Les avocats de Paul Lederman ont immédiatement fait appel qui doit être examiné dans la journée par la cour d'appel de Paris.
"Ils n'ont pas le droit d'utiliser l'expression 'l'histoire d'un mec' pour ne raconter que quelques mois de la vie de Coluche", s'est insurgé Paul Ledermann qui estime devoir prendre "la défense de ce grand artiste" dépeint dans le film "comme quelqu'un d'aussi sombre, d'aussi sale". "C'est insupportable", a souligné celui qui affirme avoir le soutien des enfants de Coluche.
Paul Lederman reproche aux producteurs de reprendre en sous-titre le titre d'un célèbre sketch "Histoire d'un mec sur le pont de l'Alma". Il avait assigné en contrefaçon et demandait le retrait du sous-titre incriminé sur les 470 copies du film ainsi que sur les nombreuses affiches de "Coluche", qui raconte la campagne présidentielle de 1981 à laquelle le comique, interprété par François-Xavier Demaison, a participé durant quelques mois.
"Je trouve que c'est bien jugé et bien motivé parce que l'ordonnance statue sur le défaut d'originalité du titre et sur l'absence de risque de confusion. L'histoire d'un mec n'appartient pas à Paul Lederman", a commenté Me Isabelle Wekstein, l'avocate des producteurs. "Quoi qu'il arrive, le film sortira demain (mercredi) parce que même s'il y a une décision inverse, il y a toujours un délai" qui est accordé pour exécuter la mesure, a-t-elle ajouté.
Dans son ordonnance, la juge Véronique Renard a estimé que "l'expression 'C'est l'histoire d'un mec' constitue (...) une locution d'usage familier, employée dans son sens habituel pour raconter l'histoire d'un homme ou d'un individu". Elle en a conclu que "l'originalité des titres revendiqués" par M. Lederman "ne s'impose pas avec l'évidence requise au juge des référés mais nécessite une appréciation qui relève des pouvoirs du juge du fond".
Elle souligne également que "le risque de confusion entre les oeuvres qui se présentent pour le sketch comme traitant de la difficulté de raconter une histoire et de faire rire le public, et pour le film comme retraçant l'épisode de la candidature de Coluche à l'élection présidentielle française de 1981 ne s'impose pas avec évidence".
"Si le public pourra légitimement penser trouver dans le film (...) une interprétation de la vie de Coluche (...), il n'est pas suffisamment démontré qu'il sera amené à croire qu'il verra dans une salle de cinéma un sketch de l'artiste créé en 1974 et dont la durée est approximativement de 10 minutes", a-t-elle conclu.
Source: Yahoo News
"Ils n'ont pas le droit d'utiliser l'expression 'l'histoire d'un mec' pour ne raconter que quelques mois de la vie de Coluche", s'est insurgé Paul Ledermann qui estime devoir prendre "la défense de ce grand artiste" dépeint dans le film "comme quelqu'un d'aussi sombre, d'aussi sale". "C'est insupportable", a souligné celui qui affirme avoir le soutien des enfants de Coluche.
Paul Lederman reproche aux producteurs de reprendre en sous-titre le titre d'un célèbre sketch "Histoire d'un mec sur le pont de l'Alma". Il avait assigné en contrefaçon et demandait le retrait du sous-titre incriminé sur les 470 copies du film ainsi que sur les nombreuses affiches de "Coluche", qui raconte la campagne présidentielle de 1981 à laquelle le comique, interprété par François-Xavier Demaison, a participé durant quelques mois.
"Je trouve que c'est bien jugé et bien motivé parce que l'ordonnance statue sur le défaut d'originalité du titre et sur l'absence de risque de confusion. L'histoire d'un mec n'appartient pas à Paul Lederman", a commenté Me Isabelle Wekstein, l'avocate des producteurs. "Quoi qu'il arrive, le film sortira demain (mercredi) parce que même s'il y a une décision inverse, il y a toujours un délai" qui est accordé pour exécuter la mesure, a-t-elle ajouté.
Dans son ordonnance, la juge Véronique Renard a estimé que "l'expression 'C'est l'histoire d'un mec' constitue (...) une locution d'usage familier, employée dans son sens habituel pour raconter l'histoire d'un homme ou d'un individu". Elle en a conclu que "l'originalité des titres revendiqués" par M. Lederman "ne s'impose pas avec l'évidence requise au juge des référés mais nécessite une appréciation qui relève des pouvoirs du juge du fond".
Elle souligne également que "le risque de confusion entre les oeuvres qui se présentent pour le sketch comme traitant de la difficulté de raconter une histoire et de faire rire le public, et pour le film comme retraçant l'épisode de la candidature de Coluche à l'élection présidentielle française de 1981 ne s'impose pas avec évidence".
"Si le public pourra légitimement penser trouver dans le film (...) une interprétation de la vie de Coluche (...), il n'est pas suffisamment démontré qu'il sera amené à croire qu'il verra dans une salle de cinéma un sketch de l'artiste créé en 1974 et dont la durée est approximativement de 10 minutes", a-t-elle conclu.
Source: Yahoo News
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