L’open source gagne la simulation de conduite
Si la simulation de conduite permet d'accélérer la conception et la validation des véhicules futurs tout en en diminuant les coûts, elle n'en reste pas moins onéreuse et lente dans sa mise en œuvre. Toutefois, deux récentes annonces pourraient participer à la standardisation de cet outil. La première concerne le nouveau format de données de description logique des réseaux routier, RoadXML, qui se pérennise en se dotant d'un comité de pilotage. Or ce format ouvert devrait faciliter l'interopérabilité entre les simulateurs de conduite et participer au développement d'une interface unique entre ces simulateurs et les applications d'ingénierie de trafic. Son ambition étant également d'améliorer le contenu des formats de description du réseau routier afin de relever les challenges de la mobilité, du développement durable et de la performance des moyens de formation. Le comité de pilotage de RoadXML est composé de représentants de l'industrie et du monde académique, ainsi que de l'éditeur français Oktal, le leader européen des logiciels de simulation à l'origine de cette initiative. On ne peut d'ailleurs s'empêcher d'y voir une réponse au lancement, en 2006, du format ouvert Opendrive par la société allemande Vires. A la différence près qu'Opendrive n'est pas sous-tendu par une architecture logicielle propriétaire et qu'il a déjà été largement adopté, notamment par les constructeurs allemands. La seconde annonce, faite par Arts et Métiers Paristech, concerne le lancement du logiciel ouvert OpenSD2S. Il vise à donner aux écoles, universités et laboratoires de recherche un accès gratuit à la simulation de conduite. Cette application intègre, dans une architecture orientée composants, un moteur graphique, une bibliothèque de simulation de physique et un modèle simplifié de dynamique de véhicule. Elle peut s'exécuter de manière distribuée dans un cluster d'ordinateurs, être enrichie de nouveaux modules ou voir le code de ses modules modifiées de manière transparente. Partenaire du projet, Renault dispose ainsi d'un nouvel outil souple pour ses chercheurs, capable d'intégrer des innovations apparaissant sur le marché.(01.net)
Loppsi : le filtrage des sites incombera à l'administration
Le Sénat a validé ce vendredi 10 septembre le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi). Vidéosurveillance, installation de mouchards sur les PC des suspects, doublement des peines pour la vente de points de permis sur Internet… les sénateurs ont adopté, sans grande modification, le texte tel qui avait été amendé au mois de février dernier par les députés. Le filtrage des sites Internet pédopornographiques a aussi été entériné. A ceci près que le Sénat est revenu sur l'un des amendements votés par l'Assemblée nationale. A l'origine, le texte présenté par Michèle Alliot-Marie confiait le filtrage de ces sites mettant en scène des mineurs à une autorité administrative dépendant du ministère de l'Intérieur. Cet organisme devait établir une liste d'adresses à bloquer. Sans faire appel à la justice. Contre l'avis du rapporteur de la Loppsi, Eric Ciotti, la commission des lois de l'Assemblée avait estimé que cette liste devait être validée par un juge. Le Sénat vient de retoquer cet amendement. Si le caractère pédopornographique est manifeste, l'autorité administrative pourra demander aux FAI de filtrer l'adresse du site « sans délai ». Le Sénat nuance toutefois : « Lorsque le caractère pornographique n'est pas manifeste, l'autorité administrative peut saisir l'autorité judiciaire qui statue sur l'interdiction de l'accès aux adresses électroniques mentionnées. » Autrement dit, la justice pourrait ne jamais être saisie. Même dans les cas litigieux, les sénateurs n'ont pas instauré d'obligation pour l'administration de faire appel à la justice. Il s'agit uniquement d'une possibilité. La majorité a rejeté tous les amendements tendant à supprimer le filtrage ou à lui adjoindre un cadre judiciaire. Concernant la vidéosurveillance, Alex Türk a obtenu gain de cause… partiellement. Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), par ailleurs sénateur, avait demandé que le contrôle des images soit confié à son organisme et non pas à une commission dépendant du ministère de l'Intérieur. C'est chose faite. Sauf que la Cnil n'interviendra pas de son propre chef, mais « sur demande de la commission départementale », l'organe consultatif de l'administration qui valide l'installation de caméras de surveillance dans l'espace public. Autrement dit, la Cnil n'aura pas d'autonomie en la matière. Les sénateurs ont validé la mise en place de mouchards sur les ordinateurs de suspects dans le cadre d'affaires criminelles ou terroristes. Les forces de l'ordre auront la possibilité d'installer à distance des spywares ou de pénétrer dans le domicile de l'individu pour y placer un dispositif matériel.(01.net)
