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Polémique sur le rapport administratif favorable à Eric Woerth
Le gouvernement et l'opposition s'affrontent en France sur les conclusions à tirer d'un rapport sur le traitement par le fisc de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, au centre d'une tempête politico-judiciaire. A quelques heures d'une intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, le ministre du travail Eric Woerth s'est dit soulagé lundi par le rapport de l'Inspection générale des finances publié dimanche concluant qu'il n'y avait pas d'indices d'une intervention de sa part dans le dossier fiscal Bettencourt, troisième fortune française et 17e fortune mondiale.(reuters)

Nicolas Sarkozy au plus bas dans un sondage OpinionWay
Nicolas Sarkozy  tombe à son niveau le plus bas depuis son élection en 2007 avec 30% de bonnes opinions, dans un sondage Opinionway pour Metro-Krief-Group diffusé dimanche. Selon cette enquête, 74% des Français estiment que la France va connaître un mouvement social de grande ampleur à la rentrée et 53% jugent qu'un remaniement ministériel serait indispensable dès aujourd'hui.(reuters)

Woerth: pourquoi le rapport de l'IGF est suspect
Jean Bassères, le chef de l'Inspection générale des finances (IGF), a rendu son très attendu rapport (PDF) sur le rôle joué par Eric Woerth dans le volet fiscal de l'affaire Bettencourt. Le rapport blanchit le ministre, indiquant qu'il n'est pas intervenu dans le dossier de Liliane Bettencourt. Nicolas Sarkozy compte beaucoup sur ce rapport pour lever les soupçons pesant sur son ministre du Travail. D'autant qu'il sera publié le jour même où le Président sera interrogé par David Pujadas sur France 2. Thomad Bronnec, journaliste à lexpress.fr explique sur son blog pourquoi selon lui cette enquête n'aurait pas dû être confiée à l'IGF: L'Inspection générale des finances est certes un corps indépendant, mais elle a vocation à contrôler les services administratifs, pas les politiques.(slate)

Philippe Courroye : 'Il ne s'agit pas de protéger quiconque'
Dans un entretien exclusif au Monde, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, chargé du dossier Woerth-Bettencourt, défend sa stratégie d'enquête. 'Tous les éléments seront soigneusement vérifiés', assure-t-il. ' Il ne s'agit pas de protéger quiconque ni de prouver son indépendance, poursuit-il. En France plus de 95 % des enquêtes s'effectue sous l'autorité du parquet. Ces enquêtes ne seraient donc ni rigoureuses ni fiables ? Le parquet est...Lire la suite de l'article sur Editoweb Magazine       ici