Vers 02H30 GMT, pendant les échanges asiatiques, la devise européenne a grimpé jusqu'à 1,4967 dollar, un nouveau record face au billet vert depuis sa création. Dans le même temps, le dollar a touché un plus bas depuis juin 2005 face au yen, à 107,56 yens.
Vers 14H00 GMT (15H00 à Paris), l'euro s'échangeait à 1,4813 dollar, contre 1,4850 la veille vers 17H00 GMT.
La devise européenne a pris 15% au dollar depuis un an. Elle a mis moins d'un mois pour passer de 1,45 dollar à presque 1,50 dollar.
"L'euro flirte maintenant avec le seuil de 1,50 dollar, et la dernière vague de liquidations du billet vert a eu lieu sans déclencheur particulier", a commenté Audrey Childe-Freeman, économiste à la CIBC.
L'absence pour congés des cambistes américains jeudi et japonais vendredi, qui s'est soldée par une baisse des volumes échangés, a encore exacerbé la volatilité des taux.
"Cela crée un contexte idéal pour les opérateurs qui jouent le dollar à la baisse, clairement majoritaires à l'heure actuelle", a ajouté Audrey Childe-Freeman.
Le dollar n'a plus les faveurs des investisseurs en raison de la détérioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et des spéculations insistantes sur une prochaine baisse des taux.
La crise du crédit qui a frappé les marchés depuis l'été menace de ralentissement l'ensemble de l'économie mondiale, mais elle ne devrait être nulle part aussi sévère qu'aux Etats-Unis. La Réserve fédérale américaine (Fed) a estimé mardi que la croissance en 2008 pourrait être aussi faible que 1,8%.
Dans ce contexte de difficultés économiques, la Fed a déjà baissé son taux directeur de 5,25 à 4,50% depuis septembre pour éviter un crash et préparer le rebond.
Dans leur écrasante majorité, les économistes s'attendent à ce qu'elle récidive le 11 décembre, date de sa prochaine réunion de politique monétaire, pour établir son taux directeur à 4,25%. Cela porterait les taux américains à un niveau à peine supérieur à ceux de la zone euro, actuellement à 4%.
"La pression monte sur la Fed. Les chiffres économiques aux Etats-Unis sont mauvais et la nervosité des marchés financiers demeure. Nous pensons qu'il y a désormais toutes les chances pour que la Fed baisse ses taux en décembre", a commenté Ian Stannard, économiste chez BNP Paribas.
La baisse des taux d'intérêt américains diminue les rendements que peuvent espérer les investisseurs plaçant leurs fonds aux Etats-Unis. Le rétrécissement du différentiel de taux d'intérêt entre les Etats-Unis et la zone euro, qui rend la devise européenne plus attrayante, a été l'un des principaux facteurs de sa hausse en 2007.
Le dollar pâtit d'autant plus de la récente baisse des taux aux Etats-Unis qu'en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) ne montre pour l'heure aucune intention d'imiter la Fed.
"Contrairement à la Fed, la BCE semble privilégier le statu quo monétaire. Elle ne semble pas particulièrement inquiète des indicateurs économiques qui laissent présager une détérioration des perspectives économiques en zone euro", souligne par exemple Lee Hardman, de la Bank of Tokyo-MUFJ.
Vers 14H00 GMT (15H00 à Paris), l'euro s'échangeait à 1,4813 dollar, contre 1,4850 la veille vers 17H00 GMT.
La devise européenne a pris 15% au dollar depuis un an. Elle a mis moins d'un mois pour passer de 1,45 dollar à presque 1,50 dollar.
"L'euro flirte maintenant avec le seuil de 1,50 dollar, et la dernière vague de liquidations du billet vert a eu lieu sans déclencheur particulier", a commenté Audrey Childe-Freeman, économiste à la CIBC.
L'absence pour congés des cambistes américains jeudi et japonais vendredi, qui s'est soldée par une baisse des volumes échangés, a encore exacerbé la volatilité des taux.
"Cela crée un contexte idéal pour les opérateurs qui jouent le dollar à la baisse, clairement majoritaires à l'heure actuelle", a ajouté Audrey Childe-Freeman.
Le dollar n'a plus les faveurs des investisseurs en raison de la détérioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et des spéculations insistantes sur une prochaine baisse des taux.
La crise du crédit qui a frappé les marchés depuis l'été menace de ralentissement l'ensemble de l'économie mondiale, mais elle ne devrait être nulle part aussi sévère qu'aux Etats-Unis. La Réserve fédérale américaine (Fed) a estimé mardi que la croissance en 2008 pourrait être aussi faible que 1,8%.
Dans ce contexte de difficultés économiques, la Fed a déjà baissé son taux directeur de 5,25 à 4,50% depuis septembre pour éviter un crash et préparer le rebond.
Dans leur écrasante majorité, les économistes s'attendent à ce qu'elle récidive le 11 décembre, date de sa prochaine réunion de politique monétaire, pour établir son taux directeur à 4,25%. Cela porterait les taux américains à un niveau à peine supérieur à ceux de la zone euro, actuellement à 4%.
"La pression monte sur la Fed. Les chiffres économiques aux Etats-Unis sont mauvais et la nervosité des marchés financiers demeure. Nous pensons qu'il y a désormais toutes les chances pour que la Fed baisse ses taux en décembre", a commenté Ian Stannard, économiste chez BNP Paribas.
La baisse des taux d'intérêt américains diminue les rendements que peuvent espérer les investisseurs plaçant leurs fonds aux Etats-Unis. Le rétrécissement du différentiel de taux d'intérêt entre les Etats-Unis et la zone euro, qui rend la devise européenne plus attrayante, a été l'un des principaux facteurs de sa hausse en 2007.
Le dollar pâtit d'autant plus de la récente baisse des taux aux Etats-Unis qu'en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) ne montre pour l'heure aucune intention d'imiter la Fed.
"Contrairement à la Fed, la BCE semble privilégier le statu quo monétaire. Elle ne semble pas particulièrement inquiète des indicateurs économiques qui laissent présager une détérioration des perspectives économiques en zone euro", souligne par exemple Lee Hardman, de la Bank of Tokyo-MUFJ.