Une première plainte à ce sujet avait déjà été déposée en mars 2007 par trois associations françaises, entraînant l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le patrimoine de ces chefs d'Etat. Mais elle avait été classée sans suite en novembre par le parquet de Paris.
La plainte de Transparence International, déposée mercredi, pour "recel de détournements d'argent public" vise "les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d'Etat Denis Sassou Guesso (Congo), Omar Bongo, Teodoro Obiang (Guinée Equatoriale), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Eduardo Dos Santos (Angola), ainsi que les membres de leur entourage", selon un communiqué.
L'ONG espère que son objet social, "la lutte contre la corruption", favorisera la recevabilité de cette plainte et permettra, cette fois, l'ouverture d'une instruction et non plus seulement d'une enquête de police.
"En prenant le relais des trois premières associations au côté de contribuables gabonais et congolais, l'objectif de TI est de maintenir la pression et de refocaliser l'attention de l'opinion sur le patrimoine français des cinq chefs d'Etat", indique également le texte.
L'enquête policière avait établi, selon le quotidien Le Monde en janvier, que Omar Bongo Ondimba et sa famille était propriétaires de 33 luxueux appartements ou maisons en France, et que Denis Sassou Nguesso disposait d'au moins trois immenses logements à Paris.
En mars, les relations se sont tendues entre Paris et Libreville, le Gabon menaçant la France de "revoir" ses relations à la suite de la diffusion du reportage de la chaîne publique France 2 sur les biens de M. Bongo en France, mais aussi de la reconduite aux frontières de deux ressortissants.
Source: Jeune Afrique
La plainte de Transparence International, déposée mercredi, pour "recel de détournements d'argent public" vise "les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d'Etat Denis Sassou Guesso (Congo), Omar Bongo, Teodoro Obiang (Guinée Equatoriale), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Eduardo Dos Santos (Angola), ainsi que les membres de leur entourage", selon un communiqué.
L'ONG espère que son objet social, "la lutte contre la corruption", favorisera la recevabilité de cette plainte et permettra, cette fois, l'ouverture d'une instruction et non plus seulement d'une enquête de police.
"En prenant le relais des trois premières associations au côté de contribuables gabonais et congolais, l'objectif de TI est de maintenir la pression et de refocaliser l'attention de l'opinion sur le patrimoine français des cinq chefs d'Etat", indique également le texte.
L'enquête policière avait établi, selon le quotidien Le Monde en janvier, que Omar Bongo Ondimba et sa famille était propriétaires de 33 luxueux appartements ou maisons en France, et que Denis Sassou Nguesso disposait d'au moins trois immenses logements à Paris.
En mars, les relations se sont tendues entre Paris et Libreville, le Gabon menaçant la France de "revoir" ses relations à la suite de la diffusion du reportage de la chaîne publique France 2 sur les biens de M. Bongo en France, mais aussi de la reconduite aux frontières de deux ressortissants.
Source: Jeune Afrique
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises