"Je me suis conformé à la Constitution, me voilà, puisque j'assume aujourd'hui la présidence de la République pour le deuxième mandat par ordre du peuple", a-t-il déclaré après avoir prêté serment.



Le président a rappelé dans son discours la campagne médiatique menée contre le Venezuela et a rappelé que "depuis vingt ans au moins, nous sommes au moins soumis à une campagne de manipulation".

"Nous, au Venezuela, nous nous défendons contre la manipulation, les mensonges médiatiques, les embuscades (...) Le Venezuela est un pays profondément démocratique, on pourrait dire que la démocratie s'est consolidée dans le pays il y a 20 ans avec la Constitution et l'Assemblée constituante" , a-t-il souligné.

Le Venezuela maintient une démocratie solide

Il a également réitéré que dans ce pays il y a une démocratie solide, profonde, populaire et révolutionnaire de la classe ouvrière, des humbles, des travailleurs, du peuple, "pas une démocratie d'élite ou des magnats".

"Le Venezuela est une démocratie non seulement solide dans le domaine électoral, c'est une démocratie en construction pour une vision socialiste, communautaire et révolutionnaire (...). Son peuple participe en permanence aux processus sociaux, économiques et politiques de ses communautés", a-t-il ajouté. .

Défense de la liberté et de l'indépendance

Nicolás Maduro a réaffirmé l'appel lancé par la révolution bolivarienne aux peuples du monde entier pour qu'ils défendent les couleurs de la liberté et de l'indépendance face aux prétentions des puissances hégémoniques d'imposer l'idéologie impérialiste.

"Le monde est plus grand que l'empire américain et ses gouvernements satellites, il y a un monde au-delà, ici nous sommes présents, ce n'est plus le monde hégémonique et unipolaire, le Venezuela ouvre ses bras à la coopération et à la fraternité", il a maintenu.

Il a également souligné l’importance de continuer à renforcer les blocs d’intégration, tels que l’Union des nations de l’Amérique du Sud (Unasur), la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), l’Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique (ALBA) et Petrocaribe " sérieusement menacés parce qu'ils veulent imposer à nouveau l'idéologie intolérante, impérialiste et interventionniste qui a caractérisé le XXe siècle en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Le dignitaire assume une nouvelle période pour laquelle il s'est engagé à "promouvoir les changements nécessaires au Venezuela, à défendre le droit à la paix et au respect de la Constitution".

Des présidents de plusieurs pays du monde ont accompagné le chef de l'Etat parmi lesquels ses homologues de Cuba, Miguel Díaz-Canel; de Bolivie, Evo Morales, du El Salvador, Salvador Sánchez Cerén, d'Ossétie du Sud, Anatoli Bibílov, ainsi que le secrétaire général de l’Organisation des Etats Exportateurs de Pétrole (OPEP), Mohammed Sanussi Barkindo, le ministre de l'Economie, du Développement, du Commerce et de l'Investissement de Belize, Erwin Contreras.

Des délégations de l’Iran, de Chine, de Biélorussie, de Russie, d'Algérie et d'Afrique du Sud étaient également présentes.

Le Président Maduro s'est engagé à « mettre en place les changements dont le Venezuela a besoin, à défendre le droit à la paix, au respect et la Constitution. »

Au moins 112 pays ont reconnu l'investiture du Président vénézuélien pour cette nouvelle période.

Nicolás Maduro a été élu président le 14 avril 2013 après le décès du président Hugo Chávez. Le 20 mai de l'année dernière, il a été réélu avec 67,7% des voix.

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