Le chef de l'Etat, accompagné du vice-président Nicolas Maduro et de quelques ministres a donné l'information depuis le palais de Miraflores qu'il partirait à La Havane, Cuba, ce lundi pour être soumis à un nouveau traitement chirurgical et il a indiqué qu'il continue, comme toujours, à se raccrocher au Christ pour superviser cette nouvelle étape que la vie lui a réservée.

Pendant son discours transmis sur la chaîne nationale de radio et de télévision, le président du Venezuela a souligné que la Révolution Bolivarienne ne dépend pas d'un homme parce qu'elle est collective et qu'ainsi, c'est le peuple vénézuélien qui l'assume.

« Nous avons passé plusieurs étapes, heureusement, cette Révolution ne dépend pas d'un seul homme, un commandement collectif s'est mis en place », a-t-il ajouté.

Il a appelé, de même, à renforcer l'unité populaire et toutes les forces révolutionnaires. « Je dis cela parce que les adversaires ne cesseront pas leurs intrigues, surtout dans des circonstances comme celles-ci. L'unité, l'unité. Aujourd'hui, notre patrie est plus vivante que jamais, vive la Patrie ! »

Avec une émotion évidente, Chavez s'est référé à la sécurité et à la conviction de l'unité de tous les patriotes vénézuéliens pour la défense de la patrie et sa Révolution.

Le président Chavez a indiqué, que dans cette nouvelle bataille, il existe des risques indéniables et il a insisté auprès du peuple pour qu'il continue à brandir la bannière de la Révolution Bolivarienne et de la Patrie le plus haut possible. Il a indiqué que, si la situation l'empêchait de continuer à exercer sa tâche de chef de l'Etat, et qu'il faille organiser de nouvelles élections pour la présidence, ce serait le vice-président Nicolas Maduro qui serait le candidat de la Révolution Bolivarienne pour diriger le destin de la patrie de Bolivar avec le soutien chaleureux du peuple.

Le président a insisté sur le fait qu'au Venezuela « Chavez, c'est la collectivité », que comme lors de la campagne présidentielle « Chavez est le cœur du peuple ».

Chavez a précisé que sa vie s'est déroulée au milieu des miracles comme la Révolution Bolivarienne qui a rendu l'indépendance et la souveraineté au peuple vénézuélien.

« Nous avons vécu de miracle en miracle et je reste accroché à ce miracle » a-t-il dit.

Le président Chavez a indiqué que, depuis juin 2011, il se préparait à affronter ce problème de santé « avec un grand mysticisme, une grande foi et une grande espérance avec une grande implication individuelle et familiale » et en même temps « en affrontant les manipulations, les misères humaines mais, par-dessus tout, le front haut en tant que nation et en tant qu'individu. »

Il a décidé de se soumettre à une nouvelle intervention chirurgicale, a-t-il indiqué, après avoir rappelé qu'en février 2012, il avait eu une rechute qui fut affrontée et surmontée avec succès.

Il a expliqué qu'actuellement, les douleurs qu'il ressent « sont d'une certaine importance » et sont traitées avec des calmants qui font partie de la phase préopératoire.