Au camp militaire de Dakar-Bango, les officiers, les soldats et autres recrues sont en train de mettre dans la dernière main sur les locaux devant abriter les filles-soldats pour que tout soit fin prêt pour leur accueil. Dans ce centre de formation, ces recrues devront, pendant 45 jours, apprendre le maniement des armes, mais également les rigueurs de la vie du soldat ainsi que les formes les plus achevées du combat. Après cette étape, elles seront affectées dans les différentes sections de l’armée pour continuer leur formation qui durera deux ans.
Le recrutement de ces trois cents filles n’aura pas été de tout repos aussi bien pour les recruteurs que pour les candidates qui auront été des milliers à avoir pris d'assaut les commissions d'incorporation dans l'armée tout au long de la période de recrutement. Une ruée qui en a surpris plus d'un. Seulement, il y a eu trop d'appelées pour peu d'élues puisqu'il n'y avait que trois cents places à pourvoir. D'où la grande déception chez les recalées. Pour autant, elles sont nombreuses à être prêtes à tenter leur chance à nouveau l'année prochaine.
Quant aux trois cents heureuses (?) élues, il leur reste encore un dernier obstacle à franchir avant de se rendre au centre de Bango pour y subir l’instruction. Et cet obstacle a pour nom enquête de moralité. Parce que l'armée veut éviter autant que possible d'accueillir en son sein des brebis galeuses, les brigades de gendarmerie enquêtent sur la moralité des recrues, sur leur état matrimonial pour savoir si elles sont réellement célibataires comme elles l'ont déclaré et si elles ne cachent pas quelque part un enfant adultérin.
Source: Walf Fadjri
Le recrutement de ces trois cents filles n’aura pas été de tout repos aussi bien pour les recruteurs que pour les candidates qui auront été des milliers à avoir pris d'assaut les commissions d'incorporation dans l'armée tout au long de la période de recrutement. Une ruée qui en a surpris plus d'un. Seulement, il y a eu trop d'appelées pour peu d'élues puisqu'il n'y avait que trois cents places à pourvoir. D'où la grande déception chez les recalées. Pour autant, elles sont nombreuses à être prêtes à tenter leur chance à nouveau l'année prochaine.
Quant aux trois cents heureuses (?) élues, il leur reste encore un dernier obstacle à franchir avant de se rendre au centre de Bango pour y subir l’instruction. Et cet obstacle a pour nom enquête de moralité. Parce que l'armée veut éviter autant que possible d'accueillir en son sein des brebis galeuses, les brigades de gendarmerie enquêtent sur la moralité des recrues, sur leur état matrimonial pour savoir si elles sont réellement célibataires comme elles l'ont déclaré et si elles ne cachent pas quelque part un enfant adultérin.
Source: Walf Fadjri