La crise du CPE, a révélé l'ampleur d'une crise sociale majeur et importante.
Le CPE a mis KO le gouvernement Villepin (UMP-UDF) et a crée une crise des institutions de la V ème République.
L'intersyndicale est restée unie dans ce combat face a la droite et aux briseurs de grêve de l'UNI et de "Liberté-Chérie". Un mot d'ordre: "retrait du CPE". Les groupes parlementaires communistes et républicains à l'Assemblée nationale et au Sénat ont invité les organisations syndicales dans le but d'envisager les conditions d'une réponse rapide à leur exigence : le "retrait du CPE"
Le chef de l'Etat et la droite au parlement n'ont jamais pris leurs responsabilité face a la crise qu'ils ont déclanché.

Le Parti communiste français a mit en garde contre les risques d'une prolongation de cette situation. Il faut que le CPE soit retiré clairement et immédiatement, et que s'ouvre ainsi les conditions d'une négociation qui permette l'apaisement.
Manifestement il n'y a plus de pilote dans l'avion. Les vagues promesses du Président de la République sont nulles et non avenues. Le gouvernement est aux abonnés absents. Les parlementaires aboutissent à la conclusion qu'il est urgent de ne rien faire. Cette irresponsabilité met le pays dans une situation de crise politique et démocratique extrêmement grave.

Aujourd'hui et face a la pression de la rue le Premier ministre, défait, vient d'annoncer le remplacement du CPE par un autre dispositif, en un mot, le retrait. La formidable mobilisation intergénérationnelle, l'unité des syndicats, des organisations de jeunesse et de lycéens ont fait reculer le gouvernement. Ils ont eu raison de son entêtement et ont remporté une grande victoire.
Après le 29 mai, c'est la seconde grande victoire en une année contre les politiques libérales. Cette victoire en appelle d'autres.