Sur la semaine écoulée, le CAC 40 a perdu 1,28%, terminant vendredi à 5.720,42 points.
Alors qu'il avait entamé la semaine sur une note positive, une mauvaise nouvelle affectant la première banque mondiale, Citigroup, a ravivé les inquiétudes sur les conséquences de la crise des crédits à risques américains, les fameux "subprimes".
L'annonce d'un abaissement de recommandation jeudi de Credit Suisse sur la banque américaine, et d'une note suggérant qu'elle pourrait réduire son dividende, ont "jeté un nouveau coup de froid sur le secteur", a résumé Ronald Petitjean, stratégiste chez Sarasin Expertise.
"On a eu une nouvelle preuve que la crise du crédit n'était pas terminée", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, parmi une cascade de résultats attendus la semaine prochaine, dont ceux de Total mercredi, les investisseurs seront surtout attentifs aux publications de la Société Générale mercredi et de BNP Paribas jeudi.
"Tout le monde voudrait être rassuré sur leur exposition à la crise", a souligné M. Petitjean.
Selon Christian Parisot, stratégiste chez Aurel Leven, même si les banques françaises restent plutôt à l'abri de la crise des "subprimes", "elles peuvent encore surprendre en annonçant par exemple des provisions", de nature à dégrader leurs bilans.
Et "si jusqu'ici les marchés pensaient que la Réserve fédérale américaine (Fed) serait là pour baisser ses taux et aider ainsi les banques à se refinancer plus facilement, cette perception n'est plus aussi évidente aujourd'hui", a souligné M. Parisot.
La Fed a sans surprise annoncé mercredi une baisse d'un quart de point de son principal taux directeur, à 4,5%. Mais tout en soulignant les risques de ralentissement économique face a l'intensification de la crise immobilière, elle s'est inquiétée des risques d'inflation.
"Il n'est pas sûr que la Fed choisira une nouvelle fois de baisser ses taux lors de sa prochaine réunion", a ainsi estimé M. Parisot.
En désignant l'inflation comme un facteur d'inquiétude, la banque centrale américaine a en tout cas apporté de l'eau au moulin de la Banque centrale européenne (BCE), qui considère toujours ce risque comme essentiel.
Alors qu'elle tient jeudi sa prochaine réunion, l'accélération de l'inflation, poussée notamment par la flambée des matières premières, donne de nouveaux arguments à ceux qui en son sein plaident en faveur d'une nouvelle hausse des taux directeurs.
Mais en même temps, alors que l'économie ralentit, un resserrement prématuré du coût du crédit serait risqué pour la croissance.
"Les récents chiffres de l'inflation européenne et les plus hauts du pétrole devraient pousser le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, à adopter un discours plus agressif que précédemment", ont jugé les analystes de Natixis.
La BCE devrait décider de "laisser ses taux inchangés", a de son côté estimé M. Parisot, rejoignant le sentiment d'une écrasante majorité d'analystes.
Mais les marchés actions vont "être très sensibles à tout nouvel indicateur d'inflation", a-t-il prédit.
Les investisseurs scruteront ainsi notamment aux Etats-Unis les prix à l'importation vendredi. Les chiffres de la productivité au troisième trimestre, attendus mercredi, devraient aussi fournir de nouveaux signaux sur l'ampleur du ralentissement de l'économie américaine.
Source: Edicom
Alors qu'il avait entamé la semaine sur une note positive, une mauvaise nouvelle affectant la première banque mondiale, Citigroup, a ravivé les inquiétudes sur les conséquences de la crise des crédits à risques américains, les fameux "subprimes".
L'annonce d'un abaissement de recommandation jeudi de Credit Suisse sur la banque américaine, et d'une note suggérant qu'elle pourrait réduire son dividende, ont "jeté un nouveau coup de froid sur le secteur", a résumé Ronald Petitjean, stratégiste chez Sarasin Expertise.
"On a eu une nouvelle preuve que la crise du crédit n'était pas terminée", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, parmi une cascade de résultats attendus la semaine prochaine, dont ceux de Total mercredi, les investisseurs seront surtout attentifs aux publications de la Société Générale mercredi et de BNP Paribas jeudi.
"Tout le monde voudrait être rassuré sur leur exposition à la crise", a souligné M. Petitjean.
Selon Christian Parisot, stratégiste chez Aurel Leven, même si les banques françaises restent plutôt à l'abri de la crise des "subprimes", "elles peuvent encore surprendre en annonçant par exemple des provisions", de nature à dégrader leurs bilans.
Et "si jusqu'ici les marchés pensaient que la Réserve fédérale américaine (Fed) serait là pour baisser ses taux et aider ainsi les banques à se refinancer plus facilement, cette perception n'est plus aussi évidente aujourd'hui", a souligné M. Parisot.
La Fed a sans surprise annoncé mercredi une baisse d'un quart de point de son principal taux directeur, à 4,5%. Mais tout en soulignant les risques de ralentissement économique face a l'intensification de la crise immobilière, elle s'est inquiétée des risques d'inflation.
"Il n'est pas sûr que la Fed choisira une nouvelle fois de baisser ses taux lors de sa prochaine réunion", a ainsi estimé M. Parisot.
En désignant l'inflation comme un facteur d'inquiétude, la banque centrale américaine a en tout cas apporté de l'eau au moulin de la Banque centrale européenne (BCE), qui considère toujours ce risque comme essentiel.
Alors qu'elle tient jeudi sa prochaine réunion, l'accélération de l'inflation, poussée notamment par la flambée des matières premières, donne de nouveaux arguments à ceux qui en son sein plaident en faveur d'une nouvelle hausse des taux directeurs.
Mais en même temps, alors que l'économie ralentit, un resserrement prématuré du coût du crédit serait risqué pour la croissance.
"Les récents chiffres de l'inflation européenne et les plus hauts du pétrole devraient pousser le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, à adopter un discours plus agressif que précédemment", ont jugé les analystes de Natixis.
La BCE devrait décider de "laisser ses taux inchangés", a de son côté estimé M. Parisot, rejoignant le sentiment d'une écrasante majorité d'analystes.
Mais les marchés actions vont "être très sensibles à tout nouvel indicateur d'inflation", a-t-il prédit.
Les investisseurs scruteront ainsi notamment aux Etats-Unis les prix à l'importation vendredi. Les chiffres de la productivité au troisième trimestre, attendus mercredi, devraient aussi fournir de nouveaux signaux sur l'ampleur du ralentissement de l'économie américaine.
Source: Edicom