Le troisième sommet des chefs d'Etat de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est ouvert samedi à Ryad alors que les prix de l'or noir se situent à des niveaux très élevés sur les marchés mondiaux.
Il s'agit du 3e sommet de l'Opep, fondée en 1960, après ceux d'Alger en 1975 et de Caracas en 2000. Il doit s'achever dimanche.
Les membres actuels de l'organisation sont l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar et le Venezuela.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et son homologue vénézuélien Hugo Chavez, deux opposants déclarés des Etats-Unis, comptent parmi les participants.
En tant qu'hôte du précédent sommet à Caracas, M. Chavez a été le premier à s'exprimer devant les participants.
L'Equateur, dont le président Rafael Correa participe au sommet, doit réintégrer formellement l'Opep ce week-end après l'avoir quittée en 1992 pour ne pas être soumis à ces quotas de production. Ce pays devrait s'aligner au sein de l'Organisation sur le clan des durs, Rafael Correa dénonçant régulièrement ce qu'il affirme être l'hégémonisme américain.
Les dirigeants de l'Opep ont indiqué ces derniers jours qu'il ne fallait pas s'attendre à une augmentation de leurs objectifs de production malgré le haut niveau des cours qu'ils attribuent essentiellement à la spéculation financière.
Les ministres du Pétrole de l'Opep doivent à nouveau se rencontrer à Abou Dhabi le 5 décembre et ont indiqué que toute initiative sur une éventuelle augmentation des objectifs de production serait discutée à cette occasion.
Les prix du pétrole ont augmenté de près de 70% depuis un an et se situent actuellement un peu en-dessous de 100 dollars.
Le sommet s'est ouvert en l'absence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui ne s'était également pas rendu au sommet de la Ligue Arabe organisé en mars dans la capitale saoudienne en raison des relations tendues qu'il entretient avec l'Arabie saoudite. La Libye est en conséquence représentée par Chokri Ghanem, président de la compagnie nationale du pétrole (NOC).
Parmi les absents à la cérémonie d'ouverture du sommet figurait également le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono. Son absence n'a pas reçu d'explications et il était remplacé par son vice-président Jusuf Kalla.
Celui-ci se tient au "King Abdul Aziz International Convention Center" dans la capitale saoudienne qui a été placée pour l'occasion sous d'importantes mesures de sécurité, les rues de la ville se retrouvant vidées de ses habitants qui ont reçu deux jours de congés pour l'occasion.
Lors d'une réunion préparatoire au sommet vendredi, des divergences sont apparues entre Iraniens et Vénézuéliens d'un côté et Saoudiens de l'autre sur la nécessité de faire figurer dans le communiqué final une référence à la dépréciation du dollar.
Dans une proposition écrite aux autres membres de l'Opep, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, a demandé que la dépréciation continue du dollar soit incluse dans le communiqué, qui sera publié à l'issue du sommet dimanche.
Mais le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri a affirmé que "le dollar ne sera pas dans le communiqué final" du sommet.
Les prix du pétrole sont fixés en dollar sur les marchés mondiaux et le fait que la devise américaine ait perdu 25% de sa valeur face à l'euro ampute les revenus des pays producteurs.
L'Iran a déjà décidé pour sa part de vendre son pétrole en euros et le Venezuela s'est montré intéressé par une initiative similaire.
Il s'agit du 3e sommet de l'Opep, fondée en 1960, après ceux d'Alger en 1975 et de Caracas en 2000. Il doit s'achever dimanche.
Les membres actuels de l'organisation sont l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar et le Venezuela.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et son homologue vénézuélien Hugo Chavez, deux opposants déclarés des Etats-Unis, comptent parmi les participants.
En tant qu'hôte du précédent sommet à Caracas, M. Chavez a été le premier à s'exprimer devant les participants.
L'Equateur, dont le président Rafael Correa participe au sommet, doit réintégrer formellement l'Opep ce week-end après l'avoir quittée en 1992 pour ne pas être soumis à ces quotas de production. Ce pays devrait s'aligner au sein de l'Organisation sur le clan des durs, Rafael Correa dénonçant régulièrement ce qu'il affirme être l'hégémonisme américain.
Les dirigeants de l'Opep ont indiqué ces derniers jours qu'il ne fallait pas s'attendre à une augmentation de leurs objectifs de production malgré le haut niveau des cours qu'ils attribuent essentiellement à la spéculation financière.
Les ministres du Pétrole de l'Opep doivent à nouveau se rencontrer à Abou Dhabi le 5 décembre et ont indiqué que toute initiative sur une éventuelle augmentation des objectifs de production serait discutée à cette occasion.
Les prix du pétrole ont augmenté de près de 70% depuis un an et se situent actuellement un peu en-dessous de 100 dollars.
Le sommet s'est ouvert en l'absence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi qui ne s'était également pas rendu au sommet de la Ligue Arabe organisé en mars dans la capitale saoudienne en raison des relations tendues qu'il entretient avec l'Arabie saoudite. La Libye est en conséquence représentée par Chokri Ghanem, président de la compagnie nationale du pétrole (NOC).
Parmi les absents à la cérémonie d'ouverture du sommet figurait également le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono. Son absence n'a pas reçu d'explications et il était remplacé par son vice-président Jusuf Kalla.
Celui-ci se tient au "King Abdul Aziz International Convention Center" dans la capitale saoudienne qui a été placée pour l'occasion sous d'importantes mesures de sécurité, les rues de la ville se retrouvant vidées de ses habitants qui ont reçu deux jours de congés pour l'occasion.
Lors d'une réunion préparatoire au sommet vendredi, des divergences sont apparues entre Iraniens et Vénézuéliens d'un côté et Saoudiens de l'autre sur la nécessité de faire figurer dans le communiqué final une référence à la dépréciation du dollar.
Dans une proposition écrite aux autres membres de l'Opep, le ministre des affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, a demandé que la dépréciation continue du dollar soit incluse dans le communiqué, qui sera publié à l'issue du sommet dimanche.
Mais le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri a affirmé que "le dollar ne sera pas dans le communiqué final" du sommet.
Les prix du pétrole sont fixés en dollar sur les marchés mondiaux et le fait que la devise américaine ait perdu 25% de sa valeur face à l'euro ampute les revenus des pays producteurs.
L'Iran a déjà décidé pour sa part de vendre son pétrole en euros et le Venezuela s'est montré intéressé par une initiative similaire.