Le conseil de la Banque centrale européenne (BCE) qui se réunit aujourd'hui à Francfort va opter, selon toute vraisemblance, pour le maintien de son taux directeur à 4 %. Mais l'attention des observateurs se focalisera sur la conférence de presse de son président, Jean-Claude Trichet. Ce dernier devrait maintenir le " biais haussier " de sa politique monétaire tout en l'amollissant légèrement par quelques adjectifs bien choisis. L'objectif étant d'indiquer aux marchés que le statu quo monétaire pourrait durer jusqu'à l'été prochain, ce qui relâcherait la pression haussière sur l'euro.
Dans un entretien à La Tribune, Robert Mundell, le Prix Nobel d'économie 1999, souhaiterait une politique de change beaucoup plus active. Selon lui, la BCE devrait se fixer un taux de change plafond - il suggère 1,50 dollar - et défendre cette parité en accroissant des réserves en devises dont le niveau actuel est inférieur de moitié aux réserves chinoises.
Dans un entretien à La Tribune, Robert Mundell, le Prix Nobel d'économie 1999, souhaiterait une politique de change beaucoup plus active. Selon lui, la BCE devrait se fixer un taux de change plafond - il suggère 1,50 dollar - et défendre cette parité en accroissant des réserves en devises dont le niveau actuel est inférieur de moitié aux réserves chinoises.