Le Procureur général d'Ukraine estime que pour interdire les activités du Parti communiste, il faut traduire en justice le responsable politique du KPU (Petro Simonenko) par rapport a ses discours parlementaires. Selon le Procureur il y aurait la preuve d'une faute politique. Selon l'avocat du KPU, Yevgeny Gerasimenk, cette déclaration a été faite lors de la séance ordinaire du tribunal administratif du district de Kiev.

"Aujourd'hui, à l'audience, le sous-ministre de la Justice, a déclaré: "La demande est fondée uniquement sur le fait que certains membres du parti ont commis une infraction". Conformément aux lois européennes, internationales et ukrainiennes, ce n'est pas une base suffisante pour l'interdiction du parti" déclare l'avocat du KPU.

Le Parti communiste est catégoriquement contre le séparatisme et le terrorisme

"Le Parti communiste est catégoriquement contre le séparatisme et le terrorisme. Il est nécessaire que le gouvernement de Kiev entende le peuple d'Ukraine. Pourquoi je dis cela ? Les autorités de Kiev pour justifier la guerre, oublient les causes du conflit. J'ai été accusé de séparatisme parce qu'au Parlement j'ai voulu soutenir les citoyens ukrainiens vivant à l'Est, pour le statut de la langue russe comme deuxième de l'état, pour la décentralisation de l'Ukraine. Lorsque le Président Porochenko a déclaré (lors de sa campagne pour la présidentielle) vouloir établir une politique de décentralisation, aucun procureurs n'est venu l'accuser de séparatisme" déclare Petro Simonenko.

"Dès 2011, au Parlement, pour tenir compte de la grande variété de la société, j'ai suggéré la fédéralisation du pays. Pour cela, je suis accusé de séparatisme. Dans ce cas, ils confondent les deux notions, celle de séparatisme et de fédéralisation. Il devient évident qu'est organisé un lynchage politique du KPU".

"En Ukraine, a été établi un tribunal de l'Inquisition,".