Dans la matinée du mardi 22 octobre, deux employés travaillant devant le métro de Bellefontaine, à Toulouse, affirment avoir croisé le couple suspecté d’avoir enlevé le petit Santiago. L’un d’eux, visiblement très marqué par la scène, raconte avoir aperçu une femme accompagnée d’un homme, poussant une poussette. Le témoin se souvient parfaitement de cet instant, car la situation lui a semblé inhabituelle. "J’étais avec un collègue, et j’ai vu une femme qui fumait une cigarette alors qu’elle avait un bébé. Comme j’avais besoin de tronçonner, je leur ai fait remarquer que la poussière n’était pas bonne pour l’enfant", explique l’homme, certain qu’il s’agissait des suspects recherchés.
Ce qui a particulièrement attiré son attention, c'est la coïncidence troublante entre la description des individus diffusée dans l'alerte enlèvement et ce qu'il avait vu quelques heures plus tôt. "Je n’ai pas prêté plus d’attention au départ, mais plus tard, en consultant une notification d'alerte sur mon téléphone, j’ai réalisé que les descriptions correspondaient", confie le témoin. À ce moment-là, l'ouvrier et son collègue se sont dirigés vers une patrouille de police pour signaler leur observation. Cependant, à ce stade, le couple suspect avait déjà quitté les lieux, se dirigeant vraisemblablement vers un parc avoisinant.
Ce qui a particulièrement attiré son attention, c'est la coïncidence troublante entre la description des individus diffusée dans l'alerte enlèvement et ce qu'il avait vu quelques heures plus tôt. "Je n’ai pas prêté plus d’attention au départ, mais plus tard, en consultant une notification d'alerte sur mon téléphone, j’ai réalisé que les descriptions correspondaient", confie le témoin. À ce moment-là, l'ouvrier et son collègue se sont dirigés vers une patrouille de police pour signaler leur observation. Cependant, à ce stade, le couple suspect avait déjà quitté les lieux, se dirigeant vraisemblablement vers un parc avoisinant.
Les recherches s'intensifient en Belgique
L’enquête, rapidement orientée vers une piste internationale, a poussé les autorités belges à se mobiliser dès que des éléments tangibles ont suggéré que le couple avait traversé la frontière dans la nuit de lundi à mardi. Un avis de recherche national a été lancé en Belgique ce mardi soir, relayé par la police fédérale ainsi que par l’association Child Focus, spécialisée dans la protection de l’enfance. Des photos des parents ont été diffusées, accompagnées d'une description précise de la voiture utilisée : une Audi A4 bleu foncé, immatriculée en France. Le véhicule est désormais activement recherché par les forces de l’ordre.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Santiago, né grand prématuré, nécessite une attention médicale constante. Il portait, au moment de sa disparition, un T-shirt marron et un pyjama blanc en velours épais. Les autorités s'inquiètent particulièrement de l'état de santé du nourrisson, qui pourrait se détériorer rapidement sans les soins médicaux dont il a besoin.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Santiago, né grand prématuré, nécessite une attention médicale constante. Il portait, au moment de sa disparition, un T-shirt marron et un pyjama blanc en velours épais. Les autorités s'inquiètent particulièrement de l'état de santé du nourrisson, qui pourrait se détériorer rapidement sans les soins médicaux dont il a besoin.
Alerte enlèvement levée en France, mais les recherches continuent
En France, l’alerte enlèvement, qui a été diffusée de manière massive dans la matinée du 22 octobre, a été levée en fin de journée. Le dispositif, destiné à alerter l’ensemble de la population en cas d’enlèvement d’un enfant, avait été activé dès que les autorités ont été informées de la disparition de Santiago. L’alerte a pour but de diffuser des informations cruciales auprès du grand public afin d’obtenir le plus de témoignages possibles et de localiser rapidement l'enfant en danger.
Toutefois, malgré les efforts déployés, Santiago n’a toujours pas été retrouvé à ce jour. "L'alerte a été levée sur décision du parquet de Bobigny, mais l'enquête se poursuit activement", a précisé le ministère français de la Justice. Les enquêteurs de la police judiciaire sont désormais en charge de l'affaire et travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues belges pour tenter de localiser les suspects et le nourrisson.
Les premières investigations ont permis de retracer les faits. L'enlèvement aurait eu lieu lundi soir, entre 23h00 et 23h30, dans un hôpital d’Aulnay-sous-Bois, situé en banlieue parisienne. Les parents de Santiago, un homme de 23 ans et une femme de 25 ans, auraient débranché les capteurs cardiaques de leur fils avant de quitter discrètement l’hôpital avec lui. D’après les autorités, le couple aurait quitté l’hôpital avec un sac noir de type cabas, contenant probablement le bébé.