Sourcer: Yahoo Actualités
Si la simulation de conduite permet d'accélérer la conception et la validation des véhicules futurs tout en en diminuant les coûts, elle n'en reste pas moins onéreuse et lente dans sa mise en œuvre. Toutefois, deux récentes annonces pourraient participer à la standardisation de cet outil. La première concerne le nouveau format de données de description logique des réseaux routier, RoadXML, qui se pérennise en se dotant d'un comité de pilotage. Or ce format ouvert devrait faciliter l'interopérabilité entre les simulateurs de conduite et participer au développement d'une interface unique entre ces simulateurs et les applications d'ingénierie de trafic. Son ambition étant également d'améliorer le contenu des formats de description du réseau routier afin de relever les challenges de la mobilité, du développement durable et de la performance des moyens de formation. Le comité de pilotage de RoadXML est composé de représentants de l'industrie et du monde académique, ainsi que de l'éditeur français Oktal, le leader européen des logiciels de simulation à l'origine de cette initiative. On ne peut d'ailleurs s'empêcher d'y voir une réponse au lancement, en 2006, du format ouvert Opendrive par la société allemande Vires. A la différence près qu'Opendrive n'est pas sous-tendu par une architecture logicielle propriétaire et qu'il a déjà été largement adopté, notamment par les constructeurs allemands. La seconde annonce, faite par Arts et Métiers Paristech, concerne le lancement du logiciel ouvert OpenSD2S. Il vise à donner aux écoles, universités et laboratoires de recherche un accès gratuit à la simulation de conduite. Cette application intègre, dans une architecture orientée composants, un moteur graphique, une bibliothèque de simulation de physique et un modèle simplifié de dynamique de véhicule. Elle peut s'exécuter de manière distribuée dans un cluster d'ordinateurs, être enrichie de nouveaux modules ou voir le code de ses modules modifiées de manière transparente. Partenaire du projet, Renault dispose ainsi d'un nouvel outil souple pour ses chercheurs, capable d'intégrer des innovations apparaissant sur le marché.(01.net)
Loppsi : le filtrage des sites incombera à l'administration
Le Sénat a validé ce vendredi 10 septembre le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi). Vidéosurveillance, installation de mouchards sur les PC des suspects, doublement des peines pour la vente de points de permis sur Internet… les sénateurs ont adopté, sans grande modification, le texte tel qui avait été amendé au mois de février dernier par les députés. Le filtrage des sites Internet pédopornographiques a aussi été entériné. A ceci près que le Sénat est revenu sur l'un des amendements votés par l'Assemblée nationale. A l'origine, le texte présenté par Michèle Alliot-Marie confiait le filtrage de ces sites mettant en scène des mineurs à une autorité administrative dépendant du ministère de l'Intérieur. Cet organisme devait établir une liste d'adresses à bloquer. Sans faire appel à la justice. Contre l'avis du rapporteur de la Loppsi, Eric Ciotti, la commission des lois de l'Assemblée avait estimé que cette liste devait être validée par un juge. Le Sénat vient de retoquer cet amendement. Si le caractère pédopornographique est manifeste, l'autorité administrative pourra demander aux FAI de filtrer l'adresse du site « sans délai ». Le Sénat nuance toutefois : « Lorsque le caractère pornographique n'est pas manifeste, l'autorité administrative peut saisir l'autorité judiciaire qui statue sur l'interdiction de l'accès aux adresses électroniques mentionnées. » Autrement dit, la justice pourrait ne jamais être saisie. Même dans les cas litigieux, les sénateurs n'ont pas instauré d'obligation pour l'administration de faire appel à la justice. Il s'agit uniquement d'une possibilité. La majorité a rejeté tous les amendements tendant à supprimer le filtrage ou à lui adjoindre un cadre judiciaire. Concernant la vidéosurveillance, Alex Türk a obtenu gain de cause… partiellement. Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), par ailleurs sénateur, avait demandé que le contrôle des images soit confié à son organisme et non pas à une commission dépendant du ministère de l'Intérieur. C'est chose faite. Sauf que la Cnil n'interviendra pas de son propre chef, mais « sur demande de la commission départementale », l'organe consultatif de l'administration qui valide l'installation de caméras de surveillance dans l'espace public. Autrement dit, la Cnil n'aura pas d'autonomie en la matière. Les sénateurs ont validé la mise en place de mouchards sur les ordinateurs de suspects dans le cadre d'affaires criminelles ou terroristes. Les forces de l'ordre auront la possibilité d'installer à distance des spywares ou de pénétrer dans le domicile de l'individu pour y placer un dispositif matériel.(01.net)
Sourcer: Yahoo Actualités