Au lendemain d'un week-end au cours duquel les partisans des deux camps ont massivement manifesté à Paris et en province, les craintes du gouvernement de voir ressurgir les tensions intra-communautaires qui avaient, en France, marqué le début de la deuxième Intifada en 2000, sont réelles.
Dès lundi, plusieurs associations juives ont fait état d'une recrudescence d'agressions, physiques et verbales, à l'égard de personnes identifiées comme juives. Dans la soirée, une voiture incendiée a été lancée contre une synagogue de Toulouse, un acte qualifié de "débile et révoltant" par Mme Alliot-Marie, qui a toutefois été prudente sur un lien éventuel entre cette incident et la situation à Gaza.
Lundi soir, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, et celui du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, ont fait part de leur accord pour "ne pas transposer"le conflit en France et tenté de désamorcer la crispation redoutée entre les deux communautés.
Des tensions sont toutefois déjà perceptibles entre certains responsables communautaires, qui s'en renvoient la responsabilité. S'il souhaite "continuer" les contacts avec certains responsables musulmans, M. Prasquier reconnaît que les relations avec le CFCM "vont traverser une phase difficile". Le président du CRIF, dont l'une des missions est "l'affirmation de la solidarité avec Israël", n'admet pas les prises de position de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), membre du CFCM, qui a qualifié l'offensive israélienne de "génocide sans précédent contre la population palestinienne". "De telles déclarations sont inouïes. Elles visent à importer le conflit en France. Je ne peux pas parler avec une organisation qui tient ces propos."
Lire la suite: Le Monde via Yahoo news;
Dès lundi, plusieurs associations juives ont fait état d'une recrudescence d'agressions, physiques et verbales, à l'égard de personnes identifiées comme juives. Dans la soirée, une voiture incendiée a été lancée contre une synagogue de Toulouse, un acte qualifié de "débile et révoltant" par Mme Alliot-Marie, qui a toutefois été prudente sur un lien éventuel entre cette incident et la situation à Gaza.
Lundi soir, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, et celui du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, ont fait part de leur accord pour "ne pas transposer"le conflit en France et tenté de désamorcer la crispation redoutée entre les deux communautés.
Des tensions sont toutefois déjà perceptibles entre certains responsables communautaires, qui s'en renvoient la responsabilité. S'il souhaite "continuer" les contacts avec certains responsables musulmans, M. Prasquier reconnaît que les relations avec le CFCM "vont traverser une phase difficile". Le président du CRIF, dont l'une des missions est "l'affirmation de la solidarité avec Israël", n'admet pas les prises de position de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), membre du CFCM, qui a qualifié l'offensive israélienne de "génocide sans précédent contre la population palestinienne". "De telles déclarations sont inouïes. Elles visent à importer le conflit en France. Je ne peux pas parler avec une organisation qui tient ces propos."
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