Les caméras de surveillance ont capturé des images des suspects, qui ont ensuite pris la fuite à bord d'un véhicule de couleur claire, selon des sources proches de l'enquête. Ces mêmes sources indiquent que trois autres personnes les accompagnaient lors de leur départ, ce qui laisse supposer que l'enlèvement avait été planifié en amont.
Les parents de Santiago ne sont pas des inconnus pour la police. Le procureur de Bobigny, Eric Mathais, a révélé que le couple était déjà connu des services de police et de justice, bien que les raisons de leur fichage ne soient pas encore communiquées. Cinq autres personnes, âgées de 16 à 29 ans, qui feraient partie de leur entourage, ont été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Elles sont suspectées d'avoir joué un rôle dans l’enlèvement du nourrisson, même si les détails de leur implication restent flous pour le moment.
L'affaire a pris une dimension européenne lorsque les autorités françaises, en collaboration avec les services belges, ont activé un mandat de recherche européen. Selon le parquet de Bobigny, les parents de Santiago auraient probablement quitté la France pour se rendre en Belgique dans la nuit de lundi à mardi. Cette information, issue des premiers éléments de l'enquête, a permis de lancer des opérations de recherche au-delà des frontières françaises.
L’alerte enlèvement, un dispositif mis en place en France depuis 2006, a déjà prouvé son efficacité à plusieurs reprises. Depuis sa création, 33 enfants ont été retrouvés vivants grâce à ce système. Les autorités espèrent que cette affaire connaîtra une issue similaire, bien que la situation reste préoccupante en raison de l'état de santé fragile de Santiago.
Le ministère de la Justice a lancé un appel urgent à la population, rappelant que toute personne ayant des informations sur la localisation du couple ne doit pas intervenir directement mais alerter immédiatement les forces de l’ordre en appelant le 197 ou en envoyant un mail à l’adresse pppj-enlevement@interieur.gouv.fr. Les enquêteurs sont à la recherche de toute information susceptible d’aider à retrouver Santiago sain et sauf.
Toutefois, malgré les efforts déployés, Santiago n’a toujours pas été retrouvé à ce jour. "L'alerte a été levée sur décision du parquet de Bobigny, mais l'enquête se poursuit activement", a précisé le ministère français de la Justice. Les enquêteurs de la police judiciaire sont désormais en charge de l'affaire et travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues belges pour tenter de localiser les suspects et le nourrisson.
Les premières investigations ont permis de retracer les faits. L'enlèvement aurait eu lieu lundi soir, entre 23h00 et 23h30, dans un hôpital d’Aulnay-sous-Bois, situé en banlieue parisienne. Les parents de Santiago, un homme de 23 ans et une femme de 25 ans, auraient débranché les capteurs cardiaques de leur fils avant de quitter discrètement l’hôpital avec lui. D’après les autorités, le couple aurait quitté l’hôpital avec un sac noir de type cabas, contenant probablement le bébé.
Les caméras de surveillance ont capturé des images des suspects, qui ont ensuite pris la fuite à bord d'un véhicule de couleur claire, selon des sources proches de l'enquête. Ces mêmes sources indiquent que trois autres personnes les accompagnaient lors de leur départ, ce qui laisse supposer que l'enlèvement avait été planifié en amont.
Les parents de Santiago ne sont pas des inconnus pour la police. Le procureur de Bobigny, Eric Mathais, a révélé que le couple était déjà connu des services de police et de justice, bien que les raisons de leur fichage ne soient pas encore communiquées. Cinq autres personnes, âgées de 16 à 29 ans, qui feraient partie de leur entourage, ont été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Elles sont suspectées d'avoir joué un rôle dans l’enlèvement du nourrisson, même si les détails de leur implication restent flous pour le moment.
L'affaire a pris une dimension européenne lorsque les autorités françaises, en collaboration avec les services belges, ont activé un mandat de recherche européen. Selon le parquet de Bobigny, les parents de Santiago auraient probablement quitté la France pour se rendre en Belgique dans la nuit de lundi à mardi. Cette information, issue des premiers éléments de l'enquête, a permis de lancer des opérations de recherche au-delà des frontières françaises.
L’alerte enlèvement, un dispositif mis en place en France depuis 2006, a déjà prouvé son efficacité à plusieurs reprises. Depuis sa création, 33 enfants ont été retrouvés vivants grâce à ce système. Les autorités espèrent que cette affaire connaîtra une issue similaire, bien que la situation reste préoccupante en raison de l'état de santé fragile de Santiago.
Le ministère de la Justice a lancé un appel urgent à la population, rappelant que toute personne ayant des informations sur la localisation du couple ne doit pas intervenir directement mais alerter immédiatement les forces de l’ordre en appelant le 197 ou en envoyant un mail à l’adresse pppj-enlevement@interieur.gouv.fr. Les enquêteurs sont à la recherche de toute information susceptible d’aider à retrouver Santiago sain et sauf.
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