Et personne aujourd'hui ne dirait que nous étions mieux soignés au temps où de doctes savants pratiquaient la saignée tout en prétendant qu'elle était curative puisqu'elle permettait de chasser les humeurs mauvaises. Chassant avec entrain les humeurs mauvaises, ils chassaient en même temps les bonnes sans vouloir le reconnaître. Toutefois, c'était un "mieux-aller". Mais le relation entre la guérison et la saignée n'était pas établie. Pire, on peut supposer sans beaucoup se tromper que beaucoup de saignées ont aggravé l'état des malades. A l'aube de l'année 2015, j'ai le désagréable sentiment d'être revenue au temps des saignées, c'est à dire à un moment où la science médicale, aveugle parce qu'elle ne dispose pas de moyens de discernement appropriés, se borne à dire que les 2/3 des cancers sont le fruit du hasard, c'est à dire de mutations génétiques aléatoires. C'est le résultat d'une étude menée par des scientifiques de l'Université américaine Johns Hopkins publiée aujourd'hui dans la revue Science. Si l'on admet que la notion de hasard est la version scientifiquement acceptable de la chance, nous voici tombés bien bas.
Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la Santé constate que le monde est confronté à une vague de cancers et prévoit que le nombre de cas de cancer atteindra 24 millions par an d'ici 2035 et que la moitié pourraient être évités. Chris Sauvage, le directeur de l'Agence internationale pour la recherche de l'OMS sur le cancer, a déclaré à la BBC: «Le fardeau mondial du cancer est en augmentation et assez nettement, en raison principalement du vieillissement de la population et la croissance démographique.» L'OMS continue de considérer que plusieurs facteurs favorisent le cancer: le tabac, les infections, l'alcool, l'obésité, l'inactivité, le rayonnement du soleil, la pollution atmosphérique et d'autres facteurs environnementaux ainsi que le fait de retarder la procréation, d'avoir moins d'enfants et ne pas allaiter.
Dans les faits, j'ai pu observer autour de moi des cas de cancer diagnostiqués très tardivement chez des personnes, jeunes retraitées, parfaitement intégrées et consultant régulièrement leur médecin généraliste. Et d'autres encore pourraient faire le même témoignage. Il ne s'agit donc pas de s'interroger sur les causes du cancer mais de parvenir à réaliser des diagnostics précoces. Pour ces personnes, il semblerait que ce n'est pas le cancer qui soit la faute à pas de chance mais plutôt le choix du médecin. Toute autre conclusion conduirait à penser que hasard est voisin de nécessité.
Dans le même temps, l'Organisation mondiale de la Santé constate que le monde est confronté à une vague de cancers et prévoit que le nombre de cas de cancer atteindra 24 millions par an d'ici 2035 et que la moitié pourraient être évités. Chris Sauvage, le directeur de l'Agence internationale pour la recherche de l'OMS sur le cancer, a déclaré à la BBC: «Le fardeau mondial du cancer est en augmentation et assez nettement, en raison principalement du vieillissement de la population et la croissance démographique.» L'OMS continue de considérer que plusieurs facteurs favorisent le cancer: le tabac, les infections, l'alcool, l'obésité, l'inactivité, le rayonnement du soleil, la pollution atmosphérique et d'autres facteurs environnementaux ainsi que le fait de retarder la procréation, d'avoir moins d'enfants et ne pas allaiter.
Dans les faits, j'ai pu observer autour de moi des cas de cancer diagnostiqués très tardivement chez des personnes, jeunes retraitées, parfaitement intégrées et consultant régulièrement leur médecin généraliste. Et d'autres encore pourraient faire le même témoignage. Il ne s'agit donc pas de s'interroger sur les causes du cancer mais de parvenir à réaliser des diagnostics précoces. Pour ces personnes, il semblerait que ce n'est pas le cancer qui soit la faute à pas de chance mais plutôt le choix du médecin. Toute autre conclusion conduirait à penser que hasard est voisin de nécessité.