. Le pays resterait toutefois profondément divisé si Tsvangirai était maintenu à l'écart du pouvoir.
Le Zimbabwe est confronté à une crise économique d'une ampleur unique, avec un taux d'inflation atteignant 2.000.000% et de graves pénuries alimentaires et énergétiques.
Source: Yahoo news
Le président sud-africain n'était toutefois pas certain que cet accord ait été formellement signé. Tsvangirai, qui dirige le MDC proprement dit, étudie encore quant à lui ses différentes possibilités, a ajouté Mbeki.
Ces négociations doivent permettre de trouver une solution à la crise politique marquée par la réélection contestée de Mugabe en juin, à l'issue d'un scrutin entaché de violences dont Tsvangirai avait dû se retirer malgré sa victoire au premier tour.
TSVANGIRAI EST- IL MARGINALISÉ ?
Mbeki s'est rendu mercredi en Angola afin d'y rencontrer le président Jose Eduardo dos Santos. Ce dernier est chargé des affaires politiques au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), qui a désigné Mbeki comme médiateur au Zimbabwe.
Mbeki doit faire un point sur la situation au Zimbabwe ce week-end lors d'un sommet de la SADC à Johannesburg. Il a répété mardi soir sa confiance dans une issue positive à la crise politique.
"Je n'ai aucun doute que cela arrivera. Si cela implique de rester six mois dans ce pays, c'est ce que je ferais."
Au Zimbabwe, la situation paraissait nettement plus incertaine. Un haut responsable de la Zanu-PF, parti de Mugabe, a annoncé la signature d'un accord avec une faction dissidente du MDC dirigée par Arthur Mutambara, mais un porte-parole de ce petit parti a démenti la signature, sans toutefois nier l'existence de l'accord.
Un tel projet pourrait viser à marginaliser Tsvangirai, et on s'attend à ce que Mugabe convoque le parlement la semaine prochaine afin de former un gouvernement d'unité nationale avec Mutambara.
Les dix sièges dont dispose le mouvement de Mutambara permettraient à une coalition de pouvoir d'obtenir la majorité parlementaire perdue par la Zanu-PF lors des législatives de mars. Le pays resterait toutefois profondément divisé si Tsvangirai était maintenu à l'écart du pouvoir.
Le Zimbabwe est confronté à une crise économique d'une ampleur unique, avec un taux d'inflation atteignant 2.000.000% et de graves pénuries alimentaires et énergétiques.
Source: Yahoo news
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises