Un Variant qui se propage trop vite ?
C’est la conclusion qu’il faut tirer au regard des taux de contaminations dans le monde. Jamais le monde n’a atteint un record aussi dramatique dans le passé avec d’autres virus. Cela n’a même pas été le cas avec le variant Delta du même virus. On se croirait au tout début de la pandémie malgré les dispositions prises. Plusieurs autorités sanitaires ont estimé à 3,32 et 3,7 le taux de transmission dans leur pays. Cela signifie qu’une personne contaminée peut contaminer 3 à 4 autres personnes dans un temps record. Selon le virologue Benoit Barbeau, cette vitesse était pareille au mois d’Avril 2020.
Le cas particulier de l’Afrique du Sud et l’Angleterre
Il faut rappeler que le variant Omicron a été signalé pour la première fois par les scientifiques Sud-africains. Un regard sur les courbes de contaminations présentées confirme la rapidité dont il est question. En effet, il a fallu seulement une durée d’un mois pour que le variant Omicron devienne dominant en Afrique du Sud. Ce n’était pas le cas avec le variant Delta qui avait pris plus de temps. L’Afrique du Sud s’est retrouvée tout de suite dans une situation polémique.
En Angleterre, on est passé de 10% à 40% de contamination en quelques jours. L’inquiétude a gagné tous les pays puisque même les personnes vaccinées n’étaient pas épargnées. A la différence que celles-ci passent moins dans un état de soins intensifs.
En Angleterre, on est passé de 10% à 40% de contamination en quelques jours. L’inquiétude a gagné tous les pays puisque même les personnes vaccinées n’étaient pas épargnées. A la différence que celles-ci passent moins dans un état de soins intensifs.
La nuance des scientifiques
Omicron n’est certes pas assez dangereux, mais ce variant pouvait créer rapidement un encombrement et un débordement dans les hôpitaux. Plusieurs hôpitaux n’étaient pas prêts à accueillir environ quatre à cinq milles patients par jour. La situation se différencie un peu quand même de celle de 2020. On en savait plus ou moins sur le virus. L’on n’avait pas à tout recommencer à zéro avec ces variants. Plusieurs dispositions étaient déjà prises pour anticiper en cas de débordement. Les cas urgents sont considérablement réduits par le processus de vaccination.
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