L'économie française a bénéficié d'un sursaut durant l'été
La plupart des pays ont bénéficié de ce rebond, à commencer par la France, l'Allemagne et l'Italie. Mais les économistes sont unanimes à annoncer la fin de la récréation. Toutes les prévisions font apparaître un net ralentissement au dernier trimestre 2007, provoqué par l'euro fort et le ralentissement de l'activité américaine. Pis, ce coup de frein pourrait être le prélude d'une année 2008 terne et d'une croissance limitée à 2 %. A Paris, la ministre des Finances, Christine Lagarde, s'est montrée satisfaite des données de l'Insee : la croissance a plus que doublé en trois mois et ses trois moteurs - consommation, investissements, exportations - se sont allumés. Il faudrait toutefois une hausse du PIB équivalente de 0,7 % au dernier trimestre pour atteindre l'objectif de 2 % du gouvernement. Un chiffre que peu d'observateurs jugent crédible.
«J'attends de voir avec sérénité.» Christine Lagarde était manifestement satisfaite mais prudente, hier, à l'annonce par l'Insee d'un rebond de croissance au troisième trimestre. Comme s'y attendait la ministre de l'Economie et des Finances, l'institut national de la statistique a publié en première estimation un bon chiffre : sur les trois mois d'été, le PIB a progressé de 0,7 %.
La «correction technique» s'est donc bien produite après le piètre 0,3 % du deuxième trimestre, que l'Insee a par ailleurs confirmé hier. Cette petite bouffée d'oxygène rassure Paris, car le rythme de croissance enregistré sur la période est comparable à celui de l'Allemagne et de la zone euro. Pour autant, elle ne suffira pas à atteindre l'objectif de 2 % que le gouvernement vise toujours pour 2007, après avoir renoncé à sa fourchette de 2 % à 2,5 %. Sauf à ce que la croissance gagne encore 0,7 % au quatrième trimestre, ce que très peu d'observateurs jugent plausible.
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«J'attends de voir avec sérénité.» Christine Lagarde était manifestement satisfaite mais prudente, hier, à l'annonce par l'Insee d'un rebond de croissance au troisième trimestre. Comme s'y attendait la ministre de l'Economie et des Finances, l'institut national de la statistique a publié en première estimation un bon chiffre : sur les trois mois d'été, le PIB a progressé de 0,7 %.
La «correction technique» s'est donc bien produite après le piètre 0,3 % du deuxième trimestre, que l'Insee a par ailleurs confirmé hier. Cette petite bouffée d'oxygène rassure Paris, car le rythme de croissance enregistré sur la période est comparable à celui de l'Allemagne et de la zone euro. Pour autant, elle ne suffira pas à atteindre l'objectif de 2 % que le gouvernement vise toujours pour 2007, après avoir renoncé à sa fourchette de 2 % à 2,5 %. Sauf à ce que la croissance gagne encore 0,7 % au quatrième trimestre, ce que très peu d'observateurs jugent plausible.
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