L'affaire, révélée jeudi par le quotidien régional Sud-Ouest, a provoqué un tollé mais les policiers ont affirmé avoir agi en toute légalité.
Selon des témoins, deux véhicules et six fonctionnaires de police sont venus chercher vers 16h30, heure de la sortie de l'école, les deux enfants, deux cousins que la mère d'un autre élève avait dit avoir vus au guidon de vélos lui ayant été dérobés.
Les deux enfants sont restés deux heures dans les locaux de la police à Cenon, commune de la banlieue bordelaise voisine de Floirac, le temps que leurs parents fournissent des explications.
"Mon fils a été interpellé ici, ils l'ont fait descendre de son vélo, ils l'ont embarqué dans la voiture avec son vélo. Ils ont attendu le petit de six ans qui est arrivé derrière, et ils ont fait la même procédure", a raconté à la presse, devant l'école, la mère de l'enfant le plus âgé, Aïcha Ouachim.
"Moi j'ai été informée par la maîtresse du plus petit, qui est en maternelle", a-t-elle ajouté, affirmant par ailleurs avoir fourni la preuve que le vélo que conduisait son fils n'avait pas été volé.
Olivier Billand, le directeur de l'école primaire Louis Aragon où sont scolarisés les deux enfants, a jugé "inadmissible la mise en place d'un tel dispositif policier".
"Ils auraient pu s'adresser à la famille sans attendre la sortie de 200 enfants pour interpeller devant leurs petits camarades deux élèves de neuf et six ans", a-t-il estimé.
Lors d'un point de presse organisé à la mi-journée à l'hôtel de police de Bordeaux, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Albert Doutre, a apporté son soutien aux policiers.
"Je soutiens entièrement et j'assume entièrement jusqu'au bout ce qui a été fait", a-t-il déclaré, estimant que tout avait été fait dans le cadre "des lois de la République".
Il s'agit à ses yeux d'une "affaire complètement banale qui prend un tournant polémique surprenant".
Les policiers ont selon lui agi avec "discernement", conduisant les deux enfants au commissariat pour être entendus en compagnie d'une mère.
Il a aussi rappelé qu'une personne avait déposé plainte et que les policiers "ont des comptes à rendre au parquet".
Albert Doutre a enfin précisé que l'enfant de six ans avait "reconnu avoir emprunté le vélo". Pour le deuxième, "l'enquête se poursuit", a-t-il ajouté
Source: Reuters via Yahoo News
Selon des témoins, deux véhicules et six fonctionnaires de police sont venus chercher vers 16h30, heure de la sortie de l'école, les deux enfants, deux cousins que la mère d'un autre élève avait dit avoir vus au guidon de vélos lui ayant été dérobés.
Les deux enfants sont restés deux heures dans les locaux de la police à Cenon, commune de la banlieue bordelaise voisine de Floirac, le temps que leurs parents fournissent des explications.
"Mon fils a été interpellé ici, ils l'ont fait descendre de son vélo, ils l'ont embarqué dans la voiture avec son vélo. Ils ont attendu le petit de six ans qui est arrivé derrière, et ils ont fait la même procédure", a raconté à la presse, devant l'école, la mère de l'enfant le plus âgé, Aïcha Ouachim.
"Moi j'ai été informée par la maîtresse du plus petit, qui est en maternelle", a-t-elle ajouté, affirmant par ailleurs avoir fourni la preuve que le vélo que conduisait son fils n'avait pas été volé.
Olivier Billand, le directeur de l'école primaire Louis Aragon où sont scolarisés les deux enfants, a jugé "inadmissible la mise en place d'un tel dispositif policier".
"Ils auraient pu s'adresser à la famille sans attendre la sortie de 200 enfants pour interpeller devant leurs petits camarades deux élèves de neuf et six ans", a-t-il estimé.
Lors d'un point de presse organisé à la mi-journée à l'hôtel de police de Bordeaux, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Albert Doutre, a apporté son soutien aux policiers.
"Je soutiens entièrement et j'assume entièrement jusqu'au bout ce qui a été fait", a-t-il déclaré, estimant que tout avait été fait dans le cadre "des lois de la République".
Il s'agit à ses yeux d'une "affaire complètement banale qui prend un tournant polémique surprenant".
Les policiers ont selon lui agi avec "discernement", conduisant les deux enfants au commissariat pour être entendus en compagnie d'une mère.
Il a aussi rappelé qu'une personne avait déposé plainte et que les policiers "ont des comptes à rendre au parquet".
Albert Doutre a enfin précisé que l'enfant de six ans avait "reconnu avoir emprunté le vélo". Pour le deuxième, "l'enquête se poursuit", a-t-il ajouté
Source: Reuters via Yahoo News
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