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Dans leur interaction s'opère la volonté d'appropriation par l'empreinte, le poinçonnage, le cerclage, la délimitation.
L'objet indique la présence de l'espace autour de celle de l'artisan qui travaille.
Dans cette démarche Moulay Marouane aborde la nécessité urgente au regard de la mondialisation, d'intégrer une forme à son contenu symbolique - et celle de redéfinir le rôle de l'artisan comme passeur d'idée entre l'ici et l'ailleurs. Répondre à la standardisation qui chemine vers le jetable (de l'objet et de l'humain) par la diversité qui chemine vers la beauté et l'harmonie.
Dépouillée, la forme s'efface au profit des gestes, des signes en référence à l'arabesque. Le graphisme est stable et se dégage sur des mouvements superposés en arrière plan.
Le terre rouge est tournée, estampée, calibrée dans des moules gravés. Elle reçoit des engobes de couleur, des glaçures brillantes ou mates, rehaussées d'oxyde.
d'Objets utilitaires et décoratifs, coupes, plats, bols, services à thé, de table, vases, luminaires... Pièces uniques et petites séries.
Mais qu'est ce que la poterie et quelle est son histoire? La poterie désigne à la fois la fabrication d'objets en terre façonnée et cuite au four, et les objets ainsi fabriqués, probablement à l'origine de simples réceptacles destinés à conserver les provisions (vaisselle).
Son invention a eu lieu pendant la préhistoire : généralement, on situe celle-ci au Néolithique, en Asie Mineure, vers le VIIIe millénaire av. J.-C. Cette hypothèse est toutefois contestée : au Japon, la poterie aurait été inventée vers le XIe millénaire av. J.-C. (Voir l'article Jomons). Au Proche-orient, elle serait apparue vers le Xe millénaire av. J.-C. Un autre foyer d'invention, situé en Afrique saharienne, a quant à lui été daté du VIIIe millénaire av. J.-C. Enfin, des découvertes récentes le long du fleuve Amur, dans l'est de la Russie, ont révélé des traces de céramique. Ces dernières ont été datées de 13 000 av. J.-C. et encore, leur conception laisse à penser que les traditions céramiques seraient encore plus anciennes.
À Byblos, les premières traces de poterie façonnée à la main remontent à 4000 av. J.-C.. Entre 3500 et 3450 av. J.-C., la poterie subit une véritable révolution avec l'introduction du tour de potier grâce à une nouvelle population venue du croissant fertile. Entre 2900 et 2300 av. J.-C., durant l'âge du bronze, on trouve des traces de décoration à base d'engobe.
La fabrication de pièces d'argile blanche remonte en Chine au début de la dynastie Han, 200 ans avant l'ère chrétienne. Au début, les potiers chinois tiraient du kaolin des pâtes douces et blanches. La conduite de la cuisson jusqu'à 1200°C environ et les poteries blanches vitrifiées utilisant des pâtes principalement composées de kaolin existent en Chine depuis au moins l'an 600 de l'ère chrétienne. Peu à peu, ils apprirent à atteindre des températures de cuisson plus élevées et à modifier leurs pâtes pour obtenir la dureté, la blancheur et la translucidité de la porcelaine véritable. Cette découverte de la porcelaine a été un triomphe technique dans le domaine de la céramique.
La fabrication d'une poterie commence par le mélange des terres (argile, marne, silice). Ensuite, six techniques sont possibles pour donner la masse la forme désirée en la pétrissant.

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