BRUXELLES, 1 déc 2007 (AFP) - Près de six mois après les élections législatives en Belgique, partis flamands et francophones ont de nouveau échoué samedi à former un gouvernement, enfonçant le pays un peu plus dans une crise qui fait craindre désormais l'éclatement du royaume.
Carte de la Belgique
Le leader des démocrates-chrétiens flamands Yves Leterme , qui était chargé de cette mission en tant que "formateur", a fini par jeter l'éponge. "Je constate qu'il n'a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations sur le contenu" des réformes "indispensables" en Belgique, a-t-il déclaré.
Le roi Albert II a accepté sa démission, dans un communiqué laconique du Palais.
Pour Yves Leterme, dont le parti chrétien-démocrate CVD avait remporté les élections législatives belges du 10 juin, l'histoire bégaie.
Il avait renoncé une première fois le 23 août, devant son incapacité déjà à parvenir à un compromis entre les partis de centre-droit, flamands et francophones, de la coalition qu'il essayait de former (dite "Orange bleue"). Le roi Albert II l'avait finalement remis en selle fin septembre, faute d'alternative.
Objet permanent du litige: le degré d'autonomie réclamé par les néerlandophones, majoritaires en Belgique (60% de la population) par rapport aux francophones (40%).
La rivalité, récurrente entre les deux communautés, a été exacerbée par la poussée, aux élections de juin, des partis flamands les plus durs dans leurs revendications. Ce qui a abouti à un bras de fer d'une intensité inédite avec les francophones dans les négociations gouvernementales.
Voilà près de six mois que la Belgique se cherche un nouveau gouvernement. Une durée record dans l'histoire de ce pays indépendant depuis 1830.
Aiguillonné par le petit parti indépendantiste NVA avec lequel il est allié, Yves Leterme voulait pouvoir discuter de tout, qu'il s'agisse d'une plus grande autonomie fiscale et de l'emploi pour la Flandre ou d'une régionalisation des allocations familiales et de la sécurité sociale.
Des points difficilement acceptables pour les francophones, qui soupçonnent les Flamands de vouloir progressivement vider l'Etat fédéral de sa substance afin de mieux préparer l'indépendance.
Après des semaines de tractations infructueuses, Yves Leterme a joué son va-tout vendredi en posant de facto un ultimatum aux deux partis francophones avec lesquels il négociait, les démocrates-chrétiens du CDH et les libéraux.
Il leur demandait notamment s'ils seraient prêts à faciliter l'adoption de grandes réformes institutionnelles au Parlement belge. Les deux partis ont refusé de répondre clairement, poussant Yves Leterme à se retirer.
La balle est à présent dans le camp du souverain, mais les solutions ne sont pas légion.
Yves Leterme a clairement toujours des ambitions. Il s'est dit "disposé" à aider à sortir de la crise et son parti, difficilement contournable pour une coalition vu son poids au Parlement, a prévenu qu'il n'entrerait dans aucun gouvernement si l'intéressé n'obtenait pas le poste de Premier ministre.
En attendant, Albert II a reçu dans la soirée l'actuel Premier ministre, le libéral flamand Guy Verhofstadt, qui gère depuis six mois les affaires courantes.
Ce dernier pourrait selon plusieurs chaînes de télévision se voir confier une mission d'"explorateur" visant à reprendre les discussions à zéro.
Un scénario possible, dont parlent certains élus, serait ensuite la reconduction temporaire du gouvernement Verhofstadt, quitte à l'élargir à une autre formation, comme les écologistes. Et ce en attendant des élections régionales en Belgique prévues en 2009.
Par Yacine LE FORESTIER pour http://fr.news.yahoo.com
Le roi Albert II a accepté sa démission, dans un communiqué laconique du Palais.
Pour Yves Leterme, dont le parti chrétien-démocrate CVD avait remporté les élections législatives belges du 10 juin, l'histoire bégaie.
Il avait renoncé une première fois le 23 août, devant son incapacité déjà à parvenir à un compromis entre les partis de centre-droit, flamands et francophones, de la coalition qu'il essayait de former (dite "Orange bleue"). Le roi Albert II l'avait finalement remis en selle fin septembre, faute d'alternative.
Objet permanent du litige: le degré d'autonomie réclamé par les néerlandophones, majoritaires en Belgique (60% de la population) par rapport aux francophones (40%).
La rivalité, récurrente entre les deux communautés, a été exacerbée par la poussée, aux élections de juin, des partis flamands les plus durs dans leurs revendications. Ce qui a abouti à un bras de fer d'une intensité inédite avec les francophones dans les négociations gouvernementales.
Voilà près de six mois que la Belgique se cherche un nouveau gouvernement. Une durée record dans l'histoire de ce pays indépendant depuis 1830.
Aiguillonné par le petit parti indépendantiste NVA avec lequel il est allié, Yves Leterme voulait pouvoir discuter de tout, qu'il s'agisse d'une plus grande autonomie fiscale et de l'emploi pour la Flandre ou d'une régionalisation des allocations familiales et de la sécurité sociale.
Des points difficilement acceptables pour les francophones, qui soupçonnent les Flamands de vouloir progressivement vider l'Etat fédéral de sa substance afin de mieux préparer l'indépendance.
Après des semaines de tractations infructueuses, Yves Leterme a joué son va-tout vendredi en posant de facto un ultimatum aux deux partis francophones avec lesquels il négociait, les démocrates-chrétiens du CDH et les libéraux.
Il leur demandait notamment s'ils seraient prêts à faciliter l'adoption de grandes réformes institutionnelles au Parlement belge. Les deux partis ont refusé de répondre clairement, poussant Yves Leterme à se retirer.
La balle est à présent dans le camp du souverain, mais les solutions ne sont pas légion.
Yves Leterme a clairement toujours des ambitions. Il s'est dit "disposé" à aider à sortir de la crise et son parti, difficilement contournable pour une coalition vu son poids au Parlement, a prévenu qu'il n'entrerait dans aucun gouvernement si l'intéressé n'obtenait pas le poste de Premier ministre.
En attendant, Albert II a reçu dans la soirée l'actuel Premier ministre, le libéral flamand Guy Verhofstadt, qui gère depuis six mois les affaires courantes.
Ce dernier pourrait selon plusieurs chaînes de télévision se voir confier une mission d'"explorateur" visant à reprendre les discussions à zéro.
Un scénario possible, dont parlent certains élus, serait ensuite la reconduction temporaire du gouvernement Verhofstadt, quitte à l'élargir à une autre formation, comme les écologistes. Et ce en attendant des élections régionales en Belgique prévues en 2009.
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