A l'issue du troisième sommet de son histoire, qui se déroulait à Riyad sur fond de flambée historique du prix du baril, l'Opep a évité de très peu le clash en direct. Dans son communiqué final, qui ne souffle mot du sujet qui fâche, l'influence de la baisse du dollar, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole se veut consensuelle : « Nous avons décidé de continuer à assurer l'approvisionnement du marché du pétrole d'une manière qui soit suffisante et fiable pour répondre aux besoins mondiaux », indique le texte.
En revanche, il était convenu d'entrée de jeu qu'il ne fallait pas s'attendre à une augmentation des objectifs de production, malgré le haut niveau des cours attribué à la spéculation : toute initiative éventuelle en la matière sera prise le 5 décembre à Abu Dhabi, lors d'une prochaine rencontre des ministres du Pétrole de l'Opep.
Hier, l'organisation a également affirmé l'importance de la paix mondiale pour la stabilité des marchés de l'énergie et les investissements dans ce secteur. Le communiqué ne fait pas mention du dollar ni de la proposition iranienne d'étudier la possibilité de fixer les prix mondiaux du pétrole en d'autres devises que la monnaie américaine. Le secrétaire général de l'Organisation, Abdallah al-Badri, a toutefois indiqué que l'Opep allait « étudier les moyens de renforcer la coopération financière entre les pays membres, y compris une proposition faite par certains chefs d'Etat ». Dans une proposition écrite à ses collègues, le ministre des Affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, avait demandé que « la dépréciation continue du dollar » soit incluse dans le communiqué final. Appuyée par les Vénézuéliens, cette requête avait suscité l'opposition des Saoudiens, qui craignaient qu'une telle référence n'accentue la baisse de la devise américaine.
Le bras de fer est même apparu au grand jour lors d'une réunion préparatoire vendredi, lorsque le débat entre le ministre vénézuélien de l'Energie, le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie saoudienne, qui devait normalement se tenir à huis clos, a été diffusé en direct par inadvertance dans la salle de presse, avant d'être sèchement interrompu. « C'est une gaffe monumentale. Personne n'aime laver son linge sale en public », selon Yasser Elguindi, responsable du courtage pétrole chez SIG, cité par l'AFP. Les prix mondiaux du pétrole sont libellés en dollar et la chute du billet vert diminue les revenus des pays producteurs de l'Opep.
Sur les prix, qui évoluent actuellement autour de 95 dollars le baril, proches de leurs records, l'Opep a souligné vouloir travailler avec toutes les parties « pour garantir des marchés mondiaux équilibrés avec des prix convenables ». Signe en direction des pays pauvres, l'Opep a également affirmé le droit des producteurs et des investisseurs « à des revenus acceptables, stables et équitables ». Dans le domaine de l'environnement, érigé au rang de nouvelle priorité, le communiqué de l'Opep encourage le développement de la technologie de la capture et de la séquestration du carbone pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais sans toutefois annoncer de mesures concrètes.
Dans l'attente de ce sommet, les cours du pétrole ont fini la semaine en hausse vendredi : à New York, il gagnait 1,67 dollar, pour terminer à 95,10 dollars, tandis qu'à Londres, le baril de brent de la mer du Nord prenait 1,39 dollar, à 91,62 dollars. Par ailleurs, au moins 28 personnes ont été tuées dans un incendie accidentel survenu dimanche sur un gazoduc de l'est de l'Arabie saoudite, selon le géant pétrolier Aramco.
En revanche, il était convenu d'entrée de jeu qu'il ne fallait pas s'attendre à une augmentation des objectifs de production, malgré le haut niveau des cours attribué à la spéculation : toute initiative éventuelle en la matière sera prise le 5 décembre à Abu Dhabi, lors d'une prochaine rencontre des ministres du Pétrole de l'Opep.
Hier, l'organisation a également affirmé l'importance de la paix mondiale pour la stabilité des marchés de l'énergie et les investissements dans ce secteur. Le communiqué ne fait pas mention du dollar ni de la proposition iranienne d'étudier la possibilité de fixer les prix mondiaux du pétrole en d'autres devises que la monnaie américaine. Le secrétaire général de l'Organisation, Abdallah al-Badri, a toutefois indiqué que l'Opep allait « étudier les moyens de renforcer la coopération financière entre les pays membres, y compris une proposition faite par certains chefs d'Etat ». Dans une proposition écrite à ses collègues, le ministre des Affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, avait demandé que « la dépréciation continue du dollar » soit incluse dans le communiqué final. Appuyée par les Vénézuéliens, cette requête avait suscité l'opposition des Saoudiens, qui craignaient qu'une telle référence n'accentue la baisse de la devise américaine.
Le bras de fer est même apparu au grand jour lors d'une réunion préparatoire vendredi, lorsque le débat entre le ministre vénézuélien de l'Energie, le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef de la diplomatie saoudienne, qui devait normalement se tenir à huis clos, a été diffusé en direct par inadvertance dans la salle de presse, avant d'être sèchement interrompu. « C'est une gaffe monumentale. Personne n'aime laver son linge sale en public », selon Yasser Elguindi, responsable du courtage pétrole chez SIG, cité par l'AFP. Les prix mondiaux du pétrole sont libellés en dollar et la chute du billet vert diminue les revenus des pays producteurs de l'Opep.
Sur les prix, qui évoluent actuellement autour de 95 dollars le baril, proches de leurs records, l'Opep a souligné vouloir travailler avec toutes les parties « pour garantir des marchés mondiaux équilibrés avec des prix convenables ». Signe en direction des pays pauvres, l'Opep a également affirmé le droit des producteurs et des investisseurs « à des revenus acceptables, stables et équitables ». Dans le domaine de l'environnement, érigé au rang de nouvelle priorité, le communiqué de l'Opep encourage le développement de la technologie de la capture et de la séquestration du carbone pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais sans toutefois annoncer de mesures concrètes.
Dans l'attente de ce sommet, les cours du pétrole ont fini la semaine en hausse vendredi : à New York, il gagnait 1,67 dollar, pour terminer à 95,10 dollars, tandis qu'à Londres, le baril de brent de la mer du Nord prenait 1,39 dollar, à 91,62 dollars. Par ailleurs, au moins 28 personnes ont été tuées dans un incendie accidentel survenu dimanche sur un gazoduc de l'est de l'Arabie saoudite, selon le géant pétrolier Aramco.
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