La grève de 24 heures, à l'appel notamment des confédérations syndicales du privé (GSEE) et du public (Adedy), a perturbé les transports aérien et urbain. Aucun train ne circulait et aucune liaison n'était assurée avec les îles. La mobilisation est intervenue alors que le pays doit retourner en août sur les marchés financiers, à l'issue du troisième plan de prêts internationaux, qui lui ont été consentis depuis 2010 en échange d'une purge d'une austérité sans équivalent dans la zone euro.

Près de 10.000 personnes ont manifesté à Athènes contre la poursuite de l'austérité. Le plus puissant cortège était, comme de tradition ces dernières années, celui du front syndical PAME de l'opposition communiste. Il a réuni quelque 7000 personnes, selon la police.

Le PAME veut répondre aux revendications des travailleurs et de leurs familles, ils prennent position contre les employeurs et les gouvernements qui ne souhaitent que donner des profits aux entreprises et intensifier l'attaque contre la classe ouvrière.

PAME a tenu des rassemblements de grève dans 67 villes en Grèce avec les demandes suivantes:

- Augmentation des salaires, des pensions, des prestations sociales.
- Abolition de toutes les lois anti-ouvrières et anti-populaires et des 3 mémorandums.
- Restauration des conventions collectives.
- Salaire minimum de 751 euros.
- Réglementation du travail le dimanche.
- La fin des privatisations.
- La fin des taxes car c'est au capital de payer.
- Abolition de la taxe ENFIA.
- Abolition des lois qui frappent la sécurité sociale et réduisent les pensions, telles que la loi de Katrougalos.
- Recrutement dans les hôpitaux et les écoles publiques, les enseignants permanents à temps plein et les professionnels de la santé de toutes les spécialités.

A Athènes, la manifestation du PAME, sous le slogan: "Votre croissance brise nos vie ! Lutte, organisation et contre-attaque !". Les manifestants répondaient au «plan de croissance» du gouvernement et porté par les groupes d'affaires. Le conte de fées du gouvernement sur la croissance «juste», la «fin des notes», sur le «retour à la régularité» ne convainc personne.

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