Lundi 12 Février 2007 - 17:19
Initiative Publique
Nous, personnels de l’Education, parents d’élèves et citoyens, affirmons notre soutien à Erwan Redon, enseignant, et aux trois parents d’élèves de l’école de la Paix.
Nous protestons vigoureusement contre la suspension depuis le 21 décembre de ce professeur des écoles. Cette mesure conservatoire précède une procédure disciplinaire envisageant une lourde sanction, pouvant aller jusqu'à la révocation ou le licenciement.
Nous condamnons également les pressions pénales (probable renvoi devant un tribunal correctionnel) dont sont victimes les parents d'élèves.
Le matin du 19 décembre 2006, trois parents d'élève se sont invités dans la classe de M. Redon pour protester contre le fait que l'Inspection d'Académie lui interdit d'organiser une classe de neige pour ses élèves. Un secrétaire général de l'IA des Bouches du Rhône, et un Inspecteur de l'Education nationale, étaient présents immédiatement sur les lieux et la Brigade Anti Criminalité a été appelée aussitôt pour faire évacuer l'école. Un des trois parents d'élèves a été placé en garde à vue, et la suspension de M. Erwan Redon était annoncée, alors même que celui-ci n'était pas présent sur les lieux au moment des faits.
La répression exercée par l'administration en faisant intervenir la BAC dans l'enceinte d'une école afin d'en chasser les parents nous paraît tout à fait disproportionnée. De tels procédés d'intimidation entrent en contradiction avec le discours de l'institution qui ne manque jamais de souligner la place essentielle des parents dans l'école. Les poursuites judiciaires à leur encontre sont une attaque contre leur liberté d’expression et d’opinion.
Il est évident que l'administration se saisit de cette occasion pour faire payer à M. Redon ses prises de position militante (refus d'inspection, diffusion de tracts d'origine syndicale notamment contre la L.O.L.F. et contre les expulsions de sans papiers), qui sont pourtant un droit reconnu par la loi (décret du 28 mai 1982). Les atteintes au droit syndical sont par ailleurs multiples dans le dossier professionnel de ce collègue, où on trouve des allusions à ses activités militantes dans plusieurs rapports.
La situation d'Erwan et des parents d'élèves relève non seulement d'une répression pédagogique et syndicale mais c'est aussi un problème qui nous concerne tous car il fait peser une lourde menace sur nos libertés. C'est pourquoi nous demandons expressément l’annulation de cette mesure disciplinaire et l’abandon des poursuites judiciaires contre les trois parents d’élèves.
Nous resterons vigilants et continuerons à dénoncer toute procédure disciplinaire ou judiciaire allant à l'encontre des libertés syndicales, pédagogiques ou d’expression.
Pour signer l'appel, cliquez ici
La prochaine réunion du Comité de Soutien aura lieu: Mardi 30 Janvier, 18h, Bourse du Travail CGT.
Nous protestons vigoureusement contre la suspension depuis le 21 décembre de ce professeur des écoles. Cette mesure conservatoire précède une procédure disciplinaire envisageant une lourde sanction, pouvant aller jusqu'à la révocation ou le licenciement.
Nous condamnons également les pressions pénales (probable renvoi devant un tribunal correctionnel) dont sont victimes les parents d'élèves.
Le matin du 19 décembre 2006, trois parents d'élève se sont invités dans la classe de M. Redon pour protester contre le fait que l'Inspection d'Académie lui interdit d'organiser une classe de neige pour ses élèves. Un secrétaire général de l'IA des Bouches du Rhône, et un Inspecteur de l'Education nationale, étaient présents immédiatement sur les lieux et la Brigade Anti Criminalité a été appelée aussitôt pour faire évacuer l'école. Un des trois parents d'élèves a été placé en garde à vue, et la suspension de M. Erwan Redon était annoncée, alors même que celui-ci n'était pas présent sur les lieux au moment des faits.
La répression exercée par l'administration en faisant intervenir la BAC dans l'enceinte d'une école afin d'en chasser les parents nous paraît tout à fait disproportionnée. De tels procédés d'intimidation entrent en contradiction avec le discours de l'institution qui ne manque jamais de souligner la place essentielle des parents dans l'école. Les poursuites judiciaires à leur encontre sont une attaque contre leur liberté d’expression et d’opinion.
Il est évident que l'administration se saisit de cette occasion pour faire payer à M. Redon ses prises de position militante (refus d'inspection, diffusion de tracts d'origine syndicale notamment contre la L.O.L.F. et contre les expulsions de sans papiers), qui sont pourtant un droit reconnu par la loi (décret du 28 mai 1982). Les atteintes au droit syndical sont par ailleurs multiples dans le dossier professionnel de ce collègue, où on trouve des allusions à ses activités militantes dans plusieurs rapports.
La situation d'Erwan et des parents d'élèves relève non seulement d'une répression pédagogique et syndicale mais c'est aussi un problème qui nous concerne tous car il fait peser une lourde menace sur nos libertés. C'est pourquoi nous demandons expressément l’annulation de cette mesure disciplinaire et l’abandon des poursuites judiciaires contre les trois parents d’élèves.
Nous resterons vigilants et continuerons à dénoncer toute procédure disciplinaire ou judiciaire allant à l'encontre des libertés syndicales, pédagogiques ou d’expression.
Pour signer l'appel, cliquez ici
La prochaine réunion du Comité de Soutien aura lieu: Mardi 30 Janvier, 18h, Bourse du Travail CGT.
PCF Salon de Provence
Rédigé par PCF Salon de Provence le Lundi 12 Février 2007 à 17:19
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143 Rue La Fayette 13300 Salon de Provence
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