Le journal communiste "Rabochaya Gazeta" a été interdit en #Ukraine.

Le @kpu_ua appelle au soutien des Partis communistes et ouvriers pour dénoncer cette attaque à la liberté d'expression et au droit d'opposition.

👉https://t.co/skcbfNp0jR pic.twitter.com/Na7jLcPvRN

— Perspective communiste ☭🎗️ ☆彡 (@MAURYNicolas1) November 28, 2019

Aujourd'hui, le 27 novembre 2019, le tribunal administratif du sixième cours de Kiev a confirmé la décision du tribunal d'interdire le "journal des travailleurs" (Rabochaya Gazeta), le seul journal d'opposition au régime oligarchique et nazi.

Le "Rabochaya Gazeta" est le plus ancien journal ukrainien. Il traite de la situation de la classe ouvrière, s'oppose activement à la «fascisation» des relations publiques, à la glorification des criminels nazis et de leurs complices de l'OUN-UPA, prônant la fin des La guerre civile dans le Donbass déclenchée par Kiev après le coup d'État militaire de 2014 et la prise du pouvoir par des oligarques, de néonazis et des criminels.

En dépit des attentes des électeurs-électrices qui votent contre les politiques suivies par le régime de Porochenko lors des élections présidentielle et des législatives de 2019, le cours politique du «nouveau» gouvernement n'a pas changé. Par conséquent, le journal d'opposition "Rabochaya Gazeta" donne la parole aux travailleurs-travailleuses, il est également détesté par le nouveau gouvernement, comme par ses prédécesseurs.

Aujourd’hui, alors le bureau du président et les député.e.s de la Verkhovna Rada se préparent à adopter une loi qui détruit complètement la liberté d’expression et introduit une censure totale des médias, la fermeture du journal "Rabochaya Gazeta" est un test pour ouvrir la voie à l'adoption d'une loi aussi antidémocratique. Et beaucoup ici dépendra de la réaction du public ukrainien et international face à cette anarchie oligarcho-nazie.

Par conséquent, nous appelons toutes les forces progressistes, Partis communistes et ouvriers, utilisant toutes la possibilité des membres des parlements nationaux, le groupe de la gauche européenne au sein de l'APCE, les députés du Parlement européen et profitant de l'occasion et de l'influence de leurs médias pour défendre le "Rabochaya Gazeta".