La SNCF prévoit de dégager en 2007 un bénéfice courant entre 600 et 700 millions d'euros, annonce Guillaume Pepy, directeur général exécutif de la société nationale, ce dimanche 11 novembre. Ce bénéfice hors filiales est en forte hausse. Il n'avait atteint que 462 millions en 2006. Ces résultats seront "de très loin les meilleurs de notre histoire", se félicite Guillaume Pepy. La SNCF traîne toutefois une dette de 5,6 milliards d'euros à mi-2007.
Cette progression est due à une "politique tarifaire très agressive" et à "un changement de culture" dans l'entreprise, passée d'une "culture budgétaire à une culture de résultats", affirme Guillaume Pepy lors du séminaire annuel de la SNCF à destination de la presse, organisé à Saint-Paul-de-Vence. Cette prévision de bénéfice ne tient toutefois pas compte du coût de la grève des 18 et 19 octobre, soit environ 50 millions d'euros, ni de celle qui se prépare pour la semaine prochaine.
Les bénéfices dégagés permettront à la SNCF d'investir davantage en 2008. Ces investissements devraient être supérieurs de 400 à 500 millions à ceux de 2007, où ils s'étaient déjà élevés à 2,1 milliards d'euros. Ils seront consacrés à l'achat de matériel, à la rénovation des gares et à l'amélioration de l'information des usagers. Notamment, l'entreprise compte lancer "bientôt" un appel d'offres pour créer une "information trafic 100% personnalisée". Chaque voyageur inscrit recevra pas mail ou SMS les informations relatives à la ligne ferroviaire qu'il emprunte.
Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, a ajouté que la SNCF "avait les moyens d'acheter des entreprises", évoquant "le secteur de la distribution à l'étranger" sans plus de détails.
Cette progression est due à une "politique tarifaire très agressive" et à "un changement de culture" dans l'entreprise, passée d'une "culture budgétaire à une culture de résultats", affirme Guillaume Pepy lors du séminaire annuel de la SNCF à destination de la presse, organisé à Saint-Paul-de-Vence. Cette prévision de bénéfice ne tient toutefois pas compte du coût de la grève des 18 et 19 octobre, soit environ 50 millions d'euros, ni de celle qui se prépare pour la semaine prochaine.
Les bénéfices dégagés permettront à la SNCF d'investir davantage en 2008. Ces investissements devraient être supérieurs de 400 à 500 millions à ceux de 2007, où ils s'étaient déjà élevés à 2,1 milliards d'euros. Ils seront consacrés à l'achat de matériel, à la rénovation des gares et à l'amélioration de l'information des usagers. Notamment, l'entreprise compte lancer "bientôt" un appel d'offres pour créer une "information trafic 100% personnalisée". Chaque voyageur inscrit recevra pas mail ou SMS les informations relatives à la ligne ferroviaire qu'il emprunte.
Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, a ajouté que la SNCF "avait les moyens d'acheter des entreprises", évoquant "le secteur de la distribution à l'étranger" sans plus de détails.