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Pourtant, il le pourrait. René Raimondi, vice-président du SAN Ouest Provence qui groupe les villes de Port-St-Louis-du-Rhône, Fos-sur-Mer, Istres, Miramas, Grans, Cornillon Confoux, est encombré de l’affaire «Bernard Granié», actuel président du SAN, qui devait démissionner mais ne veut plus le faire. Selon le site web de la ville d’Istres, le président Granié (PS), par ailleurs adjoint de René Raimondi, maire de Fos-sur-Mer, aurait consenti quelques strapontins vice-présidentiels aux élus istréens. Ce que l’excellent Gilbert Ferrari, premier adjoint de Nicole Joulia, maire d’Istres, appelle des « ministères sans portefeuilles ».
Pour rappel, Nicole Joulia et les socialistes qui composent l’actuelle majorité municipale d’Istres, ont été exclus du PS pour avoir dénoncé les manœuvres et dérives de Michel Caillat, ancien maire démissionnaire d’Istres. Je ne vais pas insister sur les difficultés budgétaires et les diverses casseroles laissées par M. Caillat à la ville et dont il semblerait qu’elles intéressent la Cour des comptes. Ainsi, l’arrogance socialiste ne paie plus et nous voici avec des potentats PS amputés de toute crédibilité.

Il faut ajouter à cela que, en son temps, Bernard Granié avait annoncé sa candidature aux législatives. Et ce n’est que parce qu’il a été accusé et incarcéré sous l’inculpation de corruption que René Raimondi se saisit de l’opportunité. Nous voilà éclairés quant à la nature si particulière des amitiés socialistes. C’est à se demander à qui profite le scandale qui éclabousse le président Granié. Qu’à cela ne tienne! Au Parti socialiste, il faut des sièges et aux sièges, il faut des candidats - de préférence à l’image d’un PS implosé par des clivages dont il apparaît clairement qu’ils n’ont rien de politique. A moins de penser qu’on ne peut pas faire de politique sans avoir les poches pleines.

Ce qui n’est pas le cas de Michel Vaxes, homme tranquille, certain de son message et de ses convictions. Et même si on peut deviner le chagrin de l’homme qui fut le candidat unique de la gauche, il n’en laisse rien paraître et ne surfe pas sur la vague des casseroles socialistes de Ouest Provence.


Istres: Michel Vaxes, député sortant de la 13° circonscription des Bouches du Rhône, entame la campagne électorale des législatives par ces mots:
"Pauvreté et exclusion ont gagné du terrain. Notre région n'est pas épargnée. Avec un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale, elle souffre de l'élargissement des plaies qui meurtrissent son corps social - triste conséquence, parmi d'autres, d'une course effrénée à la recherche de profits maximum dans un minimum de temps. L'objectif de l'activité économique n'est plus principalement l'investissement industriel mais la satisfaction jamais assouvie des appétits des plus gros actionnaires."
Le message de Michel Vaxes dont vous trouverez bientôt l'exposé des fondamentaux dans Editoweb Magazine, est limpide et c'est pourquoi il est, à Istres et dans la 13° circonscription, le candidat naturel d'une gauche qui, lors des législatives de juin 2007, redonnera à la gauche la crédibilité qu'elle a perdue.

Cet homme tranquille, paisible, bienveillant avec tous s'interroge:
"Un monde plus humain, est-ce trop demander?" La question mérite une réflexion de fond, laquelle interpelle l'humain et le politique.
L'humain, parce que s'il est une exigence que la gauche devra s'imposer, c'est celle de mettre l'Homme au centre du débat décisionnaire économique.
Le politique, parce qu'il ne sert à rien de défendre des ratios électoraux, des nécessités de siège et des impératifs d'état major si les hommes et les femmes de ce pays ne savent pas où aller ni avec qui.

La candidature de notre député sortant, Michel Vaxes, ouvre un chemin sans embûches parce que c'est celui de la vérité. Homme de dossier et de tous les combats qu'impose le concept de fraternité, il marche avec humilité et volontarisme, non pas vers un siège, mais vers la continuité de son combat. C'est en cela qu'il est crédible. Point d'arrogance chez cet homme-là. Humblement, il parle et tend la main à tous ceux qui, sans arrière-pensée politicienne, veulent aller dans le sens de l'intérêt général.

L'intérêt général, Michel Vaxes l'inscrit au coeur de sa campagne. Il met en évidence qu'il ne s'agit pas de faire la somme des intérêts particuliers et/ou partisans mais bien d'aller ensemble vers les autres. Je ne suis pas de ceux qui semblent vouloir exiger d'inscrire "porte" sur une porte en se posant la question de l'appui à Michel Vaxes des élus de la majorité municipale d'Istres. La présence de beaucoup de ceux-ci, dont Nicole Joulia, maire d'Istres, aux côtés de Michel Vaxes est constante - aujourd'hui encore, aux Halles de Martigues lors de la fête de l'Huma.