Sur la planète boursière, la défiance ne se limite plus aux banques. La Bourse de Paris a perdu à nouveau plus de 2 % hier. Après avoir culminé à 99,29 dollars le baril, le brut léger américain s'est replié de 1,15 % à 96,90 dollars.
L'hiver sera chaud...
Il existe dans le langage des Américains une phrase d'usage courant qui dit " Ça va aller plus mal avant d'aller mieux. " C'est en résumé le sens de l'intervention du secrétaire au Trésor de l'administration Bush qui a achevé hier de casser le moral des investisseurs. Et tout le monde est désormais prié de comprendre que le cauchemar de la crise financière qui a pris naissance au coeur de l'été est loin d'être arrivé à son terme.
L'espoir, un moment caressé, que les dégâts se limiteraient à une ponction, éventuellement sévère mais ponctuelle, sur les résultats du troisième trimestre des grands acteurs financiers détenteurs de milliards de dollars de produits financiers à risque, doit être abandonné. La crise et le soupçon généralisé qu'elle a fait naître sur les marchés vont jouer les prolongations jusqu'en 2008.
Chiffres à l'appui, la banque Goldman Sachs vient de confirmer que les bilans des grands établissements financiers abritent encore une masse considérable d'avoirs risqués. Ces chiffres ont le mérite de montrer ce que beaucoup redoutaient, à savoir que l'étendue des pertes et des dépréciations officiellement avouées dans les résultats trimestriels ne représente que la partie émergée d'un iceberg autrement plus volumineux et qui va progressivement faire surface dans les mois à venir.
Il y a donc du souci à se faire et de quoi démoraliser les investisseurs qui tablaient sur une purge rapide des excès du marché des produits financiers adossés à des emprunts hypothécaires à risque.
Contre toute attente, l'hiver s'annonce chaud sur les marchés financiers avec le spectre du subprime qui va continuer à semer la panique à intervalles réguliers. Et même si on est en droit de se demander si c'est bien le rôle d'un ministre des Finances de jeter de l'huile sur le feu et d'effaroucher les épargnants, après les propos d'Henry Paulson, personne ne peut plus se bercer d'illusions, le pire n'est pas derrière, comme on a pu le croire au début de l'automne, mais devant nous.
L'hiver sera chaud...
Il existe dans le langage des Américains une phrase d'usage courant qui dit " Ça va aller plus mal avant d'aller mieux. " C'est en résumé le sens de l'intervention du secrétaire au Trésor de l'administration Bush qui a achevé hier de casser le moral des investisseurs. Et tout le monde est désormais prié de comprendre que le cauchemar de la crise financière qui a pris naissance au coeur de l'été est loin d'être arrivé à son terme.
L'espoir, un moment caressé, que les dégâts se limiteraient à une ponction, éventuellement sévère mais ponctuelle, sur les résultats du troisième trimestre des grands acteurs financiers détenteurs de milliards de dollars de produits financiers à risque, doit être abandonné. La crise et le soupçon généralisé qu'elle a fait naître sur les marchés vont jouer les prolongations jusqu'en 2008.
Chiffres à l'appui, la banque Goldman Sachs vient de confirmer que les bilans des grands établissements financiers abritent encore une masse considérable d'avoirs risqués. Ces chiffres ont le mérite de montrer ce que beaucoup redoutaient, à savoir que l'étendue des pertes et des dépréciations officiellement avouées dans les résultats trimestriels ne représente que la partie émergée d'un iceberg autrement plus volumineux et qui va progressivement faire surface dans les mois à venir.
Il y a donc du souci à se faire et de quoi démoraliser les investisseurs qui tablaient sur une purge rapide des excès du marché des produits financiers adossés à des emprunts hypothécaires à risque.
Contre toute attente, l'hiver s'annonce chaud sur les marchés financiers avec le spectre du subprime qui va continuer à semer la panique à intervalles réguliers. Et même si on est en droit de se demander si c'est bien le rôle d'un ministre des Finances de jeter de l'huile sur le feu et d'effaroucher les épargnants, après les propos d'Henry Paulson, personne ne peut plus se bercer d'illusions, le pire n'est pas derrière, comme on a pu le croire au début de l'automne, mais devant nous.