Leur recherche vise à déterminer si l’activité des banques doit être davantage légiférée afin de les rendre socialement plus responsables. Avant toute chose, précisent les conférenciers, il faut déterminer qui peut instaurer ces règles pour les imposer aux institutions bancaires. Pour aider à mettre sur pied un tel système législatif, les divers acteurs sociaux impliqués doivent comprendre ce qu’il veulent de la responsabilité sociale. Selon les conférenciers, il faut d’abord tenir compte du fait que les allocataires de capitaux sont les acteurs les plus influents. Il est essentiel de les amener à développer des pratiques et des mécanismes favorisant l’inclusion sociale.
Avant d’exposer la problématique des institutions bancaires en France, Monsieur Roux a fait un bref historique des banques françaises. Celles-ci ont connu différentes phases au cours de leur histoire.
Il y a d’abord eu la création de la banque d’affaire française, suivie d’une concentration des établissements bancaires et d’une nationalisation des établissements dans la période d’après guerre. L’instabilité politique des 20 dernières années en France est venue bouleverser l’univers bancaire. Il n’en demeure pas moins qu’avec les entreprises pharmaceutiques, les activités bancaires sont les domaines les plus encadrés en France. En effet, les banques françaises sont soumises à des comités de réglementation et à la commission bancaire qui a le rôle de gendarme et s’assure de faire respecter les règles.
Une distinction doit être faite dans la typologie des acteurs. Les banques françaises ne sont pas des mutuelles, mais des sociétés coopératives. On dénombre en France 512 établissements bancaires, 25 600 guichets, 380 000 salariés, 48 millions de clients, plus de 65 millions de comptes et l’utilisation de plus de 5 milliards de chèques comme moyen de transaction. Le défi et les enjeux qui se posent alors sont de gérer tous ces instruments de paiement et les risques qui y sont associés. Les institutions sont aussi confrontées à la gestion de l’épargne liée à la retraite et aux assurances vie.
La montée des préoccupations éthiques et de la responsabilité corporative se fait surtout sentir dans les sociétés d’investissement à capital variable.
Ils emploient les concepts du développement durable dans leur processus de sélection.
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Avant d’exposer la problématique des institutions bancaires en France, Monsieur Roux a fait un bref historique des banques françaises. Celles-ci ont connu différentes phases au cours de leur histoire.
Il y a d’abord eu la création de la banque d’affaire française, suivie d’une concentration des établissements bancaires et d’une nationalisation des établissements dans la période d’après guerre. L’instabilité politique des 20 dernières années en France est venue bouleverser l’univers bancaire. Il n’en demeure pas moins qu’avec les entreprises pharmaceutiques, les activités bancaires sont les domaines les plus encadrés en France. En effet, les banques françaises sont soumises à des comités de réglementation et à la commission bancaire qui a le rôle de gendarme et s’assure de faire respecter les règles.
Une distinction doit être faite dans la typologie des acteurs. Les banques françaises ne sont pas des mutuelles, mais des sociétés coopératives. On dénombre en France 512 établissements bancaires, 25 600 guichets, 380 000 salariés, 48 millions de clients, plus de 65 millions de comptes et l’utilisation de plus de 5 milliards de chèques comme moyen de transaction. Le défi et les enjeux qui se posent alors sont de gérer tous ces instruments de paiement et les risques qui y sont associés. Les institutions sont aussi confrontées à la gestion de l’épargne liée à la retraite et aux assurances vie.
La montée des préoccupations éthiques et de la responsabilité corporative se fait surtout sentir dans les sociétés d’investissement à capital variable.
Ils emploient les concepts du développement durable dans leur processus de sélection.
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