Selon le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), le marché a chuté de 51% depuis le début de la crise du disque en 2002, que les producteurs attribuent essentiellement au téléchargement gratuit sur internet.
Dans la foulée, le principal syndicat des producteurs de disques a exhorté les pouvoirs publics à remplacer rapidement "les grands discours très positifs" par des "actes" pour lutter contre "la crise très grave" qui touche ce secteur.
"Depuis l'arrivée du président de la République, on entend de bons discours, courageux, mais il n'y a pas une disposition de quelque nature que ce soit qui ait été prise pour conforter la filière", a déclaré Hervé Rony, le directeur général du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), lors d'un point presse de présentation des chiffres de vente de disques.
"On a l'impression qu'il existe une volonté sincère des pouvoirs publics, mais les choses tardent (...). Nous espérons qu'entre les grands discours très positifs qu'on entend et le passage aux actes, nous aurons de bonnes nouvelles dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté.
"Nous sommes un peu comme saint Thomas, on aimerait voir pour croire", a-t-il dit.
Interrogé sur la mission sur la lutte contre le téléchargement illicite confiée à Denis Olivennes, le PDG de la Fnac, M. Rony a répondu: "Ce qui nous inquiète, c'est qu'on est déjà début novembre et qu'il n'y a rien de concret alors que la crise est très grave".
Le Snep aimerait notamment voir déplafonné le crédit d'impôts adopté l'an passé pour la filière musicale, limité à 500.000 euros par entreprise et par exercice.
Le marché de gros de la musique a représenté 443,9 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2007, contre 558,4 sur ceux de 2006.
Les ventes physiques (c'est-à-dire sur supports traditionnels, CD et DVD) représentent toujours l'énorme majorité de ce marché, avec 92% (409,3 M euros, -22% par rapport à 2006).
Les ventes numériques (internet et téléphonie mobile) représentent 8% du marché (34,6 M, en hausse de 8%).
Au sein des ventes numériques, le marché des sonneries téléphoniques est en baisse (-2,1 M), alors que le chiffre d'affaires des téléchargements sur internet et téléphones mobiles connaît une hausse significative de 35% (14,3 M euros pour internet, 4,3 M pour les mobiles).
Au sein du marché physique, les singles connaissent la plus forte baisse (-61%), devant les albums (-19,9%) et les vidéo musicales (-12,5%).
Depuis 2002, le marché des singles a été divisé par sept et celui des albums par deux.
La variété française représente toujours la majorité des ventes physiques (58,3%, -1% par rapport à 2006), devant la variété internationale (32,3%, stable) et le classique (9,4%), ce dernier restant le répertoire qui résiste le mieux à la crise (+0,9% par rapport à 2006).
Les producteurs espèrent un redressement en fin d'année avec les sorties d'albums au fort potentiel de vente, dont ceux de Céline Dion, Etienne Daho, Johnny Hallyday ou Renaud.
Enfin, le marché de détail (vente au consommateur) a chuté de 10,6% par rapport aux neuf premiers mois de 2006, dont une baisse de 11,4% pour les ventes physiques en magasin et une hausse de 25% pour le téléchargement internet. Ces chiffres sont toutefois moins significatifs car ils ne prennent pas en compte la téléphonie mobile.
Dans la foulée, le principal syndicat des producteurs de disques a exhorté les pouvoirs publics à remplacer rapidement "les grands discours très positifs" par des "actes" pour lutter contre "la crise très grave" qui touche ce secteur.
"Depuis l'arrivée du président de la République, on entend de bons discours, courageux, mais il n'y a pas une disposition de quelque nature que ce soit qui ait été prise pour conforter la filière", a déclaré Hervé Rony, le directeur général du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), lors d'un point presse de présentation des chiffres de vente de disques.
"On a l'impression qu'il existe une volonté sincère des pouvoirs publics, mais les choses tardent (...). Nous espérons qu'entre les grands discours très positifs qu'on entend et le passage aux actes, nous aurons de bonnes nouvelles dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté.
"Nous sommes un peu comme saint Thomas, on aimerait voir pour croire", a-t-il dit.
Interrogé sur la mission sur la lutte contre le téléchargement illicite confiée à Denis Olivennes, le PDG de la Fnac, M. Rony a répondu: "Ce qui nous inquiète, c'est qu'on est déjà début novembre et qu'il n'y a rien de concret alors que la crise est très grave".
Le Snep aimerait notamment voir déplafonné le crédit d'impôts adopté l'an passé pour la filière musicale, limité à 500.000 euros par entreprise et par exercice.
Le marché de gros de la musique a représenté 443,9 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2007, contre 558,4 sur ceux de 2006.
Les ventes physiques (c'est-à-dire sur supports traditionnels, CD et DVD) représentent toujours l'énorme majorité de ce marché, avec 92% (409,3 M euros, -22% par rapport à 2006).
Les ventes numériques (internet et téléphonie mobile) représentent 8% du marché (34,6 M, en hausse de 8%).
Au sein des ventes numériques, le marché des sonneries téléphoniques est en baisse (-2,1 M), alors que le chiffre d'affaires des téléchargements sur internet et téléphones mobiles connaît une hausse significative de 35% (14,3 M euros pour internet, 4,3 M pour les mobiles).
Au sein du marché physique, les singles connaissent la plus forte baisse (-61%), devant les albums (-19,9%) et les vidéo musicales (-12,5%).
Depuis 2002, le marché des singles a été divisé par sept et celui des albums par deux.
La variété française représente toujours la majorité des ventes physiques (58,3%, -1% par rapport à 2006), devant la variété internationale (32,3%, stable) et le classique (9,4%), ce dernier restant le répertoire qui résiste le mieux à la crise (+0,9% par rapport à 2006).
Les producteurs espèrent un redressement en fin d'année avec les sorties d'albums au fort potentiel de vente, dont ceux de Céline Dion, Etienne Daho, Johnny Hallyday ou Renaud.
Enfin, le marché de détail (vente au consommateur) a chuté de 10,6% par rapport aux neuf premiers mois de 2006, dont une baisse de 11,4% pour les ventes physiques en magasin et une hausse de 25% pour le téléchargement internet. Ces chiffres sont toutefois moins significatifs car ils ne prennent pas en compte la téléphonie mobile.